En 2024

* Un rapport d’experts, qui sera remis ce mardi 30 avril au président de la République. La commission préconise aussi de n’autoriser le téléphone portable qu’à partir de 11 ans, via un téléphone sans internet jusqu’à 13 ans. A partir de 13 ans, elle propose de donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux, puis d’ouvrir cet accès à partir de 15 ans, uniquement sur des réseaux « éthiques ». (30/04, Le Nouvel Obs) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Emmanuel et Brigitte Macron, Mme Charlotte Caubel et les différents ministres de l’Education Nationale (Mr Pap Ndiaye, Mr Gabriel Attal et Mme Nicole Belloubet)

* Ce mardi 30 avril 2024, la Commission européenne a annoncé, par voie de communiqué, l’ouverture d’une procédure formelle à l’encontre de Meta, soupçonné de plusieurs infractions au Digital Services Act (DSA), notamment « en matière de publicité trompeuse et de contenu politique sur ses services ». En substance, il est reproché au groupe américain de manquer de transparence et, surtout, de ne pas consacrer suffisamment de ressources pour modérer les contenus politiques qui apparaissent sur ses plateformes, à savoir Facebook et Instagram. (30/04, Le blog du modérateur) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Thierry Breton

* Discours sur l’Europe, « il faut reciviliser l’espace numérique et instaurer la majorité numérique en Europe à 15 ans » Emmanuel Macron. (25/04, BFMTV) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Emmanuel Macron

* TikTok Lite, « nos enfants ne sont pas des cobayes pour les réseaux sociaux » Thierry Breton. (25/04, BFMTV) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Thierry Breton, Mme Charlotte Caubel et les différents ministres de l’Education Nationale (Mr Pap Ndiaye, Mr Gabriel Attal et Mme Nicole Belloubet)

* L’application est dans le viseur du pays de l’oncle Sam. Dès le début du mois, le président américain Joe Biden, lors d’un échange avec son homologue chinois Xi Jinping, avait fait part de son inquiétude quant à la plateforme. Dans le cadre d’un texte plus large, la Chambre des représentants a voté une loi obligeant ByteDance, la maison mère chinoise qui possède TikTok, à revendre le réseau social, sous peine d’interdiction. Adoptée par le Sénat, elle doit être promulguée par Joe Biden. (24/04, 20 Minutes)

* L’affaire Samara remet sur le devant de la scène : les comptes « fisha ». Depuis l’agression de l’adolescente âgée de 13 ans devant son collège à Montpellier, une enquête administrative est en cours. Si la procédure, confiée à des inspecteurs généraux de la rue de Grenelle, a été prolongée d’une semaine le vendredi 12 avril, ses premiers éléments mettent déjà en cause le rôle «étendu et malveillant», selon les mots du ministère de l’Education, joué par les réseaux sociaux dans l’affaire. L’institution pointe notamment les comptes « fisha », permettant « la diffusion de photomontages humiliants et de vidéos détournées à l’origine d’un climat d’agressivité entre élèves ». (15/04, Libération) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Gabriel Attal et Mme Nicole Belloubet

* Personne ne l’avait vu venir. Ce jeudi, TikTok Lite, la nouvelle application bis du chinois ByteDance est arrivée en France sans faire de bruit. Plus légère et interactive, peut-être, mais surtout plus rémunératrice. En effet, la nouvelle application offre à l’utilisateur la possibilité de gagner des récompenses tout en visionnant des vidéos. 300 pièces virtuelles à l’inscription, puis jusqu’à 600 pièces à chaque connexion quotidienne et 150 pièces tous les trois likes. Le temps passé est également important : plus on reste connecté sur l’application, plus on remporte des pièces. 150 pièces pour une minute passée sur l’application, 750 pour 5 et 4.200 pour 25. Toute cette petite fortune peut par la suite être changée en bons d’achat Amazon ou en cartes-cadeaux sur PayPal. (11/04, 20 Minutes) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Gérard Larcher et Mr Claude Malhuret

* Après des mois de tergiversation, la loi visant à « sécuriser et réguler l’espace numérique » (SREN) arrive en fin de parcours. Voté par le Sénat mardi, le texte devrait être adopté par l’Assemblée le 10 avril prochain, et promulgué dans la foulée. Il s’agit d’une version revue et corrigée par la commission mixte paritaire (CMP) qui s’est réunie à huis clos le 26 mars dernier. Une première version votée à l’automne s’était, en effet, attirée les foudres de Bruxelles, qui a, à plusieurs reprises, dénoncé un texte entrant en conflit avec le droit européen, en particulier le Digital Services Act (DSA) et, dans une moindre mesure, le Digital Markets Act (DMA). (06/04, La Tribune) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour les démarches faites auprès de personnalités d’Etat

* Pris la main dans le sac Louis Vuitton. « Près de la moitié » des 310 influenceurs contrôlés en 2022 et 2023 par la répression des fraudes étaient « en anomalie concernant l’affichage de l’intention commerciale de leurs publications, des allégations trompeuses sur certains produits ou la promotion de produits ou services interdits », selon un communiqué de la DGCCRF mercredi. La répression des fraudes précise que « pour certains, il a également été constaté, à l’issue des enquêtes, des faits plus graves consistant à déclarer ou à donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas ». Comme ce cas d’injections d’acide hyaluronique par une esthéticienne ne disposant pas de la qualité de médecin. (03/04, 20 Minutes)

* La Floride tente de lutter contre la dépendance des plus jeunes aux écrans. Le gouverneur de cet Etat, Ron De Santis, a ainsi signé lundi une loi visant à restreindre l’accès des mineurs de moins de 16 ans aux réseaux sociaux, au moment où l’effet des plateformes sur les jeunes inquiète aux Etats-Unis. La loi, qui entrera en vigueur en janvier prochain, stipule que les moins de 14 ans ne pourront pas ouvrir un compte sur un réseau social. Les adolescents âgés de 14 et 15 ans devront obtenir un accord parental pour s’inscrire sur ces plateformes. (26/03, 20 Minutes)

* Gare au Fake ! Depuis quelques mois circulent, sur plusieurs réseaux sociaux, de fausses interviews de célébrités, de faux articles aux titres outranciers ou des publicités usurpant des logos d’organes de presse. Leur objectif ? Cibler massivement les internautes pour promouvoir des sites d’investissement en ligne et de cryptomonnaiesSi ce phénomène commence à toucher le réseau social X, cette « industrie de l’arnaque financière » est active depuis un moment sur Facebook, selon Alexandre Alaphilippe, directeur exécutif de l’ONG de lutte contre la désinformation EU DisinfoLab qu’a interrogé l’AFP. (20/03, 20 Minutes)

* Le géant américain Google est sanctionné par l’Autorité de la concurrence française pour le non-respect de ses engagements pris en juin 2022 sur les droits voisins. Ce n’est pas la première fois que Google écope d’une amende à ce sujet. (20/03, La Tribune)

* Une perte d’opportunité économique et une négligence des libertés numériques. C’est en substance ce que reprochent au Health Data Hub onze plaignants, dont les entreprises Clever Cloud, Nexedi et Rapid.Space, ainsi que l’association Open Internet Project. Ils ont déposé un recours au Conseil d’État contre la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). L’audience est prévue mardi 19 mars à 11h. Ce recours fait suite à une décision de la CNIL, datant du 21 décembre dernier. Le gendarme du numérique a autorisé le groupement d’intérêt public « Plateforme des données de santé » (Health Data Hub) à choisir Microsoft comme hébergeur de l’entrepôt de données EMC2. (18/03, La Tribune)

* Les procureurs de l’État de Virginie aux Etats-Unis ont ouvert en 2023 une enquête sur des soupçons de vente illégale de médicaments sur les réseaux sociaux de Meta, maison-mère de Facebook et d’Instagram, rapporte samedi le Wall Street Journal, citant des documents et des sources proches du dossier. Les procureurs cherchent à déterminer si Meta a facilité et tiré profit de telles ventes, a précisé le quotidien, selon lequel des convocations judiciaires ont été lancées l’an dernier et des interrogatoires menés dans le cadre de cette enquête pénale. La Food and Drug Administration, autorité fédérale chargée du secteur des médicaments, participe à cette enquête, poursuit le Wall Street Journal, tout en soulignant que ce type de procédure n’aboutit pas nécessairement à des inculpations. (16/03, La Tribune)

* Un premier pas vers une interdiction de TikTok aux États-Unis ? C’est la direction prise par la Chambre des représentants, qui a adopté mercredi 13 mars une proposition de loi bipartisane sommant le réseau social de vendre son application à un opérateur non chinois, au motif de la défense de la sécurité nationale. Sans quoi, donc, la plateforme serait proscrite sur le territoire américain. (14/03, Marianne)

* Selon une étude menée par Ipsos pour Féministes contre le cyberharcèlement, « 84 % des victimes de cyberharcèlement sont des femmes » et « une femme a 27 fois plus de chances qu’un homme de subir des violences en ligne, et 74 % des cyberharceleurs sont des hommes ». (06/03, 20 Minutes)

* L’IA est la dernière marotte du Président. Pas moyen que le chef de la « start-up nation » passe à côté de cette révolution sans précédent ! Il va de notre souveraineté… Les désirs de Macron sont en passe d’être exaucés. Mistral IA, une pépite française de l’intelligence artificielle, est dans les starting-blocks pour lancer son propre ChatGPT, baptisé « Mistral Next ». La pépite a aussi reçu de l’oseille de la Banque publique d’investissement et plusieurs grands patrons amis du chef de l’Etat, parmi lesquels les frères Decaux, Rodolphe Saadé et Xavier Niel. Preuve de l’importance que le château accorde à l’aventure Mistral Next et à l’IA tricolore. Macron souhaite organiser à Paris en janvier prochain un grand sommet de l’intelligence artificielle. Cédric O, l’ex-secrétaire d’Etat au Numérique, reconverti dans le conseil, a fait chauffer son carnet d’adresse pour que Bruxelles n’entrave pas trop l’envol de Mistral IA. Il se présente comme l’un des fondateurs. Il y avait investi 176€ au départ : ses actions vaudraient désormais 23 millions d’euros, et il aurait empoché 1 millions d’euros en décembre dernier en en revendant quelques-unes. A paris, c’est en tant que « consultant, ancien secrétaire d’Etat au Numérique », que Cédric O participe au « comité de l’IA générative », mis en place en octobre dernier par l’ex-Première ministre Elisabeth Borne. Ce mélange des genres a permis à ce proche de Macron de pousser la France à se lancer dans une campagne acharnée contre le texte européen. Dans son viseur, la transparence des œuvres utilisées pour entraîner les modèles d’IA, ce qui pourrait conduire Mistral à payer des droits d’auteurs. Un scandale ! En se lançant dans cette bataille, Paris a énervé Thierry Breton, le commissaire européen, à l’origine du texte, qui, à la fin de novembre, lançait : « j’observe la start-up Mistral. Elle fait du lobbying, c’est normal. Mais nous ne sommes dupes de rien. Elle défend son business aujourd’hui, et non l’intérêt général ». (21/02, Le Canard Enchaîné) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Cédric O et Mr Emmanuel Macron

* Sur le forum ‘Sexy Bunny’, créé à l’automne 2023, plus de 900 personnes s’échangeaient des photos dénudées de leurs proches, des vidéos prises à la volée et du contenu de revenge porn, tout en incitant à se masturber. C’était le quotidien sur le serveur Discord , fermé par la plateforme le 14 février suite à une enquête de Numerama. (18/02, 20 Minutes)

* Meta est à nouveau ciblé au sujet des données personnelles. Une trentaine d’ONG (dont NOYB) de défense de la vie privée ont appelé vendredi le Comité européen de la protection des données (EDPB) à se prononcer contre la politique du géant du Web consistant à faire payer les utilisateurs refusant l’exploitation de leurs données personnelles. (16/02, 20 Minutes) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Max Schrems

* Le réseau social X est accusé d’avoir vendu la certification payante à des organisations sanctionnées par les Etats-Unis, dont des groupes terroristes, révèle un rapport du Tech Transparency Project (TTP) rendu public mercredi 14 février. L’ONG a identifié « plus d’une dizaine de comptes X appartenant à des entités sanctionnées par les Etats-Unis mais présentant une coche bleue, qui nécessite d’acheter un abonnement premium », selon ce rapport. Parmi ces comptes, on trouve notamment des profils de personnalités et entités reliées au Hezbollah, désigné comme organisation terroriste par les Etats-Unis et faisant donc l’objet de sévères sanctions financières. (15/02, Le Monde)

 * La très secrète décision du patron d’EDF, au printemps dernier, de confier au géant américain Amazon une partie des données numériques de son parc nucléaire fait aujourd’hui jaillir des étincelles au sommet de l’Etat. Une crainte partagée en interne à EDF, et dont témoigne ce message posté sur LinkedIn, en avril dernier, par un haut cadre : « AWS comme partenaire ? Y a pas un problème de cybersécurité, là ? d’espionnage industriel ? Je trouve que cela n’est pas prudent ». Et d’enfoncer le clou : « Depuis les révélations de Snowden, en 2013, on sait que les Gafam sont les points d’entrée des services de renseignements américains ». (14/02, Le Canard Enchaîné) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour les démarches faites auprès de personnalités d’Etat et de Mr Bruno Le Maire

* La semaine dernière, Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) publiait des résultats annuels en béton armé et décollait de 200 milliards de dollars de capitalisation dans la foulée en Bourse. Du jamais-vu à Wall Street. La firme de Menlo Park tutoie actuellement son pic historique, à 1.200 milliards. Entre octobre et décembre, ses revenus publicitaires ont bondi de 24 % , sur un an, à 38,7 milliards de dollars. (09/02, Les Echos)

* La justice européenne a rejeté vendredi une demande en référé du réseau social TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, de suspendre une décision de Bruxelles lui imposant des règles de concurrence plus strictes à partir de mars. TikTok a été désigné début septembre par la Commission européenne comme l’une des 22 plateformes numériques soumises à partir du 6 mars au règlement sur les marchés numériques (DMA). Le texte instaure de nouvelles règles plus strictes afin d’endiguer les pratiques anticoncurrentielles dans le secteur de la tech. (09/02, Le Figaro)

* C’est l’un des rares sujets qui unit républicains et démocrates au Congrès américain. Les dirigeants de Meta (Facebook, Instagram), d’X (ex-Twitter), de TikTok, de Discord et de Snap ont essuyé des critiques féroces de sénateurs, mercredi, lors d’une audition sur les dangers que présentent les réseaux sociaux pour les enfants et adolescents. Les attaques les plus saillantes ont été réservées à Mark Zuckerberg et au patron de TikTok Shou Zi Chew, et seuls X et Snap ont officiellement apporté leur soutien à une loi visant à mieux protéger les enfants et les adolescents en ligne, notamment contre les risques d’exploitation sexuelle ou de harcèlement, de dépression et de suicide. (31/01, 20 Minutes)

* Dans un communiqué du 19 janvier, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) informe qu’elle a sanctionné Yahoo! d’une amende de 10 millions d’euros, notifiée fin décembre. La CNIL reproche au groupe américain d’avoir suivi ses usagers sur son portail Yahoo.com au moyen d’une vingtaine de cookies quand ceux-ci avaient demandé à ne pas être traqués. (19/01, Le Monde)

* La Commission européenne a réclamé jeudi des explications à 17 grandes plateformes en ligne, dont AmazonGoogle et TikTok, suspectées de ne pas respecter l’obligation d’ouvrir leurs données à des chercheurs de l’UE. « L’accès des chercheurs aux données est essentiel pour garantir la surveillance des plateformes » dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA), a expliqué la Commission dans un communiqué. (18/01, Le Figaro) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Thierry Breton

* Meta est poursuivi en justice par l’Etat du Nouveau-Mexique, qui l’accuse de ne pas avoir protégé les enfants sur Instagram. Selon des documents, rendus publics mercredi et datant de 2020 et de 2021, chaque jour, 100 000 enfants ont pu y être confrontés à des prédateurs sexuels. (18/01, Le Monde)

* Google et la justice européenne se font de nouveau face. Epinglé par la Commission européenne pour abus de position dominante dans la recherche en ligne en 2017, la note du géant américain pourrait s’avérer salée car la justice européenne s’est enfin prononcée sur l’affaire. L’avocate générale de la Cour de Justice de l’UE (CJUE), Juliane Kokott, a proposé ce jeudi de « confirmer l’amende de 2,4 milliards d’euros ». (11/01, La Tribune) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Thierry Breton

* Depuis le mois de novembre 2023, les utilisateurs des plateformes du groupe Meta, notamment Facebook et Instagram, ne souhaitant pas que leurs données soient collectées à des fins de publicité ciblée, ni être envahis d’annonces dans leur timeline, peuvent payer un abonnement de 9,99 € sur le web (ou 12,99 € sur mobile). En d’autres termes, ils ont le choix de payer ou d’accepter le suivi publicitaire. Très vite, noyb (None of your business, créée par le militant Max Schrems), a déposé une plainte contre cette pratique appelée « Pay or okay » (Payer ou accepter, en français). (11/01, Le blog du modérateur) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Max Schrems

En 2023

* Stanislas Guerini, ministre de la fonction publique, marié à une femme qui dirige la stratégie de Google Cloud France, est censé se déporter de toute prise de décision concernant le géant américain. Mr Guerini « ne connait pas des actes de toute natures relatifs à la société (mère de Google) Alphabet Inc. et ses filiales », selon le décret adopté lors de sa nomination, en 2022. Ainsi a-t-il lancé en grande pompe, au début d’octobre, une expérimentation de l’intelligence artificielle (IA) générative dans la fonction publique, en utilisant le modèle de la start-up américaine Anthropic… dans laquelle Google a injecté plus de 2 milliards de dollars. Depuis, plus de 1 000 agents publics ont ainsi pu se familiariser avec le fonctionnement de ce joujou financé par l’américain. Similaire à ChatGPT, le modèle est utilisé pour rendre plus efficaces les réponses aux requêtes des usagers sur le site « service-public.fr ». (27/12, Le Canard Enchaîné) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour toutes les démarches faites auprès de personnalités d’Etat

* Google subit plus que jamais la pression des régulateurs de la concurrence. Après avoir perdu la première manche de son procès contre Epic Games la semaine dernière, et alors qu’un procès historique sur son quasi-monopole du marché des moteurs de recherche est en cours, le géant a trouvé hier une voie de sortie pour une autre de ses affaires en cours. Google va payer 700 millions de dollars de dédommagements aux consommateurs américains. (19/12, La Tribune)

* Lundi 18 décembre, la Commission européenne a annoncé l’ouverture de sa première « enquête formelle » dans le cadre de la nouvelle législation communautaire sur les services numériques (DSA), entrée en vigueur en août 2023. Sans surprise, compte tenu des multiples rappels à l’ordre adressés par le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, à propos des contenus haineux ou trompeurs circulant sur X, anciennement Twitter, c’est le réseau social qui en est l’objet. (18/12, Le Monde) * rendez-vous sur notre onglet ‘soutiens’ pour Mr Thierry Breton

* Olvid, l’application de messagerie instantanée Française imposée, le 8 décembre par Elisabeth Borne à ses ministres et aux membres de leurs cabinets au nom de la « cybersécurité » et de la « souveraineté technologique Française », est hébergée par Amazon Web Services (AWS). On y apprend que les adresses IP, qui permettent d’identifier les différents périphériques actifs sur le réseau, sont non seulement collectées par Olvid mais aussi « visibles par le serveur ». AWS peut même avoir accès aux données et métadonnées contextuelles des conversations de l’exécutif Français. Créée par des cryptographes Français, Olvid se présente modestement comme « l’application le plus sécurisée au monde ». L’est-elle ? Pas sûr. Les certifications obtenues par Olvid auprès de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information datent de 2021 pour sa version Android et de 2020 pour sa version IOS. Une éternité, à l’échelle d’internet. (13/12, Le Canard Enchaîné) * rendez-vous sur notre onglet ‘Soutiens’ pour toutes les démarches faites auprès de personnalités d’Etat

* Meta veut renforcer la confidentialité des messages sur Messenger et Facebook. Le géant des réseaux sociaux a commencé à chiffrer de bout en bout « toutes les conversations et appels personnels sur Messenger et Facebook », comme sur WhatsApp. Ce type de cryptage va rendre les échanges privés sur la messagerie et la plateforme et « encore plus confidentiels et sécurisés », a-t-il fait valoir mercredi dans un communiqué. « Cela signifie que personne, y compris Meta, ne peut voir ce qui est envoyé ou dit, à moins que vous ne choisissiez de nous signaler un message », a détaillé le groupe américain. Ce déploiement annoncé depuis des années intervient alors que différentes autorités s’opposent au cryptage de bout en bout sur les applications de Meta. Elles souhaitent que la justice de leur pays puisse récupérer les e-mails, messages instantanés et photos échangées, essentiels dans le cadre d’enquêtes criminelles. (08/12, 20 Minutes)

* Une enquête du Wall Street Journal publiée lundi montrerait que certains comptes Instagram pourraient se voir proposer des « séquences osées d’enfants et de vidéos d’adultes ouvertement sexuelles ». Le média américain a mené des expérimentations en utilisant des comptes ne suivant que des comptes d’enfants et d’adolescents comme des gymnastes ou des pom-pom girls, résume BFM avec Tech & Co. Or, il apparaît que nombre d’abonnés à ces comptes sont des hommes adultes « ayant démontré un intérêt pour les contenus sexualisés, aussi bien autour d’enfants que d’adultes ». (29/11, 20 Minutes)

* Mardi, Amnesty International a publié un rapport estimant que le fil « Pour toi » de TikTok pousse parfois les jeunes vers du contenu dangereux pour la santé mentale. « Les réseaux sociaux sont conçus pour générer un maximum de temps de cerveau disponible pour les annonceurs. Ils vivent de la publicité et, en vous poussant le contenu le plus pertinent possible, ils vous font rester plus longtemps », explique Paul Midy, député de la 5e circonscription de l’Essonne et rapporteur général du projet de loi pour sécuriser Internet. (10/11, 20 Minutes) * rendez-vous sur notre onglet ‘Soutiens’ pour Mr Paul Midy

* Pour utiliser Instagram ou Facebook, vous devez obligatoirement faire un choix entre l’abonnement payant (9,99€ à 12,99€/mois), ou l’usage gratuit mais avec de la publicité ciblée. En effet, comme les autres géants de la tech, Meta doit se conformer aux nouvelles législations européennes, notamment le DSA et le DMA, et bien sûr, le RGPD. Oui mais voilà, ce consentement « imposé » ne semble pas plaire à tout le monde, notamment le Comité Européen de protection des données personnelles. (10/11, Le Blog du modérateur)

* Mark Zuckerberg est-il personnellement intervenu dans des arbitrages défavorables à la santé mentale des plus jeunes utilisateurs adolescents d’Instragram ? C’est en tout cas la thèse des procureurs d’une quarantaine d’Etats américains, qui avaient déposé il y a deux semaines une plainte commune contre le groupe Meta, accusant l’entreprise de nuire sciemment au bien-être des adolescents. La version complète de la plainte montre que les procureurs estiment que Mark Zuckerberg en personne a ignoré plusieurs alertes internes et refusé de prendre au sérieux certains problèmes de santé mentale pouvant être aggravés par des fonctionnalités du réseau social. Selon les documents, Mark Zuckerberg avait rejeté cette proposition, pourtant soutenue par plusieurs très hauts responsables de Meta, dont Adam Mosseri, le directeur d’Instagram, et Andrew Bosworth, le responsable des technologies du groupe. (09/11, Le Monde)

* D’après une étude de l’institut IPSOS, 52% des 16-19ans utilisent quotidiennement Instagram pour s’informer sur l’actualité, 47% TikTok et 44% Youtube. (01/11, Le Canard Enchainé)

* Aix exit X. Aix-Marseille Université, l’une des plus importantes de France, annonce ce mardi 17 octobre « suspendre » sa présence sur le réseau social X (ex-Twitter), « compte tenu de son évolution éditoriale ». Une annonce faite sur la plateforme elle-même. «En se retirant du code européen des bonnes pratiques contre la désinformation et en modifiant ses règles de modération, X est devenu un lieu de propagation de fake news, de contenus haineux, illicites ou violents», observe l’institution. (17/10, Libération)

* Quand la Commission européenne se fait le gendarme des réseaux sociaux. A la suite de la guerre qui a éclaté entre le Hamas et Israël après l’opération terroriste du groupe armé palestinien, de nombreuses informations fausses ou des contenus non approprié ont été diffusés sur les différentes plateformes en ligne. La Commission européenne a donc annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête visant le réseau social X (ex-Twitter) pour la diffusion présumée de « fausses informations », « contenus violents et à caractère terroriste » ou « discours de haine », après les attaques du Hamas contre Israël. (13/10, 20 Minutes) * rendez-vous sur notre onglet ‘Soutiens’ pour Mr Thierry Breton

* Le géant des réseaux sociaux envisagerait de mettre en place des abonnements, sans publicité, autour de 13 euros pour les utilisateurs européens de Facebook et Instagram. Une tentative de se conformer à la réglementation. (03/10, Les Echos)

* Deux anonymes endeuillés face à un mastodonte en pleine croissance. Deux ans après le suicide de leur fille Marie, âgée de 15 ans, ses parents, Stéphanie et Charles, ont décidé d’attaquer en justice Tiktok. L’adolescente, utilisatrice régulière de ce réseau social plébiscité par les (très) jeunes, avait évoqué dans des vidéos le harcèlement scolaire dont elle était victime. Mais après avoir digéré son contenu, l’application l’a abreuvée de contenus sensibles – sur la dépression, le suicide, le mal-être – ce qui, aux yeux de ses proches, a aggravé son état. (18/09, 20 Minutes)

* L’Union européenne a infligé vendredi 345 millions d’euros d’amende au réseau social TikTok pour avoir enfreint ses règles de protection des données (RGPD) dans le traitement d’informations concernant des mineurs. L’autorité irlandaise relève notamment dans sa décision que l’inscription des enfants sur la plateforme se faisait de telle manière que leurs comptes étaient définis comme publics par défaut. D’autres problèmes tenaient au mode « connexion famille », qui permet de relier le compte TikTok d’un parent à celui de son adolescent. Selon la décision, l’entreprise ne vérifiait notamment pas si l’utilisateur associé était réellement le parent ou le tuteur. (15/09, 20 Minutes)

* Elon Musk, a annoncé sur X, ex-Twitter (18/8), la suppression prochaine au nom, bien sûr, de la liberté d’expression, de la possibilité de bloquer des comptes, une fonction pourtant très utile pour protéger les utilisateurs victimes de harcèlement. (23/08, Le Canard Enchainé)

* Suivies par des centaines de milliers d’utilisateurs sur leurs réseaux sociaux, quatre influenceuses ont été épinglées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Les autorités ont ainsi demandé de « cesser des pratiques commerciales trompeuses » sur leurs comptes Instagram, Snapchat, TikTok et YouTube. (10/08, 20 Minutes)

* On ne joue pas avec la protection des données personnelles en Norvège, même si on s’appelle Meta. Un régulateur norvégien a imposé mardi une amende au géant technologique américain pour avoir diffusé des publicités ciblées en exploitant les données d’utilisateurs de ses plateformes Facebook et Instagram. A compter du 14 août, Meta devra payer l’équivalent d’un million de couronnes norvégiennes par jour (88.500 euros), a déclaré l’Autorité norvégienne de la protection des données (Datatilsynet). (08/08, 20 Minutes)

* Le Center for Countering Digital Hate, une ONG anglaise, a publié plusieurs études pointant l’inaction de Twitter en matière de modération. Des travaux que la plate-forme juge biaisés et partisans. (01/08, Le Monde)

* Il y a quelques semaines, Twitter (désormais X) a annoncé le lancement de son dispositif de monétisation à destination des créateurs. Le programme Creator Ads Revenue Sharing a officiellement vu le jour le 13 juillet aux États-Unis et permet aux créateurs de bénéficier d’un partie des revenus publicitaires de la plateforme. Le montant des revenus est calculé en fonction des publicités diffusées dans les réponses aux tweets. (31/07, Blog du modérateur)

* Véritable vitrine pour se faire connaître, Twitter devient un eldorado pour les acteurs porno. Contrairement aux autres réseaux sociaux, Twitter permet la large diffusion de contenus pornographiques, au détriment du public parfois très jeune présent sur la plateforme. (17/07, 20 Minutes)

* L’application Threads, créée par Meta pour concurrencer Twitter, a franchi la barre des 100 millions d’utilisateurs cinq jours seulement après son lancement, a confirmé ce lundi 10 juillet le CEO du groupe Mark Zuckerberg. (10/07, Libération)

* Accusées d’amplifier les violences qui ont suivi la mort de Nahel à Nanterre, le 27 juin, les plateformes sociales sont sous pression du gouvernement. Un groupe de travail parlementaire doit plancher sur des propositions de régulation. Emmanuel Macron a donc eu, à propos des réseaux sociaux, cette formule : « Quand les choses s’emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper. » (07/07, Libération) * rendez-vous sur notre onglet ‘Soutiens’ pour Mr Emmanuel Macron

* Un simple commentaire sous une vidéo. On n’y prête pas toujours attention et pourtant, il est parfois haineux. Et YouTube, la plateforme la plus visitée par les internautes français (elle est fréquentée par 63 % d’entre eux), n’est pas épargnée par ce fléau. C’est ce que montre une étude réalisée par le Medialab de Sciences Po et qui figure dans le dernier rapport sur le racisme de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), rendu public ce mardi. (04/07, 20 Minutes)

* Snapchat, Telegram et TikTok ont été des moteurs importants dans la diffusion des vidéos montrant l’ampleur des émeutes qui, depuis la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier à Nanterre, mardi, embrasent de nombreuses agglomérations. (30/06, Le Monde)

* Twitter en marche arrière. Le réseau social envisage de quitter le code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne, un accord regroupant les principales plateformes sur une base volontaire, selon des sources européennes. Selon ces dernières, la plateforme aux mains du milliardaire américain Elon Musk a informé la Commission européenne de ses intentions mais n’a pas encore notifié formellement la décision. (25/05, Libération)

* Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté mardi 23 mai en première lecture, avec des modifications, l’obligation pour les réseaux sociaux comme TikTok ou Snapchat de vérifier l’âge de leurs utilisateurs et l’accord des parents pour l’inscription d’enfants de moins de 15 ans. (23/05, Le Figaro)

* C’est l’amende la plus élevée jamais imposée en Europe pour ce type d’infractions. Meta, la maison mère de WhatsApp, Facebook et Instagram, a écopé ce lundi 22 mai d’une amende de 1,2 milliard d’euros pour n’avoir pas respecté les règles européennes sur la protection des données – le RGPD. (22/05, Libération)

* Depuis le 24 Mars, le gouvernement interdit à 2,5 millions de fonctionnaires français de télécharger sur leur téléphone professionnel des applications récréatives, au premier rang desquelles TikTok. Avec 1,7 milliards d’utilisateurs dans le monde, dont plus de 15 millions de Français, le risque de voir cette appli vidéo chinoise et ses données devenir une arme aux mains de Pékin inquiète. Le Sénat a ouvert une commission d’enquête le 13 Mars. (26/04, Le Canard Enchaîné) * rendez-vous sur notre onglet ‘Soutiens’ pour toutes les démarches faites auprès de personnalités d’Etat

* Twitter a-t-il délibérément participé à une campagne de cyberharcèlement à l’encontre de Magali Berdah ? C’est en tout cas ce qu’affirme la patronne de l’agence d’influenceurs Shauna Events, qui a déposé plainte mardi 18 avril contre le réseau social et contre X pour « complicité de harcèlement moral aggravé ». (20/04, Le Figaro)

* Le Montana a adopté vendredi une loi pour bannir TikTok, un texte qui a peu de chance d’être appliqué en l’état, mais qui pourrait renforcer la volonté des États-Unis d’interdire pour de bon la populaire plateforme du groupe chinois ByteDance. (14/04, Le Figaro)

* Les autorités italiennes ont annoncé, vendredi 31 mars, leur décision d’imposer au robot conversationnel ChatGPT, accusé de ne pas respecter la législation sur les données personnelles, de cesser « avec effet immédiat » de collecter tous types de données sur ses utilisateurs italiens. (01/04, Le Monde)

* Le gouvernement a interdit vendredi avec effet immédiat l’installation et l’utilisation de toutes les applications dites «récréatives» sur les téléphones professionnels des 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État. Cette interdiction concerne l’application vidéo chinoise TikTok, mais aussi «Netflix ou Candy Crush», précise au Figaro le ministère du Numérique. Une liste exhaustive des applications interdites n’a pas été communiquée. (24/03, Le Figaro)

* La liste commence à s’allonger. Quelques heures après Washington, qui a ordonné mardi à ses agences fédérales de bannir TikTok de leurs appareils sous trente jours, le Danemark a imité le géant américain. Mettant en avant « un risque d’espionnage », les parlementaires et l’ensemble du personnel du Parlement ont dû supprimer le réseau social chinois de leurs appareils. Le Canada et la Commission européenne s’étaient aussi délestés de l’application mobile de partage de vidéos, très en vogue chez les adolescents du monde entier. (28/02, 20 Minutes)

* En France, l’opacité du réseau social chinois TikTok a été épinglée par l’Arcom dans son rapport publié fin 2022 qui souligne que l’entreprise a « pris une place incroyable à une vitesse fulgurante », notamment auprès des jeunes. Et une commission d’enquête sur TikTok devrait voir le jour au Sénat, a-t-on appris vendredi de sources parlementaires. Le groupe Les Indépendants présidé par Claude Malhuret, particulièrement attaché à la protection des données et à la responsabilité des plateformes quant aux contenus qu’elles diffusent, « envisage » d’exercer son droit de tirage pour la création d’une telle commission d’enquête. (03/02, 20 Minutes)

* TikTok a mis en suspens ses engagements concernant l’inclusion et l’acceptation des corps. C’est ce qu’indique une étude de Media Matters relayée par BFM TV ce mercredi. Il apparaît que le réseau social chinois a perçu 4,3 millions de dollars pour que des publicités proposant des produits de perte de poids soient affichés sur sa plateforme. (01/02, 20 Minutes)

* La CNIL tire mardi le bilan de son action répressive en France sur l’année écoulée. Si la quantité de sanctions (21 sanctions en 2022 pour un montant total de plus de 101 millions€) est en recul par rapport à l’année précédente, la Commission souligne le nombre record de mises en demeure (147 en 2022). (31/01, Le Monde)

* Le ministère américain de la Justice a déposé mardi une plainte antitrust contre Google visant à démanteler la lucrative activité de technologie publicitaire numérique du géant de l’internet. Au cours des 15 dernières années, Google s’est livré à des pratiques « anticoncurrentielles, d’exclusion et illégales » qui lui ont permis « d’affaiblir gravement, voire de détruire la concurrence dans le secteur de la technologie publicitaire », estimait le procureur général des Etats-Unis, Merrick Garland, lors d’une conférence de presse mardi. (25/01, ZDNet)

* Plus de la moitié (60%) des influenceurs «ciblés» depuis 2021 par la Répression des fraudes n’ont pas respecté la réglementation sur la publicité et les droits des consommateurs, et plusieurs procédures ont été ouvertes à leur encontre, selon un communiqué lundi. L’enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a «ciblé» plus d’une soixantaine d’agences et influenceurs actifs dans la promotion de cosmétiques, de compléments alimentaires, de programmes «minceur» ou encore dans les services de trading et de paris en ligne. (23/01, Le Figaro)

* Ça fait cher le cookie. TikTok a été sanctionné en France d’une amende de 5 millions d’euros pour n’avoir pas permis aux utilisateurs de son site Web de refuser simplement les cookies, a annoncé jeudi le gendarme français des données personnelles. (13/01, 20 Minutes)

* C’est un revers important pour Meta : la maison mère de Facebook et Instagram a failli à « ses obligations en matière de transparence » et se fonde sur une base juridique erronée « pour son traitement des données à caractère personnel à des fins de publicité » ciblée, a annoncé mercredi 4 janvier la DPC, l’autorité irlandaise de protection des données. Cette dernière, qui supervise pour l’Europe l’entreprise dont le siège régional est installé à Dublin, a donc infligé au groupe fondé par Mark Zuckerberg une amende de 390 millions d’euros (210 millions pour Facebook et 180 millions pour Instagram). Une autre sanction, concernant sa messagerie WhatsApp, est attendue la semaine prochaine. (05/01, Le Monde)

* Mardi 3 janvier, Twitter a annoncé un relâchement de sa règle interdisant, depuis trois ans, la quasi-totalité des publicités politiques sur le réseau social. Les publicités pour une « cause » seront désormais à nouveau autorisées et, à terme, les publicités électorales le seront également. « Nous pensons que les publicités pour des causes améliorent le discours public autour de sujets importants », écrit l’entreprise. (04/01, Le Monde)

En 2022

* Sans sourciller, comme ça, presque entre deux portes, la Commission de Bruxelles vient d’autoriser le transfert des données personnelles des Européens vers les États-Unis. Qui a bien négocié ? Et qui a fermé les yeux ? Et, surtout, est-il trop tard pour faire machine arrière ? (26/12, Marianne)

* Dans un rapport publié le 13 décembre 2022, l’Observatoire des multinationales dénonce l’influence des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), et la toile tissée par ces géants du numérique dans tous les secteurs de la société. Chiara Pignatelli, corédactrice du rapport, appelle à un encadrement renforcé et davantage transparent de leur action en France. Entretien. (20/12, Marianne)

* « les filiales françaises des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ont déclaré en 2021 la somme de 4,075 millions d’euros de dépenses de lobbying en France, contre 1,35 million en 2017, soit une multiplication par 3 », affirme l’association en se fondant sur les données de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). L’association se donne comme mission d’éclairer les relations entre grands acteurs économiques et pouvoir politique. Google est la plus dépensière, avec plus d’1,6 million d’euros, devant Microsoft (1,1 million) et Amazon (850.000 euros). (13/12, Le Figaro)

* Les fake news dans le viseur. Dans un rapport publié lundi, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) appelle les réseaux sociaux à renforcer leur lutte contre la désinformation avec davantage d’efforts et de transparence. Pour la troisième année consécutive, une dizaine de plateformes comme Google, Meta (Facebook, Instagram), Snapchat ou encore Twitter ont répondu aux questions de l’Arcom sur les mesures prises en 2021 pour combattre les « fake news ». (28/11, Libération)

* C’est ce qu’on appelle un deal. Google a passé un accord avec 40 Etats américains, acceptant de leur verser 391,5 millions de dollars pour mettre fin à des investigations sur la manière dont le moteur de recherche collecte les données des utilisateurs. (14/11, 20 Minutes)

* En cette journée de lutte contre le harcèlement, les jeunes adultes ne sont pas à l’abri des violences présentes en ligne. Selon une étude de la caisse d’épargne et de l’association E-enfance, 60% des 18-25ans auraient déjà été victimes de cyberharcèlement : des violences virtuelles aux conséquences bien réelles. Malgré la sensibilisation sur ce sujet, les outils de lutte contre les cyberviolences restent faibles. (10/11, 20 Minutes)

* L’Allemagne vient d’infliger une amende de 5 millions d’euros à la messagerie Telegram pour son inaction face aux messages de haine qui y sont diffusés. Prononcée au titre de la « NetzDG » – la loi allemande chargée de sanctionner les contenus haineux sur les réseaux sociaux –, cette sanction pourrait paraître anodine, voire mineure, mais elle est en réalité d’une forte charge symbolique, car elle ne vise pas les grandes plates-formes habituelles – Meta [Facebook, Instagram], Twitter, TikTok et consorts – mais la messagerie cryptée Telegram, sur laquelle il est temps de mettre fin à l’impunité. (29/10, Le Monde)

* Ce n’est pas une nouvelle vidéo virale ou un nouveau challenge qui envahit depuis quelques jours la plateforme TikTok, mais… des dick pics (des photos de pénis). De nombreux contenus de nudités sont en effet diffusés depuis plusieurs jours sur le réseau social, sans que les algorithmes n’aient réussi à les détecter et les supprimer, note le site Numerama.(22/10, 20 Minutes)

* Depuis plusieurs mois, Twitter envisage d’assouplir sa politique de modération de contenu, rapporte le Financial Time. La société étudie des outils de modération plus souples qui pourraient remplacer la mesure disciplinaire la plus lourde que peut infliger la plateforme, la suspension définitive des profils des utilisateurs. (12/10, Le Figaro)

* Le réseau social TikTok, de l’entreprise chinoise ByteDance, récolterait les données personnelles de ses utilisateurs mais également celles des internautes qui n’ont pas de compte. C’est ce que révèle l’association de consommateurs américaine Consumer Reports, dans un communiqué publié ce jeudi. (04/10, 20 Minutes)

* Nouveau coup dur pour Mark Zuckerberg. Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a été condamnée mercredi à payer 174,5 millions de dollars de dommages et intérêts à Voxer. L’application accusait le géant des technologies d’avoir violé ses brevets. Le procès s’était ouvert à Austin la semaine dernière. (22/09, 20 Minutes)

* Au début du conflit ukrainien, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président des Etats-Unis, Joe Biden, ont annoncé, le 25 mars, qu’ils étaient parvenus à un accord portant sur un nouveau cadre pour le transfert des données personnelles entre les deux continents. Cette annonce, passée relativement inaperçue, pourrait néanmoins ruiner des années d’efforts pour instaurer une souveraineté numérique européenne. (16/09, Le Monde)

* L’UE tape fort. Le réseau social Instagram, filiale du groupe Meta, la maison mère de Facebook, a écopé d’une amende record de 405 millions d’euros pour des manquements au traitement des données des mineurs en vertu du RGPD, a annoncé lundi le régulateur irlandais. C’est la 2e plus lourde amende imposée par l’équivalent de la Cnil française, et la troisième visant Meta, dont le siège régional se trouve en Irlande. (05/09, 20 Minutes)

* Payer pour éviter un procès embarrassant, la méthode est bien connue aux Etats-Unis. Englué dans le scandale Cambridge Analytica, une société liée à la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016 qui a eu accès à des données privées d’utilisateurs, Facebook a opté pour cette solution. Selon un document judiciaire déposé vendredi auprès d’un tribunal de San Francisco, Facebook indique soumettre le projet d’un « accord de principe » et a demandé la suspension des procédures pour 60 jours « afin de finaliser l’accord par écrit et de le présenter au tribunal ». (28/08, 20 Minutes)

* TikTok, l’application préférée des 18-25 ans, est capable de surveiller tout ce que vous tapez sur l’écran de votre smartphone par le biais de son navigateur intégré. Le réseau social chinois est notamment capable d’obtenir vos mots de passe ou vos numéros de carte de crédit. (19/08, 01Net)

* Apple ambitionnerait de placer davantage de publicité sur les iPhone, par le biais des applications natives App Store, Plans, Livres et Podcasts, selon certains articles. Mark Gurman, observateur d’Apple chez Bloomberg, rapporte que le vice-président chargé de la publicité, Todd Teresi, souhaite développer de manière significative l’activité publicitaire. Depuis le mois de juillet, l’App Store comporte déjà plus d’emplacements publicitaires. (16/08, ZDNet)

* Des publicités comportant des messages clairement faux sur les élections d’octobre ont été publiées par le réseau social Facebook, et ce, malgré de nombreux signaux qui auraient dû déclencher une alerte, dénonce l’ONG Global Witness. (16/08, Le Monde)

 * La tension monte d’un cran entre Meta et la Data Protection Commission (DPC), l’équivalent irlandais de la CNIL. Selon des informations rapportées dans la presse, la DPC a informé jeudi ses homologues européens d’un projet d’ordonnance visant à empêcher Meta d’envoyer les données de ses utilisateurs européens vers les Etats-Unis, en l’absence d’un cadre transatlantique sur le transfert des données. (08/07, ZDNet)

 * La fin d’une longue saga. Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, a indiqué à Twitter ce vendredi qu’il mettait fin à l’accord passé avec le conseil d’administration pour racheter le réseau social à cause d’informations « fausses et trompeuses » sur l’entreprise. Ses avocats assurent que Twitter n’a pas respecté ses engagements pris dans l’accord, en ne donnant pas toutes les informations demandées sur le nombre de faux comptes et spams (08/07, 20 Minutes)

* Nouveau coup de pression à l’encontre de TikTok. Une commission parlementaire américaine a réclamé ce mardi une enquête sur les pratiques du réseau social du groupe chinois ByteDance en matière de confidentialité des données. Au cœur de la controverse, un article de Buzzfeed paru mi-juin, affirmant que des employés de ByteDance en Chine ont eu accès à de nombreuses reprises à des données non publiques sur des utilisateurs américains de l’application. TikTok a confirmé ces informations. (06/07, 20 Minutes)

* Le réseau social TikTok, accusé par le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) de «ne pas protéger les enfants contre la publicité déguisée et les contenus inappropriés », s’est engagé à se conformer aux règles de l’Union européenne, a annoncé mardi la Commission européenne. La Commission et des représentants des États membres avaient en mai 2021 engagé un « dialogue » avec cette plateforme de partage de vidéos, propriété du géant chinois de l’internet ByteDance et très populaire auprès des enfants et adolescents, à la suite de la plainte du BEUC. (21/06, Le Figaro)

* Alors que TikTok a toujours déclaré empêcher tout transfert ou consultation des données de ses utilisateurs vers la Chine, où se situe ByteDance, sa maison mère, une fuite d’échanges internes semble aujourd’hui prouver le contraire. Selon un ensemble de 80 enregistrements audio issus de réunions internes à l’entreprise, révélé vendredi 17 juin par le média américain BuzzFeed, des ingénieurs de l’application de partage de vidéos ont eu accès depuis la Chine aux informations des usagers américains, au moins entre septembre 2021 et janvier 2022, et ce « bien plus fréquemment que précédemment signalé ». (20/06, Le Monde)

* Avec Alcméon, terminée la publicité traditionnelle et la pile de prospectus glissée dans votre boîte à lettres, celle que vous jetez dans la poubelle lorsque vous la découvrez. Et le mail ? Trop ringard. Imaginez-vous plutôt recevoir un SMS ou un message Facebook, ce n’est pas votre ami ou votre sœur, mais Disneyland Paris qui vient vous rappeler les évènements qu’il a prévus pour vous. Cette nouvelle tendance, prénommée « messaging », prend de plus en plus d’ampleur dans les stratégies marketing des entreprises. Il s’agit ni plus ni moins que de permettre aux marques de vous envoyer des « notifications » directement par WhatsApp, Messenger, Twitter, iMessage ou via WeChat si vous êtes en Chine. (17/06, Marianne)

* Le ministère de la Justice américain a annoncé ce mercredi avoir passé un accord avec Twitter. Celui-ci prévoit une amende de 150 millions de dollars (environ 140 millions d’euros) et des obligations pour le réseau social à mieux respecter la confidentialité des informations personnelles. Les autorités accusent la plateforme d’avoir trompé ses utilisateurs de 2013 à 2019 en leur cachant qu’elle se servait de leurs données personnelles pour aider des entreprises à leur envoyer de la publicité ciblée. (27/05, 20 Minutes)

* Après les moteurs de recherche, la publicité en ligne ou les magasins d’applications, le cloud. Des acteurs du marché de l’hébergement et des services en ligne à destination des entreprises se mobilisent pour dénoncer des pratiques jugées anticoncurrentielles. En ligne de mire, les trois groupes américains Amazon, Microsoft et Google, qui détiennent 69 % du marché en Europe, selon le cabinet Synergy Research Group. (17/05, Le Monde)

* Avec le « real-time bidding », système utilisé pour le placement publicitaire sur Internet, les données de chaque internaute sont diffusées, en moyenne, 340 fois par jour pour un Français et près de 1 000 fois pour un Américain. Sans grande transparence. (16/05, Le Monde)

* Un collectif emmené par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, où l’on trouve Mario Stasi, Gérald Bronner, Patrick Pelloux, Anne Sinclair, Serge Tisseron, ou Lucile Jomat, met en garde le milliardaire Elon Musk, dans une tribune au « Monde », contre toute tentative d’imposer sur Twitter une liberté d’expression absolue, contraire au droit français qui considère la haine comme un délit. (03/05, Le Monde)

* Pour le monde de la publicité aussi, le métavers est la nouvelle frontière. Ces derniers mois, les agences et les annonceurs ont mis le cap sur ces mondes virtuels, lieu à la fois de passage et de forte audience, constituant naturellement un terreau très fertile pour les campagnes publicitaires. (02/05, Les Echos)

* Le président sortant Emmanuel Macron a réaffirmé, dans une interview accordée ce jeudi 21 avril au média spécialisé The Big Whale, sa volonté de construire la souveraineté de la France et l’Europe dans le domaine numérique. Des cas pratiques montrent pourtant que son gouvernement a laissé le soin aux sociétés américaines de gérer les données des Français. (22/04, Marianne)

* Trois semaines après l’annonce surprise d’un accord entre la Commission européenne et les Etats-Unis sur le transfert transatlantique des données personnelles, les entreprises restent dans l’expectative. La perspective d’une levée des contraintes juridiques qui pèsent sur les champions américains du cloud depuis près de deux ans les laisse perplexes. (15/04, Les Echos)

* Meta n’aime vraiment pas TikTok. Visiblement, pour la maison mère de Facebook, tous les moyens sont bons pour convaincre l’opinion que TikTok est le réseau social à abattre. Pour preuve, le Washington Post révèle que Meta a mis la main au porte-monnaie et a engagé Targeted Victory, un cabinet de conseil proche du parti républicain américain, pour mener une campagne nationale visant à entacher la réputation de TikTok. (31/03, 01Net)

* Facebook (Meta) n’y coupera pas. Aux Etats-Unis, la justice vient de donner son feu vert pour que certains de ses clients puissent se constituer en action de groupe (« class action ») dans le cadre d’une plainte déposée devant un tribunal fédéral de San Francisco en 2018. Ils reprochent au groupe d’avoir sciemment surestimé le potentiel de certains de ses produits publicitaires auprès des utilisateurs d’Instagram ou de Facebook ; plus le géant de la tech peut se targuer d’une large couverture publicitaire, plus il peut facturer à des prix élevés les campagnes déployées sur ses plateformes. En 2021, Meta a généré 115 milliards de dollars de revenus publicitaires – son record historique. (30/03, Les Echos)

* Google serait susceptible de collecter frauduleusement des données grâce aux applications Message et Téléphone installées sous Android. C’est la conclusion d’analyses effectuées par Douglas Leith, professeur d’informatique au Trinity College de Dublin. Le spécialiste a déterminé que Google était en capacité de transmettre une partie des données personnelles des utilisateurs vers ses serveurs sans qu’aucun consentement n’ait été donné, rapporte Phonandroid. Ce qui contrevient à la réglementation européenne du RGPD (Règlement général sur la protection des données). (23/03, 20 Minutes)

* Les activités publicitaires de Google sont visées par une nouvelle procédure : la Commission européenne a ouvert, vendredi 11 mars, une enquête sur l’accord conclu, en 2018, par l’entreprise américaine et Meta (maison mère de Facebook). Les deux leaders de la publicité en ligne sont soupçonnés d’avoir faussé la concurrence sur ce marché. Ce qu’ils contestent. (11/03, Le Monde)

* À la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, Facebook et Instagram viennent de modifier leur politique de modération en autorisant les menaces de mort contre l’armée russe. « On observe une forme de balkanisation du langage qui est très frappante », juge le chercheur Olivier Ertzscheid. (11/03, Marianne)

* Des commentaires injurieux, racistes, homophobes, sexistes…, qui restent en ligne après avoir été signalés à la modération de Facebook : l’ONG allemande HateAid publie conjointement avec la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), jeudi 10 mars, les résultats d’un « testing » à grande échelle réalisé à la fin de 2021 qui relève des défaillances dans la modération du principal réseau social. (10/03, Le Monde)

* Santé mentale des enfants : aux Etats-Unis, enquête ouverte contre TikTok. Les procureurs de huit Etats américains s’intéressent aux stratégies mises en place par le réseau social pour augmenter le temps qu’y passent ses plus jeunes utilisateurs. (03/03, Le Monde)

* Avec 243 milliards de dollars de bénéfices en 2021, Google, Apple, Facebook et Amazon disposent de moyens inédits pour poursuivre leur expansion. (19/02, Le Monde)

* Vous n’en avez probablement jamais entendu parlé et pourtant, c’est un mégafichier compilant plusieurs bases de données qui fait l’objet de tractations et de rebondissements depuis plusieurs mois. Un espace immatériel où les informations de santé des Françaises et des Français seraient regroupées de façon anonyme pour faciliter la recherche en matière de santé publique, notamment. Et où un très gros morceau, le Système national des données de santé (SNDS), qui regroupe d’ores et déjà les datas de l’Assurance maladie et des hôpitaux, serait reversé. C’est Microsoft, entreprise de droit américain et donc soumise aux lois extraterritoriales dudit pays, qui est choisie pour mener à bien ce méga projet, le tout sans appel d’offres, comme l’a reconnu Cédric O devant des sénateurs. (17/02, 20 Minutes)

* Meta, la société mère de Facebook, a conclu un accord de 90 millions de dollars pour clore une affaire en cours depuis 2012. La bataille juridique était due à l’utilisation par Facebook de cookies et d’un plug-in de navigateur propriétaire en 2010 et 2011 pour suivre les utilisateurs après qu’ils se soient complètement déconnectés du réseau social. Bien que les utilisateurs devaient accepter d’être suivis lorsqu’ils étaient connectés à Facebook, ce suivi était censé prendre fin à la déconnexion, selon le contrat de licence utilisateur. Ce n’était pas le cas. (16/02, ZDNet)

* Serait-ce la fin pour Google Analytics, ce service du géant américain intégré par de nombreux gestionnaires de sites web pour mesurer leur fréquentation ? Si la réponse est non, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) vient toutefois de jeter un pavé dans la mare en mettant ce jeudi en demeure un site internet – à l’identité non communiquée – de mettre dans un délai d’un mois « en conformité ces traitements avec le RGPD, si nécessaire en cessant d’avoir recours à la fonctionnalité Google Analytics (dans les conditions actuelles) ou en ayant recours à un outil n’entraînant pas de transfert hors UE ». (10/02, ZDNet)

* Le district de Columbia et trois États attaquent Google en justice. Ils affirment que le géant technologique a trompé les consommateurs pour avoir accès à leurs données de localisation. Et ce, alors que ces utilisateurs avaient modifié leurs paramètres de confidentialité pour empêcher la collecte de données. (04/02, 20 Minutes)

* Publicité en ligne : le marché français file vers les 9 milliards d’euros en 2022. En tout, le triopole Google-Meta (Facebook)-Amazon s’arroge 67 % du marché français de la publicité en ligne. (03/02, Les Echos)

* Après une chute historique du marché de la publicité en 2020, l’industrie s’est relevée plus forte que jamais, notamment sur les plateformes sociales. À travers leurs rapports annuels, les grandes entreprises comme Meta (89,465 milliards $), Google Ads (209,5 milliards $) ou Spotify (1,2 milliards $) ont vu leur revenu atteindre des records. (03/02, L’ADN)

 * L’utilisation de Google Analytics, un outil omniprésent utilisé par des millions de sites Web pour mesurer leur audience et le comportement des internautes, pourrait être fondamentalement remise en cause à l’échelle européenne. C’est en tout cas le sens d’une décision rendue jeudi 13 janvier par l’autorité autrichienne de protection des données personnelles qui pourrait préfigurer une vague de décisions similaires par certaines de ses homologues européennes, fragilisant le fonctionnement des grands services numériques en Europe. (20/01, Le Monde)

* Dans le métavers de Facebook, la publicité s’annonce encore plus ciblée. Mark Zuckerberg l’a répété à de nombreuses occasions : le métavers, ce monde virtuel que son groupe est en train de construire, sera une immense opportunité commerciale. (18/01, Le Figaro)

* Twitter France et son directeur jugés pour leur manque de coopération avec la justice. L’accusation reproche au réseau social de bloquer l’accès aux informations d’utilisateurs dans une enquête sur des tweets injurieux visant un responsable de la préfecture des Yvelines. Le jugement sera rendu le 21 mars. (18/01, Le Monde)

 * A partir de mercredi 12 janvier, les députés doivent examiner une nouvelle proposition de loi visant « à encourager l’usage du contrôle parental sur certains équipements et services vendus en France et permettant d’accéder à Internet ». Une initiative prise par les parlementaires de la majorité à l’Assemblée nationale face à la multiplication « de témoignages de personnes qui ne protègent pas assez l’intégrité physique et psychique de leurs enfants devant les écrans », selon Bruno Studer, député La République en marche (LRM) du Bas-Rhin, qui porte la proposition. (07/01, Le Monde)

* L’armée suisse a interdit les messageries WhatsApp, Signal et Telegram lors des opérations de services, lui préférant une messagerie suisse, a annoncé jeudi 7 janvier un porte-parole de l’armée, confirmant une information du quotidien suisse alémanique Tages-Anzeiger.  Elle est jugée plus sûre en matière de protection des données que d’autres messageries soumises au Cloud Act. Cette loi américaine, votée en 2018, permet à des juges américains d’ordonner l’accès aux données détenues par les opérateurs américains, même si ces données se trouvent sur des serveurs en dehors des Etats-Unis. (07/01, Le Monde)

* Un réseau de blanchiment d’argent sur Twitch démantelé en Turquie. Plusieurs personnalités turques de l’e-sport ont reconnu avoir participé à une opération, mais nient avoir été mises au courant de l’origine des fonds récoltés. (06/01, Le Monde)

 * La CNIL inflige de lourdes amendes à Google et Facebook pour leurs cookies. Les deux plates-formes devront payer des amendes de respectivement 150 millions et 60 millions d’euros. Elles ont trois mois pour se mettre en conformité, à défaut de quoi elles devront payer une astreinte de 100 000 euros par jour de retard. (06/01, Le Monde)

 

En 2021

* Un tribunal russe condamne Google et Meta à des amendes de 87 millions et 23 millions d’euros. Les géants californiens ont été reconnus coupables de « récidive » pour ne pas avoir supprimé de leurs plates-formes des contenus jugés illégaux en Russie, liés, selon les autorités, à la drogue, à la pédopornographie ou relevant de l’« appel au suicide ». (24/12, Le Monde)

* Le métavers n’échappera pas à certains problèmes du monde réel. Horizon Worlds, le jeu vidéo en réalité virtuelle du groupe Meta, vient d’être commercialisé en Amérique du Nord. Mais le service est déjà entaché d’une première affaire de harcèlement sexuel. Une bêta-testeuse de l’univers numérique de Mark Zuckerberg aurait été victime, à la mi-novembre, d’attouchements perpétrés sur son avatar par un autre joueur. (17/12, Le Figaro)

* Des réfugiés rohingya, minorité ethnique musulmane qui a fui les persécutions en Birmanie, ont engagé des poursuites contre Meta Platforms Inc, anciennement connu sous le nom de Facebook, pour un montant de 150 milliards de dollars (132 milliards d’euros). Ils accusent le réseau social de ne pas avoir pris de mesures contre les discours de haine à leur encontre. Une plainte en recours collectif a été déposée lundi 6 décembre en Californie, où Facebook a son siège, par les cabinets d’avocats Edelson PC et Fields PLLC. (07/12, Le Monde)

* Un document obtenu par le New York Times décrit le fonctionnement de l’algorithme TikTok décidant des contenus apparaissant sur le fil des utilisateurs. Le fichier détaille le fonctionnement mathématique du service mais aussi sa capacité à nous analyser. Notre personnalité, nos envies, notre rapidité d’ennui… tout ce que l’entreprise apprend au fil du visionnage de courtes vidéos. Une grande valeur est scrutée par l’application : la rétention (c’est-à-dire la capacité à nous faire revenir sur TikTok) et le temps passé sur cette dernière. (06/12, Le Figaro)

* Le Royaume-Uni se donne les moyens de réguler Facebook.  Le député britannique Damian Collins travaille sur un projet de loi imposant de nouvelles obligations de modération aux réseaux sociaux. (25/11, Le Figaro)

* L’engagement du ministre de la santé à retirer l’hébergement et l’exploitation des données de santé des Français à Microsoft d’ici à deux ans au maximum semble « sérieusement compromis », analyse le président du Cercle de la réforme de l’Etat, Christian Babusiaux. (18/11, Le Monde)

* « Facebook Files » | Un document interne du réseau social, datant de 2020, révèle des chiffres que Facebook n’a jamais voulu communiquer sur le nombre de ses modérateurs. Facebook emploie 766 modérateurs en langue arabe pour 220 millions d’utilisateurs arabophones. (16/11, Le Monde)

 * Auréolée de son statut de lanceuse d’alerte, Frances Haugen sera auditionnée ce mercredi 10 novembre à l’Assemblée Nationale. Les révélations de Frances Haugen, initialement publiées dans le Wall Street Journal, et adressées au gendarme de la Bourse ainsi qu’au congrès américain, ont prouvé ce que certains observateurs dénonçaient depuis des années : Facebook a pleinement conscience des problèmes qu’engendre son réseau social et choisit délibérément de les ignorer. (10/11, Marianne)

* Twitter dit non au projet du gouvernement australien de lever le voile sur l’identité des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Comme le dit un autre critique, l’identification priverait de la protection de l’anonymat une myriade de groupes vulnérables. (06/11, ZDNet)

* Une étude indépendante menée par deux organisations, le Real Facebook Oversight Board (« Véritable conseil de surveillance de Facebook ») et l’organisation non gouvernementale de lutte en faveur de l’environnement Stop Funding Heat (« Halte au financement de la chaleur »), publiée jeudi 4 novembre, accuse Facebook de contribuer à la circulation de fausses informations sur le réchauffement climatique et de pécher par son inaction. (05/11, Le Monde)

* Déjà dans la tourmente depuis les révélations de la lanceuse d’alerte Frances Haugen, Facebook est à nouveau pointé du doigt pour avoir laissé se propager des fake news au sujet de la vaccination, malgré de nombreuses alertes. Une vingtaine de comptes, pages et groupes sur Facebook et Instagram diffusant de fausses infos sur le Covid-19 et les vaccins ont pu prospérer sur les plateformes, gagnant au total plus de 370.000 nouveaux abonnés ou membres au cours de l’année écoulée, indique un rapport réalisé par l’organisation NewsGuard, spécialisée dans le pre-bunking. (30/10, 20 Minutes)

* Les projecteurs se sont braqués mardi sur TikTok, Snapchat et YouTube, accusés, comme Facebook, de nuire à la santé mentale et physique des enfants en les surexposant aux vies apparemment idéales d’autres personnes, ainsi qu’à des images et publicités inappropriées. Des représentants de ces trois plateformes, ultra populaires auprès des jeunes, ont tenté de prouver à des sénateurs américains qu’ils s’en sortaient mieux que Facebook sur ces sujets. (27/10, Le Figaro)

 * Facebook est aux prises avec un nouveau lanceur d’alerte. Un ancien employé du réseau social accuse ce dernier de privilégier les profits au détriment de la modération des contenus problématiques, d’après un article du Washington Post paru vendredi 22 octobre. Ces révélations sont faites quelques semaines après celles d’une ancienne ingénieure de la plate-forme, Frances Haugen. (23/10, Le Monde)

* L’action du propriétaire de l’appli Snapchat a perdu près d’un quart de sa valeur en bourse vendredi. Les revenus publicitaires de la messagerie sont affectés par les mesures anti-pistage mises en place sur les iPhone, ce qui est un mauvais présage pour Facebook et Twitter. (22/10, Les Echos)

* L’autorité britannique de la concurrence (CMA) a infligé une amende de 50,5 millions de livres au géant des réseaux sociaux Facebook dans le cadre de sa fusion avec Giphy, pour avoir poursuivi l’intégration des deux entreprises malgré une enquête en cours. (20/10, Le Figaro)

* Mark Zuckerberg, dont l’entreprise-mère, Facebook, se trouve au cœur d’un énième scandale, a allumé un contre-feu en annonçant une vague de recrutements sans précédent pour élaborer son « métavers ». Ce monde totalement dématérialisé qui promet de rapprocher les gens cache surtout un immense marché de biens et services numériques. Et promet de donner une dimension inédite à tous les travers que l’entreprise a magnifiés ces dernières années : addiction au virtuel, circulation de fausses informations, isolement et marchandisation des utilisateurs… (18/10, Marianne)

* L’antisémitisme se propage sur les réseaux sociaux. Les contenus haineux, et plus spécifiquement les propos antisémites continuent de se répandre sur les grandes plateformes, s’alarme un rapport publié cette semaine par des organisations européennes. Malgré le renforcement des techniques de modération, des réseaux sociaux comme Instagram et TikTok sont utilisées quotidiennement pour diffuser des contenus négationnistes et antisémites auprès des plus jeunes utilisateurs, indique une étude conduite par l’association britannique Hope not hate, la fondation allemande Amadeu Antonio Foundation et le groupe suédois Expo Foundation. (16/10, 20 Minutes)

* L’affaire Frances Haugen va-t-elle créer un consensus sur la régulation de Facebook et des autres Gafa ? Aux Etats-Unis, plusieurs parlementaires comptent bien profiter des révélations de la lanceuse d’alerte, qui avait accusé Facebook de mettre systématiquement le profit devant la sécurité de ses 3 milliards d’utilisateurs et transmis au « Wall Street Journal » plusieurs études internes de son ancien employeur, pour tenter d’imposer un cadre de régulation plus strict. Selon eux, le « momentum » est bien là. (15/10, Les Echos)

* Twitter explore de nouveaux axes pour tenter d’augmenter ses revenus. Dans un tweet publié sur le réseau social, le responsable en charge des revenus de Twitter a dévoilé que la plate-forme était en train de tester un nouveau format de publicité. (14/10, 01Net)

* Le régulateur irlandais a proposé jusqu’à 42 millions de dollars d’amendes seulement à l’encontre de Facebook, après que l’entreprise a été accusée de violer le RGPD par des politiques trompeuses de collecte de données. C’est ce qui ressort du projet de décision de la Commission irlandaise de protection des données (CPD) envoyé aux autres autorités européennes de protection des données et publié par l’expert en protection de la vie privée Max Schrems et son groupe de défense Noyb – à l’origine de la plainte initiale contre Facebook. Pour lui et d’autres experts de la protection de la vie privée, l’amende proposée est loin de faire bouger les lignes, en raison de son montant relativement minuscule et des arguments juridiques avancés par Facebook pour éviter des amendes plus sévères. (14/10, ZDNet)

* Racisme, antisémitisme, homophobie… Plus d’un tiers des messages de haine en ligne signalés dans l’UE aux plateformes ne sont pas supprimés, indique une évaluation de la Commission européenne portant sur la période mars-avril, soulignant une hausse de ce taux par rapport aux deux dernières années. Ce rapport concerne Facebook, YouTube, Twitter, Instagram, Jeuxvideo.com, TikTok, tous signataires du Code de conduite de l’UE visant à combattre les discours de haine illégaux en ligne, lancé en 2016. (09/10, 20 Minutes)

* Ancienne ingénieure chef de produit chez Facebook, Frances Haugen a quitté l’entreprise en mai 2021 en emportant de nombreux documents internes. Dans un entretien donné à la chaîne « CBS » dimanche 3 octobre, elle explique que le réseau social préfère privilégier ses profits et sa croissance plutôt que la sécurité de ses utilisateurs. (04/10, Marianne)

 * Une nouvelle fonctionnalité lie les services de Messenger et d’Instagram. Les discussions de groupe entre les deux applications vont maintenant être autorisées, rapporte TechCrunch relayé par 01net. Les contacts Messenger et ceux d’Instagram vont donc être intégrés à une même conversation. La fusion entre Messenger et Instagram avait débuté en 2020 quand Facebook avait permis, depuis Instagram, de discuter dans l’application avec des contacts Messenger. (02/10, 20 Minutes)

* La confidentialité des lunettes connectées de Facebook préoccupe la CNIL irlandaise. Le chef de file européen en matière de protection des données fait savoir qu’il suit de près la mise sur le marché de ce nouveau produit connecté de Facebook, et sa conformité avec le RGPD. (20/09, ZDNet)

* Le Wall Street Journal affirme, lundi 13 septembre, qu’un programme (Crosscheck ou XCheck) de Facebook permet à certaines célébrités, responsables politiques et internautes en vue de ne pas avoir à obéir aux mêmes règles sur la modération des contenus que le reste des utilisateurs. (14/09, Le Monde)

* Une amende record de 225 millions d’euros. C’est ce que l’autorité numérique irlandaise a annoncé jeudi 2 septembre avoir imposé à WhatsApp à l’issue d’une enquête demandée par la Commission européenne concernant la protection des données personnelles. (02/09, Le Monde)

* Les autorités sud-coréennes ont condamné Facebook à verser une amende de 6,46 milliards de wons (environ 4,3 millions d’euros) pour son utilisation de la reconnaissance faciale à l’insu des utilisateurs. La Commission de protection des informations personnelles du pays (PIPC) reproche au réseau social des infractions commises entre avril 2018 et septembre 2019, rapporte The Register. (27/08, 20 Minutes)

* TikTok Shopping, c’est la nouvelle fonctionnalité e-commerce qui arrive sur l’application de vidéo virale. Fruit d’un accord entre TikTok et Shopify, elle vise à développer le commerce social sur la plateforme. (26/08, ZDNet)

* L’autorité américaine de la concurrence (FTC) a déposé un nouveau dossier contre Facebook mercredi, accusant le géant des réseaux sociaux d’abus de position dominante alors que sa première tentative avait été rejetée par un juge en juin. La plainte initiale pour pratiques anticoncurrentielles, déposée en décembre, menaçait le groupe californien de devoir se séparer d’Instagram et de WhatsApp. (19/08, 20 Minutes)

* Google en France n’aurait payé que 20,5 millions d’euros d’impôts sur ses bénéfices en 2020. C’est 10 fois moins que ce que la société aurait dû payer. (19/08, ZDNet)

* Le réseau social Facebook veut renforcer sa position dans les paiements et l’e-commerce. Pas question pour Facebook de passer à côté de la révolution du paiement. Il y a deux ans, son fondateur, Mark Zuckerberg, faisait une promesse à ses 2,8 milliards d’utilisateurs : proposer un service de transfert de monnaie à l’international de façon instantanée, sécurisée et sans frais. (19/08, Le Figaro)

* Cinquante-sept milliards de dollars : tel est le fantastique montant des bénéfices cumulés d’Apple, de Microsoft et de Google au cours du deuxième trimestre 2021. Ce sont bien évidemment les marchés de la publicité qui assure leur fortune, en même temps qu’ils désertent de plus en plus les journaux, les radios et les télés. Facebook, par exemple, a réalisé grâce à la pub un chiffre d’affaires de 29,1 milliards, en hausse de 56% en un an. Avec, en prime, une rentabilité de plus de 33% ! (04/08, Le Canard Enchaîné)

* La Commission européenne a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête approfondie sur le projet de rachat par Facebook de la start-up américaine Kustomer, spécialisée dans la gestion de la relation clients, car elle craint une réduction de la concurrence, notamment dans le domaine de la publicité numérique. (02/08, Le Figaro)

* Zoom a accepté de payer 85 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites dans la protection des données. Face au phénomène du « zoombombing », l’entreprise avait déjà tenté de renforcer la sécurité de ses réunions, et ne compte pas s’arrêter là. (02/08, Les Echos)

 * Une enquête du Wall Street Journal prouve que l’application TikTok n’hésite pas à pousser du contenu nuisible pour l’utilisateur du moment que cela augmente son engagement. (23/07, O1Net)

* Le réseau social Twitter affiche sa plus forte croissance depuis 2014 grâce au rebond de ses revenus publicitaires. Le mauvais souvenir du printemps 2020, qui s’était illustré par un déficit opérationnel de 123 millions de dollars, est effacé. Le réseau social dirigé par Jack Dorsey affiche un an plus tard sa plus importante croissance en sept ans, avec une progression de 74 % de son chiffre d’affaires à 1,2 milliard de dollars. (23/07, Le Figaro)

* La modification des règles d’utilisation de WhatsApp ne passe toujours pas. Le bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) a annoncé lundi 12 juillet avoir porté plainte auprès de la Commission européenne contre le service de messagerie à propos de cette modification controversée. (12/07, Le Monde)

* Les plaintes anti-Gafam s’enchaînent aux USA. C’est désormais au tour de Google de se défendre. L’entreprise a été attaquée en justice hier par 36 États américains dont Washington DC. Ils reprochent au géant du numérique d’abuser de sa position de force pour favoriser sa boutique d’application, le Play Store. La plainte s’attaque aussi aux commissions prélevées par Google lors d’achats via des applications de son Play Store. (08/07, Le Figaro)

* Menacés d’affaiblissement, les géants du net ? Objet, en Europe de quelques hostilités – déclarations ministérielles, amendements contrariants, attaques fiscales -, les GAFAM ont du répondant ! « Aujourd’hui, le véritable instrument de lobbying des GAFAM, c’est d’être une vaste agence de recrutement des serviteurs de l’Etat ». Sébastien Gros ex-chef de cabinet de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur et de Matignon, préfet hors cadre, a été promu, en mars, directeur de la stratégie et des affaires publiques d’Apple France. En 2013, Facebook avait lancé la mode en propulsant à la direction générale de sa filiale française Laurent Solly, un énarque ayant fréquenté les cabinets de Nicolas Sarkozy aux ministères de l’Economie et de l’Intérieur. Parmi les prises de guerre les plus sensibles : l’ex-directeur du Numérique au ministère de l’Education nationale, Mathieu Gendron, tombé dans le Caddie d’Amazon en 2018.Ce technophile avait contribué à livrer à Microsoft les données relatives à des millions d’élèves, enseignants et parents. Encore plus remuant, le conseiller d’Etat Francis Donnat. En 2005, il est chef de cabinet à la cour de justice de l’Union Européenne, contre laquelle bataillent les GAFAM. En 2012, il rejoint Google France. (07/07, Le Canard Enchaîné)

* Mercredi s’est tenu le « Facebook AI Innovation Summit », l’événement européen annuel du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Durant la conférence, Facebook a affiché son intention de s’imposer dans le domaine de l’e-commerce et pour y parvenir, le réseau social mise sur l’intelligence artificielle (IA). « Le commerce se développe dans nos services depuis un certain temps, mais il est devenu beaucoup plus important depuis que la pandémie a accéléré la transition numérique des entreprises », expliquait fin mai le PDG et créateur de Facebook, Mark Zuckerberg. (01/07, Le Figaro)

* Imaginez prendre rendez-vous avec un médecin sur Doctolib et apercevoir quelques minutes plus tard une publicité ciblée sur votre pathologie sur Facebook. La plateforme de prise de rendez-vous médical est pointée du doigt par le média allemand spécialisé dans la sécurité des téléphones Mobilsicher pour avoir transmis des données de recherche de ses utilisateurs à Facebook et Outbrain. (23/06, Marianne)

* Facebook va commencer à tester des publicités à l’intérieur de sa plateforme de réalité virtuelle Oculus Quest. Les publicités commenceront à apparaître dans le jeu Blaston, développé par Resolution Games, ainsi que dans les jeux de « quelques autres développeurs » dans les semaines à venir. (18/06, ZDNet)

* Dans la dernière ligne droite avant la disparition des cookies tiers – socle de la publicité en ligne – de son navigateur Chrome, Google veut rassurer les annonceurs, les éditeurs et le grand public. Le géant donne des gages alors qu’il est visé par les autorités à travers le monde pour ses abus avérés ou supposés de position dominante. (17/06, Les Echos)

* Facebook a-t-il utilisé les données des 7 millions d’entreprises qui affichent de la publicité sur sa plate-forme pour renforcer sa Marketplace au détriment de ses concurrents, comme Leboncoin ? C’est la question que va devoir examiner Bruxelles dans les prochains mois. La Commission européenne et la CMA britannique ont ouvert vendredi une enquête sur ce service utilisé tous les mois par 1 milliard d’utilisateurs pour acheter et vendre des produits. (04/06, Les Echos)

* L’accès aux paramètres de localisation sous Android a été rendu intentionnellement difficile par Google pour éviter que les utilisateurs ne les désactivent. C’est ce qui ressort des documents utilisés dans le cadre du procès intenté par l’Etat d’Arizona contre le géant américain et consultés par Business Insider. (31/05, 20 Minutes)

* Les critiques pleuvent sur la Data Protection Commission (DPC), l’autorité irlandaise de protection des données, accusée d’un manque de rigueur vis-à-vis des Gafam au regard de la réglementation européenne en vigueur depuis maintenant trois ans. Les députés européens ont voté en fin de semaine dernière en faveur d’une résolution appelant la Commission européenne à ouvrir une procédure d’infraction contre la DPC pour ne pas avoir correctement appliqué le RGPD. (24/05, ZDNet)

* Snapchat, une application de partage de vidéos et de photos très prisée des jeunes, est devenue «le réseau social de la drogue» en favorisant les livraisons à domicile, a accusé mercredi Gérald Darmanin. « C’est sur Snapchat que les livreurs de drogue donnent leurs rendez-vous, comme vous donnez rendez-vous sans doute pour livrer une pizza. (…) C’est totalement démoralisé », a déclaré le ministre de l’Intérieur sur France Inter, dénonçant une « ubérisation » du trafic via « les réseaux sociaux ». (21/05, Le Figaro)

* La date butoir approche. Les deux milliards d’utilisateurs de la messagerie WhatsApp ont jusqu’à ce samedi 15 mai pour se soumettre à la nouvelle politique de confidentialité de l’application, qui avait provoqué une polémique mondiale en début d’année. Difficile d’oublier cet ultimatum : depuis plusieurs semaines, ceux qui n’ont pas donné leur accord reçoivent de la part de WhatsApp de nombreux rappels les incitant à cliquer sur « Accepter ». (12/05, Le Figaro)

* Facebook et Instagram commencent à envoyer des notifications iOS pour inciter leurs utilisateurs à accepter d’être suivis publicitairement par leurs applications, comme on peut le voir dans le tweet ci-dessous. Il faut en effet recueillir leur consentement explicite depuis la mise en place du système anti-tracking d’Apple avec la dernière version d’iOS. (04/05, 01Net)

* Facebook a quasiment doublé son bénéfice net, à 9,5 milliards de dollars. Son chiffre d’affaires, essentiellement issu des recettes publicitaires, est aussi largement supérieur aux attentes du marché. (28/04, Le Figaro)

* L’ancienne Commissaire des enfants en Angleterre a lancé mardi une action en justice contre la plateforme de vidéos TikTok l’accusant d’avoir illégalement collecté des données personnelles de millions d’enfants au Royaume-Uni et en Europe. (21/04, Le Figaro)

* Facebook va-t-il bientôt lancer un « Instagram Kids » ? La maison-mère de la plateforme de partage de photos et vidéos, créée en 2010, a fait savoir qu’elle planchait sur un projet de réseau social exclusivement destiné aux enfants de moins de 13 ans. « Si la collecte de précieuses données familiales et la fidélisation d’une nouvelle génération d’utilisateurs d’Instagram sont sans doute bonnes pour le bilan de Facebook, cela va probablement augmenter l’utilisation d’Instagram par de jeunes enfants particulièrement vulnérables aux fonctions de la plateforme favorisant la manipulation et l’exploitation », s’inquiète de son côté le collectif Campaign for a commercial-Free Childhood, qui vient de lancer une pétition pour demander officiellement l’abandon de ce projet. (16/04, 20 Minutes)

* Apple, Google, Amazon, Netflix… disposent de montagnes de données qu’ils se gardent bien de partager, alors qu’ils peuvent accéder aux ressources publiques. La doctrine de l’open data est-elle un acte de naïveté face aux Gafams ? Ces groupes ont accès aux données libres, mais ne partagent pas les leurs. Ils n’ont d’ailleurs aucune obligation de le faire, puisque les informations qu’ils génèrent de par leur activité leur appartiennent. La notion de donnée d’intérêt général pourrait apporter une solution à cette difficulté. Surtout quand ces groupes, ou d’autres entreprises privées, sont les seuls à détenir des informations précieuses. (15/04, Le Figaro)

* L’ONG de défense de la vie privée NOYB a fait savoir, dans un communiqué publié ce 6 avril, qu’elle déposait plainte en France contre Google. NOYB conteste en effet la manière dont le système d’exploitation pour mobiles Android, de Google, le plus utilisé dans le monde, assigne à chaque téléphone un identifiant unique, utilisé par de nombreuses applications et autres services pour lui proposer de la publicité ciblée. (07/04, Le Monde)

* Quatrième comparution en un an pour Mark Zuckerberg, troisième pour Sundar Pichai et Jack Dorsey : les PDG de Facebook, Google et Twitter ont répondu, jeudi 25 mars, aux questions des élus du Congrès des Etats-Unis. L’attaque du Capitole, le 6 janvier, par les partisans de Donald Trump a renforcé le sentiment d’urgence à réglementer les plates-formes, où se répandent la haine et la désinformation. (26/03, Le Monde)

* A l’heure des placements de produits sur les réseaux sociaux, Google est en train de tester un algorithme qui permet de détecter automatiquement les produits présentés dans une vidéo YouTube envoyée par un utilisateur du service, rapporte 01Net relayant une information de The Verge. Seuls des utilisateurs américains sont pour le moment ciblés, précise Google dans une note de blog. (24/03, 20 Minutes)

* L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a annoncé ce mardi 23 mars porter plainte contre Facebook pour “pratiques commerciales trompeuses”. Dans le viseur, la prolifération des discours de haine et des fake news, en contradiction avec les conditions générales d’utilisation du célèbre réseau social. (23/03, Marianne)

* Facebook veut renforcer l’intelligence artificielle dans ses technologies, notamment à travers les vidéos. Dans un post de blog, le groupe de Mark Zuckerberg a officialisé son projet intitulé « Apprendre à partir de vidéos ». L’objectif ? Que son intelligence artificielle comprenne des vidéos téléchargées sur Facebook et Instagram, à travers les données audio, textuelles et visuelles, sans avoir à passer par l’étiquetage des données. (16/03, Le Figaro)

* Un article de France Inter a rallumé la mèche, affirmant que les données manipulées par Doctolib étaient accessibles à des entreprises américaines. Doctolib s’en défend, tant bien que mal. (12/03, ZDNet)

* Facebook vient de nouveau d’être condamné par la justice américaine pour violation des données personnelles de ses utilisateurs. Le réseau social a écopé d’une amende de 650 millions de dollars à la suite d’une “class-action” intentée il y a six ans par des utilisateurs américains estimant que le géant américain violait les lois de l’Etat de l’Illinois sur la confidentialité des informations biométriques (BIPA). Cette législation empêche les entreprises de recueillir ou d’utiliser les informations biométriques des utilisateurs sans leur consentement. (01/03, ZDNet)

* L’un des entrepôts appartenant au géant du commerce en ligne Amazon cherche à dissuader ses employés de rejoindre un syndicat professionnel. Une vidéo pour tenter de décourager la syndicalisation de ses employés est en ligne depuis le 23 février sur la plate-forme de vidéo en direct Twitch, propriété d’Amazon. (26/02, Le Monde)

* TikTok a accepté de payer les 92 millions de dollars proposés pour régler un recours collectif alléguant que la société a porté atteinte à la vie privée des utilisateurs. Le règlement, s’il est approuvé, mettrait fin aux affirmations selon lesquelles l’application de partage de contenu vidéo, propriété de ByteDance, dont le siège est à Pékin, a recueilli à tort les données privées et biométriques des utilisateurs, y compris des adolescents et des mineurs. L’action collective est issue de 21 actions distinctes intentées en Californie et dans l’Illinois l’année dernière. (26/02, ZDNet)

* Snap, le groupe à l’origine de Snapchat, est convaincu que la réalité augmentée peut être rentable et devenir une plateforme commerciale. Il a peut-être raison. Lors d’une récente présentation de ses résultats financiers, l’entreprise a dévoilé des perspectives optimistes avec « une croissance soutenue des revenus d’environ 50 % pendant plusieurs années, en supposant des conditions économiques favorables ». La direction de Snap souhaite également investir dans ses onglets Discover pour stimuler l’engagement et dans Spotlight pour accroître l’offre de stocks de qualité et la réalité augmentée comme outil publicitaire. (25/02, ZDNet)

* Malgré une polémique sur la protection des données et le respect de la vie privée des utilisateurs en début d’année, WhatsApp a bel et bien décidé d’instaurer ses nouvelles conditions d’utilisation à compter du 15 mai 2021. Ce changement va permettre à l’application de messagerie de transférer certaines données à Facebook, rapporte Capital. Vous ne pourrez plus envoyer de messages si vous refusez les nouvelles conditions d’utilisation. (25/02, 20 Minutes)

* « Doxxing ». C’est une première. La justice française sera en capacité de demander à Twitter l’identification du détenteur d’un compte soupçonné de « violation du secret de la vie privée et atteinte au secret des correspondances ». (22/02, ZDNet)

* Facebook savait que ses estimations sur son nombre d’utilisateurs n’étaient pas fiables et artificiellement élevées, mais a ignoré le problème afin de générer des recettes publicitaires plus importantes, accusent des entreprises d’après des documents juridiques dévoilés mercredi. « Ce sont des revenus que n’aurions jamais dû avoir car ils étaient basés sur des fausses données », avait indiqué un employé dans un e-mail interne. (19/02, 20 Minutes)

* Depuis les premiers confinements de l’hiver 2020, Zoom, Teams, Webex et leurs ambitieux challengers ont bouleversé le quotidien des entreprises. Les sociétés, principalement américaines, qui dominent aujourd’hui ces outils de travail à distance se livrent une lutte sans merci pour conserver leur avantage. (18/02, Les Echos)

* Dans la tech, il est rarement de buzz fulgurant sans histoire. Très en vogue, l’application sociale et audio Clubhouse n’y coupe pas. Lancée il y a moins d’un an, la start-up américaine fait déjà face à des critiques concernant la gestion des données personnelles de ses utilisateurs et la protection de leur vie privée. (17/02, Les Echos)

* TikTok est la cible d’une plainte collective des consommateurs européens. Plusieurs associations de consommateurs en Europe accusent le réseau social d’exploiter les droits et les données des utilisateurs, et de ne pas suffisamment protéger ses utilisateurs mineurs. (16/02, ZDNet)

* Malgré son échec face à Google lors de la vente de Fitbit en 2019, Facebook est bien décidé à entrer sur le marché des montres connectées. Selon le média américain The Information, citant des sources internes à la société, le réseau social pourrait commercialiser, dès 2022, une montre orientée sur la santé. Le projet est très avancé selon la source. (16/02, Le Figaro)

* Microsoft cherche bien à percer sur le marché des réseaux sociaux grand public. Le géant américain a approché la plateforme Pinterest ces derniers mois, et serait prêt à débourser pour elle 51 milliards de dollars selon le Financial Times. (11/02, Le Figaro)

* Le Tribunal de Commerce de Paris a condamné Google à verser plus d’un million d’euros en dommages et intérêts à Oxone, un acteur des renseignements téléphoniques. Après s’être vu refuser l’utilisation des services publicitaires du géant américain pour promouvoir son activité, il avait mis la clef sous la porte. (11/02, Les Echos)

* Deux chercheurs en cybersécurité, Talal Haj Bakry et Tommy Mysk, affirment que Facebook aurait enfreint les lois européennes sur la confidentialité. Un changement au niveau des aperçus des liens envoyés via Messenger et Instagram serait la preuve indirecte de la faute de Facebook. (11/02, 20 Minutes)

* Depuis quelques jours, de nombreux utilisateurs d’Instagram reçoivent des liens de comptes anonymes, qui renvoient vers des contenus pornographiques. (08/02, Le Figaro)

* Mesurer son pouls en plaçant le bout de son doigt sur la caméra de son smartphone ; connaître sa fréquence respiratoire en filmant sa poitrine avec l’appareil photo de son téléphone… Deux fonctionnalités que Google proposera « d’ici quelques semaines ». Les annonces ont été faites, jeudi 4 février, lors d’un tour d’horizon du groupe de ses activités dans la santé. Dans ce domaine, l’américain nourrit toujours des ambitions. (05/02, Le Monde)

* Wall Street était très optimiste. Snapchat a fait mieux encore. L’exercice 2020 de la firme aux messages et vidéos éphémères s’inscrit, de loin, comme le plus abouti de toute son histoire. L’an passé, le groupe a généré 2,5 milliards de dollars de revenus. Son record. Sur le seul dernier trimestre, le groupe a dégagé 911 millions de chiffre d’affaires, soit un bond de 62 % sur un an, battant largement le consensus des analystes (856 millions). (05/02, Les Echos)

* Facebook finit l’année de la pandémie avec 11 milliards de dollars de bénéfice au quatrième trimestre. Le géant des réseaux sociaux a, notamment, profité de l’explosion des pratiques numériques, notamment le commerce en ligne, pendant la pandémie. (27/01, Le Figaro)

* L’application de rencontres Grindr risque une amende record de 100 millions de couronnes (9,6 millions d’euros) en Norvège pour partage illégal des données, a annoncé mardi l’autorité norvégienne de protection des données. (26/01, Le Figaro)

* Le partage de données entre Facebook et WhatsApp, qui appartiennent au même groupe, est regardé d’un très mauvais œil par la Communauté européenne. WhatsApp pourrait se voir infliger une amende record pour la violation du Règlement général sur la protection des données (RGPD) instauré en 2018 rapporte Politico le 22 janvier, relayé par Numerama. (25/01, 20 Minutes)

* L’Italie a annoncé, vendredi 22 janvier, avoir provisoirement bloqué l’accès de TikTok aux utilisateurs qui ne sont pas en mesure de prouver qu’ils ont l’âge minimal requis par l’application pour s’inscrire. Il s’agit là d’une mesure prise dans l’urgence, en réaction au décès d’une fillette qui participait au « jeu du foulard » sur le réseau social. (22/01, Le Monde)

* Une coalition d’entreprises de la santé et de la tech, dont Microsoft, Salesforce et Oracle, veut mettre au point un passeport de vaccination, Ce passeport numérique servirait aux populations à prouver qu’elles sont bien vaccinées contre le Covid-19 pour pouvoir voyager ou entrer dans certains lieux. (15/01, Les Echos)

* Plus de 214 millions de profils d’utilisateurs de réseaux sociaux comme LinkedIn, Facebook et Instagram ont été découverts, en décembre dernier, par l’entreprise SafetyDetectives sur des serveurs mal sécurisés d’une start-up chinoise. Une nouvelle preuve de l’importance de protéger ses données personnelles sur les réseaux sociaux. En effet, Le Parisien a indiqué que l’entreprise chinoise Socialarks compilait plus de 214 millions de profils d’utilisateurs soit 408 Go de données personnelles. Pour la France, cela concerne 680.733 profils LinkedIn, 109.869 profils Facebook complets et 28.468 profils Instagram. (12/01, 20 Minutes)

* La suppression des cookies tiers du navigateur Chrome de Google, prévue en 2022, interroge le régulateur britannique. Il s’inquiète de son impact sur les autres acteurs de la publicité numérique, qui ciblent les internautes grâce aux cookies, et sur les éditeurs. (08/01, Les Echos)

* Reconnu coupable de plagiat, le groupe Facebook va devoir payer 3,83 millions d’euros à une entreprise italienne, rapporte The Verge, citant une information de Reuters. L’entreprise italienne Business Competence aurait inspiré Facebook dans le développement de sa fonctionnalité « À proximité ». La décision a été rendue par la cour d’appel de Milan mardi 5 janvier. (07/01, 20 Minutes)

* Après plusieurs années de mobilisation pour imposer des considérations éthiques au géant de Mountain View, 226 employés de Google créent un syndicat. L’Alphabet Workers Union a pour ambition de protéger les salariés, mais aussi de peser sur les décisions stratégiques de l’entreprise. (05/01, Les Echos)

* WhatsApp a totalisé 1,4 milliard d’appels vocaux et vidéo le soir du 31 décembre, soit deux fois plus que l’année précédente. C’est le plus grand nombre d’appels en une journée depuis que la messagerie existe. D’une manière générale, Facebook a constaté une augmentation des appels depuis le mois de mars 2020 sur Instagram, Messenger et WhatsApp à cause de la pandémie. (04/01, 01Net)

En 2020

* Comment Facebook bénéficiait d’un taux d’imposition de… 1 %. Une filiale irlandaise de la société a payé 101 millions de dollars d’impôts tout en enregistrant des bénéfices de plus de 15 milliards de dollars en 2018. De quoi faire rêver n’importe quel contribuable. (29/12, ZDNet)

* En juillet, Google annonçait la création d’un Fonds pour la digitalisation de l’Inde doté de 10 milliards de dollars pour les cinq à sept prochaines années. Cinq mois plus tard, les premiers investissements dans la tech indienne ont été annoncés. Le géant américain a participé à deux levées de fonds, aux côtés d’autres investisseurs, auprès des licornes Glance et DailyHunt. Toutes deux sont spécialisées dans les réseaux sociaux. Elles ont respectivement levé 145 et 100 millions de dollars lors de ces nouveaux tours de table. (22/12, Le Figaro)

* Le professeur de communication Charles Cuvelliez et le cryptographe Jean-Jacques Quisquater analysent, dans une tribune au « Monde », la nouvelle approche de la concurrence que manifeste la plainte déposée par l’administration américaine contre Facebook. Le 9 décembre, la Federal Trade Commission (FTC), la puissante agence américaine de concurrence et de protection des consommateurs, a déposé une plainte contre Facebook pour atteinte à la concurrence. Elle n’y va pas par quatre chemins : considérant que les réseaux sociaux constituent un nouveau marché, elle déclare Facebook en abus de position dominante. Elle ne réclame rien de moins que le démantèlement de Facebook en lui retirant Instagram et WhatsApp. (21/12, Le Monde)

* Dix Etats républicains, emmenés par le Texas, ont lancé mercredi un procès contre Google. Le géant américain est accusé d’avoir favorisé son propre système d’enchères publicitaires en ligne avec ses outils. Et d’avoir offert à Facebook un accès préférentiel à cette plateforme pour éviter que ce dernier ne développe un produit rival. (17/12, Les Echos)

* Le réseau social Facebook de Mark Zuckerberg lance une campagne de presse contre la nouvelle version de système d’exploitation d’Apple, iOS 14, qui l’empêche de vendre des publicités ciblées. (17/12, Le Monde)

* Face au Digital Services Act et au Digital Markets Act, la mobilisation des lobbyistes du secteur était prévisible et attendue. Mais certaines méthodes ont choqué. Google s’est ainsi retrouvé au cœur du scandale, après qu’un document interne a filtré dans la presse. (15/12, Le Figaro)

* Après des années à courir en vain après les infractions de Google, Facebook ou Amazon (dits les « Gafa ») dans les procédures interminables du droit européen de la concurrence,  l’Union européenne présente ainsi mardi son plan pour imposer enfin sa loi aux géants du numérique accusés d’abuser de leur pouvoir sans assumer leurs responsabilités. (15/12, 20 Minutes)

* Après Carrefour le mois dernier, la CNIL s’attaque aux GAFAM, et inflige de lourdes sanctions de 100 millions d’euros à Google et de 35 millions d’euros à Amazon pour des infractions à la législation sur les cookies. (10/12, ZDNet)

* C’est à prendre ou à laisser. Début 2021, WhatsApp va changer les conditions d’utilisation de ses services, et notamment la manière dont l’application traite les données personnelles des utilisateurs. Ces derniers devront donc prochainement valider les nouvelles « conditions et mises à jour de la politique de confidentialité ». S’ils s’y refusent, les services de WhatsApp ne leur seront plus accessibles, révèle The Independent relayé par Fredzone. La prochaine mise à jour de l’application va également stimuler le commerce et faciliter la mise en relation des utilisateurs avec un produit.  Les entreprises auront la possibilité de gérer, depuis les services d’hébergement de Facebook, les messages envoyés par les clients via WhatsApp.  (09/12, 20 Minutes)

* Un combat titanesque s’annonce. La Commission de la concurrence américaine (FTC) ainsi que les procureurs représentant 48 Etats et territoires du pays ont annoncé mercredi avoir porté plainte contre Facebook, qu’ils accusent d’abuser de sa position dominante et de ses coffres bien remplis pour évincer la concurrence. La FTC, qui avait déjà imposé une amende de 5 milliards de dollars à Facebook en 2019, réclame notamment le démantèlement du groupe, avec une scission d’Instagram et WhatsApp, racheté en 2012 et en 2014 par Facebook. (09/12, 20 Minutes)

* Google épinglé par l’administration pour la surveillance de ses employés. Une audition du géant du numérique est programmée le 12 avril prochain à San Francisco. Accusé de surveillance à l’encontre de ses employés militants, Google a deux semaines pour se défendre, d’après une décision rendue par une agence fédérale américaine mercredi. (03/12, 20Minutes)

* Pour Facebook, devenir un acteur incontournable de la numérisation des commerçants est devenu une priorité. Lundi, il a officialisé son intention d’acquérir la société américaine Kustomer, spécialiste de la gestion de la relation client. Kustomer permet aux entreprises de regrouper dans un flux unique toutes les questions et réclamations de leurs clients, qu’elles soient écrites par mail, par SMS, sur un réseau social ou via une messagerie instantanée. Selon le Wall Street Journal, Facebook s’apprête à investir 1 milliard de dollars pour acquérir cette société. (01/12, Le Figaro)

* Le gouvernement russe travaille sur une nouvelle loi visant à bloquer les réseaux sociaux étrangers sur son territoire. Le Kremlin justifie l’adoption d’une telle mesure par le caractère « discriminatoire » de ces réseaux sociaux (souvent américains) à l’égard des organes d’information russes opérant à l’étranger. Des sites tels que Facebook, Twitter et YouTube sont spécifiquement mentionnés dans les “notes explicatives” accompagnant le nouveau projet de loi, soumis la semaine dernière pour débat à la Douma, le Parlement russe. (27/11, ZDNet)

 * Les géants du numérique comme Facebook présentent un « risque considérable » en Europe en raison de leurs efforts pour lancer des monnaies numériques, a jugé ce vendredi un membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE). « S’ils ne sont pas bien régulés, les géants de la tech peuvent présenter un risque considérable d’un point de vue économique et social, et ils pourraient restreindre, plutôt qu’augmenter, le choix offert aux consommateurs », a déclaré Fabio Panetta lors d’un discours à Francfort dans le cadre d’une conférence de la Bundesbank. (27/11, Le Figaro)

 * Il faut s’attendre à une intense campagne de lobbying de la part des grandes plateformes, dont Google en tête, contre le Digital Service Act qui se prépare en Europe. Ce règlement vise à redéfinir le droit à la concurrence et donner des moyens d’action plus efficaces pour agir contre l’hégémonie des grandes plateformes en Europe, ainsi que des règles pour modérer plus efficacement les propos haineux en ligne. La firme de Mountain View n’entend pas capituler sans se battre face à la nouvelle législation qui impose une régulation plus forte des grands acteurs de la tech, et Google entend y mettre les moyens. (16/11, ZDNet)

* L’organisation du juriste autrichien Max Schrems, bête noire des grandes entreprises du numérique, dénonce la présence d’un identifiant unique dans chaque iPhone servant à pister le comportement des utilisateurs. (17/11, Le Monde)

* Des amendes qui arrivent trop tard et n’ont que peu d’effets. Des États membres qui légifèrent en ordre dispersé. Et des géants de la tech qui profitent de ces divisions. Face aux faiblesses de son arsenal de mesures contre les abus des Gafa, Bruxelles a décidé d’agir. Le 2 décembre prochain, trois textes structurants seront présentés par la Commission européenne : le Digital Services Act, le Digital Market Act et le plan d’action pour la démocratie européenne. (13/11, Le Figaro)

* En Inde, Facebook est enfin autorisé à se lancer dans le paiement en ligne. La messagerie WhatsApp va pouvoir offrir à 20 millions d’Indiens une fonction de transfert d’argent venant concurrencer celles de Google, Amazon, Walmart et Alibaba. (09/11, Le Monde)

 * Pour Facebook et Google, l’élection américaine peut déjà être qualifiée de réussite… tout du moins d’un point de vue strictement financier. Lors des dix premiers mois de l’année, les équipes de Joe Biden et de Donald Trump ont dépensé la somme cumulée de 192,3 millions de dollars (99,8 millions pour le premier, 92,5 millions pour le second) en publicités politiques sur Facebook, selon les données du groupe de Menlo Park. Soit plus du double par rapport à la dernière élection en 2016. (04/11, Les Echos)

* Facebook a enregistré une baisse de 2 millions d’utilisateurs quotidiens aux États-Unis et au Canada au troisième trimestre 2020. Une baisse significative pour le réseau social puisque ces deux marchés sont parmi les plus rémunérateurs pour Facebook. Pour autant, il a tout de même engrangé 21,47 milliards de dollars en 2020, soit une hausse de 22 % par rapport à 2019, dont 7,84 milliards de bénéfices nets. La campagne de boycott lancée par plusieurs annonceurs n’a donc eu qu’un impact limité sur les revenus nets de Facebook. (02/11, 20 Minutes)

* Le procureur général d’Australie, Christian Porter, a présenté vendredi le document de travail de référence que son ministère utilisera comme base pour son examen de la loi sur la protection de la vie privée. (01/11, ZDNet)

* La Commission européenne va réclamer aux plateformes numériques comme Facebook, Twitter ou Google la transparence sur la manière dont leurs algorithmes recommandent du contenu, afin de « protéger notre démocratie », a annoncé ce vendredi la vice-présidente de la Commission européenne Margrethe Vestager. « Nous ne pouvons pas laisser les décisions qui affectent l’avenir de notre démocratie être prises dans le secret de quelques conseils d’administration d’entreprises », a déclaré la Danoise lors d’un discours devant l’organisation AlgorithmWatch. (30/10, Le Figaro)

* Twitter, Facebook, Instagram… Mis en cause dans l’attentat contre Samuel Paty, les réseaux sociaux sont plus décriés que jamais. Face à de tels déferlements de haine, nombre d’utilisateurs décident de les quitter. Des départs annoncés à grands renforts… de posts ou de tweets. (30/10, Le Monde)

* La pub sur les réseaux sociaux reprend des couleurs. D’après les chiffres de Socialbakers, le troisième trimestre 2020 a permis à la publicité sur les réseaux sociaux de retrouver sa croissance d’avant crise sanitaire. Les dépenses sont en croissance de 56.4%. (30/10, ZDNet)

* Facebook veut faire de WhatsApp un outil incontournable pour le shopping. Le réseau social n’est toutefois pas très bavard à propos de la façon dont il compte procéder ni à quelle échéance ces améliorations vont être conduites au sein de l’appli. (23/10, 01Net)

* Instagram a-t-il failli dans le traitement des données personnelles de mineurs ? La filiale de Facebook est en tout cas visée par une enquête en Europe. La Commission irlandaise pour la protection des données (DPC) a en effet ouvert deux procédures distinctes le mois dernier après avoir reçu plusieurs plaintes. Selon ces dernières, des numéros de téléphone et adresses mail de jeunes de moins de 18 ans étaient accessibles de tous les utilisateurs sur le réseau. (19/10, Les Echos)

* La souveraineté numérique est un thème très présent lors de l’édition 2020 des Assises de la sécurité à Monaco. En accélérant comme jamais la transformation digitale de nos sociétés, la crise du Covid-19 a mis encore plus en lumière l’archi-domination du cloud et les outils américains en Occident. Plus de 70% des données européennes sont aujourd’hui stockées dans des clouds non-européens. (15/10, Le Figaro)

* La chasse aux gros gibiers numériques est lancée à Bruxelles. Dans le cadre du Digital Services Act (DSA), un vaste paquet législatif attendu pour la fin d’année, la Commission européenne est décidée à sérieusement hausser le ton contre les « gatekeepers », ces plateformes systémiques en mesure d’imposer leurs vues à tout un écosystème de par la place qu’elles y ont prise. Comme le rapporte le « Financial Times », un cortège d’entreprises se verraient ainsi soumettre un régime réglementaire bien plus strict que les autres. En clair : un traitement spécial pour contraindre les Gafa à modifier leurs pratiques et à céder du terrain à la concurrence. (12/10, Les Echos)

* Le gendarme français des données personnelles (CNIL) souhaite faire cesser l’hébergement de la plateforme de données de santé pour la recherche par Microsoft, au regard de l’annulation récente d’un accord entre l’Union européenne et les États-Unis, selon un document dont a eu connaissance vendredi l’AFP. (09/10, Le Figaro)

* Depuis des mois Facebook l’annonce. À terme, les trois messageries (Messenger, Instagram et WhatsApp) du groupe californien devraient être interopérables. Ce 30 septembre, la société annonce le premier mouvement de ce grand chambardement : Instagram intègre les fonctionnalités de Messenger ; et les deux applications peuvent désormais communiquer ensemble. (30/09, O1 Net)

* Le Conseil d’Etat a rejeté lundi 21 septembre le recours en référé déposé cinq jours plus tôt par un collectif à l’encontre du « Health Data Hub », s’inquiétant de voir des données de santé de Français hébergées par l’entreprise américaine Microsoft. (22/09, Le Monde)

* La populaire application TikTok, menacée d’interdiction aux Etats-Unis au nom de la sécurité nationale, va pouvoir continuer à être téléchargée dans le pays : Donald Trump a donné samedi 19 septembre son feu vert à un projet impliquant Oracle et Walmart. (20/09, Le Figaro)

* Des manipulations politiques qui sont ignorées ou traitées avec des mois de retards. Le site Buzzfeed a révélé, lundi 14 septembre, le contenu explosif d’un mémorandum publié sur les espaces de discussion interne de Facebook. Ecrit par Sophie Zhang, qui travaillait comme data scientist dans le service de Facebook chargé de lutter contre les comportements « inauthentiques » avant son licenciement à la fin d’août, le texte donne plusieurs exemples de situations anormales qui n’ont pas été suffisamment prises au sérieux par le réseau social, selon Mme Zhang. (15/09, Le Monde)

* Un projet de loi espagnol prévoit de considérer les applications de messagerie instantanée telles WhatsApp ou Telegram, comme des opérateurs téléphoniques. Cette nouvelle loi, qui devrait passer au Parlement d’ici à l’été 2021, répond aux demandes des opérateurs télécoms qui réclament une égalité de traitement fiscal avec les nouveaux acteurs de leur secteur. (14/09, Les Echos)

* Voilà une passe d’armes qui risque de faire trembler tous les géants de la tech américaine. Selon le « Wall Street Journal », l’Autorité irlandaise de protection des données personnelles demande à Facebook de suspendre ses transferts vers les Etats-Unis de données relatives à ses utilisateurs européens. (10/09, Les Echos)

* L’Inde accuse Facebook de mettre en péril sa démocratie. La firme américaine se voit reprocher par la gauche et la droite indiennes de manipuler l’opinion à des fins politiques. Elle a dû venir s’expliquer devant les députés, à New Delhi le 2 septembre. (09/09, Le Monde)

* Visés par de nouvelles taxes, les géants du numérique ont choisi de les répercuter sur leurs partenaires. Apple, Google et Amazon ont, ces derniers jours, annoncé des hausses des prix facturés pour certains de leurs services dans plusieurs pays, dont la France. Alors que le débat sur la fiscalité du numérique fait rage et que des Etats votent des prélèvements pour compenser la faible imposition locale de ces multinationales, celles-ci n’hésitent pas à riposter. (04/09, Le Monde)

* Zoom affiche des résultats records et s’envole en Bourse. La société américaine spécialiste des visioconférences voit son action bondir de 40 % à Wall Street. (01/09, Le Figaro)

* A défaut de vouloir payer pour les articles de presse qu’il diffuse sur ses plateformes, tel que souhaite l’imposer le gouvernement australien, Facebook a indiqué au contraire mardi qu’il était prêt à empêcher la publication de tout contenu émis par les médias australiens sur Facebook et Instagram. (01/09, Les Echos)

* Apple agace décidément Facebook. Et les prises de bec entre les deux mastodontes américains se multiplient. Dernier épisode en date : Facebook a expliqué jeudi, dans un post de blog , être contraint par Apple de modifier profondément la façon dont il identifie les utilisateurs d’iPhone. Une mesure qui réduira sa capacité à leur fournir des publicités personnalisées. Concrètement, lors du passage à iOS 14 (la prochaine version du système d’exploitation mobile d’Apple qui pourrait être mise à disposition du milliard d’utilisateurs d’iPhone dès la mi-septembre), Facebook cessera d’enregistrer via ses applications (Facebook, Instagram, WhatsApp) un identifiant publicitaire unique (l’IDFA) attribué par Apple à chaque appareil de sa gamme. (27/08, Les Echos)

* La pandémie de coronavirus et le confinement qui en a découlé semblent avoir inspiré Facebook. La société américaine a en effet intégré des nouvelles fonctionnalités pensées pour faciliter le shopping en ligne à ses différents réseaux sociaux. En mai dernier, Facebook avait déjà mis en place des outils pour aider les commerçants à vendre depuis la plateforme. Ces derniers pouvaient ainsi créer une page sur Facebook afin de mettre en avant leurs produits et articles, rendant les achats plus simples. En juillet dernier, ce fut au tour d’Instagram d’accueillir une nouveauté dédiée au shopping, un onglet Shop. (27/08, 20 Minutes)

* Facebook échoue à endiguer la multiplication de fausses informations sur la santé. C’est la conclusion de l’enquête menée par l’ONG Avaaz et publiée ce mercredi . D’après l’organisation, les réseaux de désinformation sur la santé de cinq pays – Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne et Italie – ont enregistré près de 3,8 milliards de vues sur Facebook entre mai 2019 et mai 2020. Ces « Fakes News » ont généré un pic de vues de 460 millions au mois d’avril . (21/08, Les Echos)

 * Selon le site américain Motherboard, les services secrets américains auraient mis la main sur des données de géolocalisation de smartphones. Ils auraient déboursé une certaine somme d’argent pour s’offrir ces informations récoltées par un courtier de données auprès d’applications populaires. (21/08, 20 Minutes)

* Ceux qui souhaitent utiliser un appareil Oculus seront bientôt obligés d’avoir un compte Facebook afin de se connecter à leur profil VR. A partir d’octobre, la société détenue par Facebook exigera de ses utilisateurs qu’ils se connectent via le réseau social et fusionnent tout compte Oculus existant avec un compte Facebook. A partir de janvier 2023, tous les comptes Oculus non fusionnés seront fermés. (19/08, ZDNet)

* L’association de défense de la vie privée Noyb, dont les recours en justice ont abouti cet été à l’annulation de l’accord sur le transfert des données personnelles entre l’Union européenne et les Etats-Unis, a annoncé lundi 17 août avoir déposé 101 recours, dans tous les pays de l’Union européenne, contre des sites qui continuent à transférer des données vers les Etats-Unis. (18/08, Le Monde)

* Facebook serait sur le point de fusionner sa messagerie avec celle d’Instagram. Durant le week-end, certains utilisateurs d’Instagram ont en effet vu s’afficher une fenêtre d’alerte leur indiquant qu’ils seraient bientôt en mesure de discuter avec leurs amis Facebook dans Instagram. Reste désormais à savoir si Facebook obligera les utilisateurs d’Instagram ne se servant pas de Facebook pour s’identifier, à se connecter ce compte pour continuer d’accéder à la messagerie instantanée. (17/08, 01Net)

* Une nouvelle division baptisée «Facebook Financial» sera chargée de la stratégie et de la gestion de tous les services financiers ou de paiement. Facebook s’est distancé au printemps du projet de devise numérique Libra qu’il avait lancé, mais le géant des réseaux sociaux ne renonce pas à ses ambitions dans les services de paiement, essentiels à ses clients, les annonceurs. (11/08, Le Figaro)

* Tiktok s’est attiré beaucoup d’attention de la part des responsables politiques et les autorités de protection des données personnelles ne sont pas en reste. La CNIL vient de confirmer une information de Bloomberg indiquant qu’une investigation était encours sur l’application suite à une plainte déposée par un utilisateur au mois de mai. (11/08, ZDNet)

* Le gendarme Américain (FTC) de la concurrence a lancé une enquête contre le réseau social Twitter pour avoir utilisé les numéros de téléphone de ses utilisateurs à des fins publicitaires. Twitter risque une amende de 150 à 250 millions de dollars. (04/08, Les Echos)

* Google mise un peu plus sur la maison connectée. ADT, une société de Floride spécialiste des systèmes d’alarmes va intégrer dans son offre les produits Nest, filiale d’Alphabet. Google prend de son côté 6 % d’ADT pour 450 millions de dollars. (03/08, Les Echos)

 * Facebook surmonte extraordinairement bien un boycott de plusieurs grands annonceurs dans le contexte d’un effondrement de la croissance mondiale. Le modèle de publicités ciblées, perfectionné par les différents réseaux sociaux du groupe, lui permet même au second trimestre de doubler ses profits. (31/07, Le Figaro)

* En faisant l’acquisition de l’application Instagram en avril 2012, Facebook a-t-il cherché à neutraliser un concurrent qui menaçait de lui faire de l’ombre ? C’est ce que soupçonne la commission judiciaire du Congrès américain, qui a cuisiné durant près de cinq heures jeudi les patrons de Facebook, Alphabet, Apple et Amazon sur leurs possibles pratiques anticoncurrentielles. Dans la foulée, la chambre basse a rendu publics plusieurs documents internes à Facebook, qu’elle a obtenus durant son année d’enquête. Ces échanges, par e-mail ou par tchat, apportent un éclairage sur les conditions de ce rachat qui a contribué à faire de Facebook l’un des géants des réseaux sociaux. (30/07, Le Figaro)

* Le mois de juillet n’est pas un bon mois pour Twitter. Deux semaines après avoir été la cible d’un piratage de grande envergure, permettant aux hackers d’usurper l’identité de personnalités publiques (Bill Gates, Barack Obama, Elon Musk, etc.) pour diffuser une arnaque à la cryptomonnaie, le réseau social est accusé de ne pas veiller au respect de la vie privée de ses utilisateurs en interne. Le média américain Bloomberg affirme en effet dans un nouveau rapport que les employés de Twitter auraient pour habitude d’espionner les comptes de célébrités grâce à des outils mis à leur disposition pour apporter un support aux utilisateurs de la plateforme. (29/07, 20 Minutes)

* Facebook se préoccupe de la vie privée de ses salariés. Le réseau social américain a porté plainte devant la Cour de justice de l’Union européenne parce qu’il estime que la Commission lui pose des questions trop larges, donc trop intrusives, a indiqué lundi soir l’entreprise. (28/07, Le Figaro)

* Notre usage des smartphones pourrait-il en dire plus sur notre personnalité que nous ne le supposons ? Telle est du moins la conclusion d’une étude récente de l’université de Princeton, selon laquelle les données recueillies sur nos smartphones pourraient être exploitées pour prédire quatre des cinq traits majeurs de personnalités pris en compte par le modèle de pyschologie des Big Five. (28/07, ZDNet)

* Slack attaque Microsoft à Bruxelles pour pratiques anticoncurrentielles. La messagerie professionnelle collaborative reproche au géant de Redmond de profiter de sa position de force sur le segment professionnel pour imposer son service rival Teams en l’associant à sa suite bureautique Office 365. (22/07, Les Echos)

* Adulé par les adolescents et les jeunes adultes, le réseau social TikTok est de nouveau sous le feu des projecteurs, après les dernières accusations portant sur les données qu’il collecterait au travers de ses applications mobiles. Déjà condamné aux Etats-Unis par la Federal Trade Commission (FTC), le régulateur américain du commerce, à une amende de 5,7 millions de dollars (4,98 millions d’euros) en 2019 pour sa gestion des données des utilisateurs de moins de 13 ans, il a également été placé sous le radar des instances européennes, en juin. (21/07, Le Monde)

* La Commission européenne s’inquiète d’une probable distorsion de la concurrence dans le secteur des assistants vocaux des GAFA.  Alexa, Google Assistant et Siri sont suspectés par l’institution de menacer la libre concurrence. C’est pourquoi une enquête « sur les pratiques anticoncurrentielles dans le secteur des biens et services de consommation liés à l’Internet des objets dans l’Union européenne » a été lancée, relaye PhonAndroid. (17/07, 20 Minutes)

* La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a annulé, jeudi 16 juillet, l’accord dit « Privacy Shield » (« bouclier de protection des données ») qui permet aux entreprises du numérique de transférer légalement les données personnelles de citoyens européens aux Etats-Unis. Ce dispositif est utilisé par la quasi-totalité des grandes entreprises américaines pour traiter les données personnelles (identité, comportement en ligne, géolocalisation…) de leurs utilisateurs européens. (16/07, Le Monde)

* En Inde, la loi sur les données personnelles est une aubaine pour les GAFA. Laxiste, la législation sur les données personnelles permet aux entreprises et aux pouvoirs publics de collecter puis de traiter ces informations à leur guise. (15/07, Le Figaro)

* Google a reçu une amende record de 600 000 euros de l’autorité de protection des données (APD), l’équivalent belge de la Cnil, pour ne pas avoir respecté les règles européennes sur le “droit à l’oubli” d’une personne en ligne. (15/07, ZDNet)

* L’entreprise Clearview AI spécialisée dans la reconnaissance faciale, fait l’objet d’une enquête conjointe des autorités britannique et australienne de protection des données sur ses pratiques en la matière, ont annoncé les deux organismes jeudi 9 juillet. (10/07, Le Monde)

* C’est un audit sans appel qui tombe au plus mauvais moment pour Facebook. En plein boycott des annonceurs, qui lui demandent de lutter davantage contre le racisme, l’entreprise a publié mercredi les résultats d’une longue enquête. Cet audit indépendant conclut que le réseau social sert de « caisse de résonance » à l’extrémisme, et que les décisions laxistes de Facebook sur la modération des contenus haineux constituent « un recul notable pour les droits civiques ». (08/07, 20 Minutes)

* Le géant des médias sociaux Facebook a révélé mercredi un nouvel incident concernant la vie privée des utilisateurs. L’entreprise a déclaré qu’elle continuait à partager les données des utilisateurs avec environ 5 000 développeurs, même après l’expiration de l’accès à leur application. (02/07, ZDNet)

* L’ONG Privacy International continue sa campagne contre les sites Internet qu’elle estime peu scrupuleux avec les données personnelles sensibles de leurs visiteurs. Elle a ainsi déposé, vendredi 26 juin, auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) française, une plainte contre le site Doctissimo, l’accusant de plusieurs infractions au règlement général sur la protection des données (RGPD) européen. (01/07, Le Monde)

* Le navigateur Edge à base de Chromium provoque la colère, justifiée, de certains utilisateurs. Des membres de la communauté de Reddit se sont aperçus que, après l’installation automatique de Edge, le programme allait récupérer des données personnelles et de navigation chez ses petits camarades Firefox ou Chrome présents sur la machine et ce, sans demander l’avis de quiconque. (30/06, 01Net)

* Il est rare qu’une entreprise prévienne les journalistes moins de vingt minutes avant une prise de parole publique de son PDG. Les annonces de Mark Zuckerberg, vendredi 26 juin, à 20 heures, en direct sur sa page Facebook, montrent l’urgence de la situation et la fébrilité du réseau social. Le fondateur de la firme tentait de contrer l’essor d’un boycottage parmi de grands annonceurs comme Unilever ou Verizon. Ces multinationales ont mis « en pause » leurs dépenses publicitaires sur Facebook au moins jusqu’à fin juillet, estimant que la plate-forme n’en fait pas assez contre les discours de haine, en plein mouvement Black Lives Matter de défense des droits des Noirs. (29/06, Le Monde)

* L’ancien monde du droit de la concurrence serait-il dépassé par l’économie du numérique ? C’est en tout cas ce que laissent entendre les députés Daniel Fasquelle (LR) et Valéria Faure-Muntian (LREM), co-rapporteurs d’une mission d’information sur les grandes plateformes numériques structurantes. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer, puisque l’Autorité de la Concurrence avait elle-même annoncé, en début d’année, renforcer son expertise sur l’économie numérique. Déplorant les rachats successifs effectués par les Gafam, notamment Google et Facebook, sur des entreprises naissantes, les co-rapporteurs de la mission considèrent que le temps est venu de contrôler plus en amont ces opérations d’acquisition. (29/06, ZDNet)

* La plate-forme Twitch boycottée pour dénoncer le manque de mesures contre le harcèlement. Depuis plusieurs années, le service de streaming de jeux vidéo est accusé de ne pas suffisamment réagir face aux cas de harcèlement qui se déroulent sur sa plate-forme. (24/06, Le Monde)

 * La Cour fédérale allemande, plus haute juridiction du pays, a ordonné mardi au géant mondial des réseaux sociaux Facebook de cesser de collecter automatiquement et sans accord spécifique les données des utilisateurs de ses applications comme Whatsapp ou Instagram. C’est la fin d’une longue bataille judiciaire et une défaite cinglante pour la firme de Mark Zuckerberg. (23/06, Les Echos)

* La loi Avia contre la haine en ligne portée par la députée la République en marche (LRM) de Paris, Laetitia Avia, largement retoquée par le Conseil constitutionnel. Les obligations pesant sur les réseaux sociaux de retirer en vingt-quatre heures les contenus illégaux n’ont pas été jugées compatibles avec la liberté d’expression. (18/06, Le Monde)

* Coronavirus : trop «intrusive», l’application de traçage suspendue en Norvège. Pour l’autorité norvégienne de protection des données, les risques d’atteinte à la vie privée que fait courir l’application sont trop importants par rapport aux bénéfices qu’elle apporte. (16/06, Le Figaro)

* Le service de messagerie instantanée de Facebook va donner la possibilité à ses utilisateurs brésiliens d’envoyer et recevoir de l’argent via son application « aussi facilement qu’en envoyant un message ». Le Brésil est le deuxième marché le plus important pour Whatsapp, derrière l’Inde. Ces paiements seront traités par Facebook Pay, le système de paiement lancé par le géant de Menlo Park en novembre dernier. (16/06, Les Echos)

* Apple estimait que l’adresse IP, le métier, l’identifiant publicitaire, l’indicatif postal ou encore la géolocalisation des utilisateurs n’étaient pas des données “personnelles”. Après quatre années de procédure dont l’association UFC-Que Choisir est à l’origine, Apple est condamné en France pour clauses abusives dans les conditions générales d’iTunes, la plateforme de téléchargement de musique d’Apple. L’entreprise est condamnée à verser 30 000 € pour le préjudice à l’intérêt collectif des consommateurs et les frais de justice. (16/06, ZDNet)

* Facebook refuse de partager les revenus publicitaires avec la presse. Le géant américain justifie son refus par le fait que l’information « ne génère pas de valeur à long terme » pour ses métiers. Le monde entier et notamment la France observent le bras de fer australien entre les médias et ces deux géants du Net. (15/06, Les Echos)

* Est-ce le rachat de trop ? L’autorité de la concurrence britannique a décidé vendredi soir de suspendre l’opération de rachat de la banque de gifs Giphy par le réseau social Facebook«L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) examine si cette situation entraîne une diminution sensible de la concurrence sur un ou plusieurs marchés au Royaume-Uni», a indiqué l’autorité dans un communiqué. (15/06, Le Figaro)

* D’après une étude de Signs, les GAFAM collectent des tonnes de données sur chaque utilisateur, leur permettant de s’enrichir toujours plus. L’objectif de l’étude est de découvrir tout ce que Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft savent sur leurs utilisateurs. Un seul mot : données. Chaque entreprise détient beaucoup de données concernant ses utilisateurs : nom, numéro de téléphone, adresse électronique, etc. (08/06, ZDNet)

* Une vidéoconférence organisée par LinkedIn sur le thème des inégalités raciales a dérapé, ce mercredi, selon le site américain The VergeAu cours de la réunion, certains employés du groupe ont utilisé la fonction de commentaire anonyme du chat vidéo pour proférer des commentaires « épouvantables » dans la fenêtre de discussion. (06/06, 20 Minutes)

* Une enquête est ouverte concernant un groupe Facebook réservé aux forces de l’ordre sur lequel ont été échangés de nombreux propos haineux, racistes, sexistes ou homophobes. Les juges peuvent également exiger de connaître l’identité des auteurs de ces propos et des 8000 membres potentiels du groupe. Encore faut-il que le géant américain accepte de coopérer. (05/06, Le Figaro)

* Le temps passé sur Internet et les réseaux sociaux a explosé pendant le confinement. Selon les données de Médiamétrie publiées jeudi, les Français ont passé en moyenne trois heures par jour sur la toile au mois d’avril. C’est 46 % de plus qu’en avril 2019. Les réseaux sociaux plébiscités. Les géants américains du web, rassemblés sous l’acronyme de Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), en ont profité pour asseoir leur domination : Google, avec 39 millions de visiteurs quotidiens, Facebook (31 millions) et YouTube, qui appartient à Google (22), sont sur le podium des sites les plus visités tous les jours. Suivent immédiatement les autres réseaux sociaux et messageries instantanées avec WhatsApp, propriété de Facebook (16 millions), Snapchat (15) et Instagram, autre propriété de Facebook (13 millions de visiteurs uniques quotidiens). (04/06, Les Echos)

* Le service de visioconférence Zoom bat tous ses records et vaut près de 60 milliards de dollars en Bourse. Le groupe vient de réaliser le meilleur trimestre de son histoire, avec un chiffre d’affaires de plus de 328 millions de dollars et un bénéfice net de 27 millions. En dépit de nombreuses polémiques liées au manque de sécurité de son service, Zoom continue de convaincre Wall Street. (03/06, Les Echos)

* Une action collective a été intentée contre Google ce mardi. Le géant technologique est accusé d’envahir la vie privée de millions d’utilisateurs à leur insu en suivant leur utilisation d’Internet, même lorsqu’ils ont activé la navigation privée. La plainte, déposée auprès du tribunal de district de Californie du Nord, affirme que Google suit les données de navigation des utilisateurs et d’autres informations d’identification par le biais de Google Analytics, de Google Ad Manager et de divers autres plug-ins d’applications et de sites web, tels que les applications Google sur les appareils mobiles ou le bouton de connexion Google pour les sites web, et ce quel que soit le mode de navigation choisi. (03/06, ZDNet)

* La mainmise des données santé en France par Microsoft inquiète Edward Snowden. Il ne cache pas son indignation en apprenant l’alliance entre la future plateforme de santé française (appelée “Health Data Hub”) et Microsoft, qui est devenu le premier acteur du Cloud public à recevoir la certification hébergeur de données de santé. La Cnil recommande donc que la plateforme des données de santé assure un hébergement et un traitement des données sur le territoire de l’Union européenne. (20/05, ZDNet)

* Facebook Shops, c’est l’objectif officiel avancé par Facebook pour lancer sa nouvelle fonctionnalité aux Etats-Unis.  Mais cela va surtout lui permettre de s’imposer sur le marché du e-commerce. C’est un outil gratuit pour créer facilement une boutique en ligne et présenter une sélection de produits à partir de son compte Facebook ou Instagram. Le service client est assuré via Messenger, WhatsApp ou Instagram Direct. (20/05, 01Net)

* L’enquête américaine sur Google avance. Selon plusieurs médias, le Département de la Justice prépare une plainte formelle, qui pourrait être déposée cet été. Le géant est soupçonné d’avoir violé les lois antitrust, notamment en favorisant ses propres services au détriment de concurrents sur son moteur de recherche. (17/05, Les Echos)

* Le roi du GIF a désormais un nouveau propriétaire. Giphy, le principal éditeur et fournisseur de ces images animées qui ponctuent les échanges sur de nombreuses applications, a été racheté par Facebook, ont officialisé ce vendredi les deux compagnies. Le montant de la transaction s’élève à 400 millions de dollars, selon le site américain Axios. Rien ne devrait changer dans un premier temps pour les centaines de millions utilisateurs qui viennent piocher chaque jour des images animées sur la plate-forme. Mais à terme ? L’immense catalogue de Giphy abreuve les différents services de Facebook (Instagram, Messenger, Whatsapp) mais aussi Twitter, Pinterest, Slack ou Reddit, qui voient du même coup leur vivier de GIF passer sous pavillon concurrent. (15/05, Les Echos)

* Après avoir été accusée d’espionnage au profit de la Chine, l’application TikTok est désormais taxée de laxisme en ce qui concerne l’encadrement de ses jeunes utilisateurs. Le réseau social se trouve de nouveau sous le feu des critiques outre-Atlantique. Un groupe d’organisations de défense de la vie privée doit ainsi déposer ce jeudi une plainte auprès du régulateur américain, alléguant que l’application, très populaire auprès des jeunes, viole la vie privée de la jeunesse en ligne. (14/05, ZDNet)

* Quatre associations de lutte contre les discriminations ont assigné lundi Twitter devant le tribunal judiciaire de Paris, jugeant que le réseau social manquait de manière «ancienne et persistante» à ses obligations en matière de modération des contenus, selon un document transmis mardi à l’AFP. «Face à une augmentation de 43% des contenus haineux sur Twitter pendant la période du confinement, l’UEJF, SOS racisme et SOS homophobie agissent en référé contre Twitter pour non-respect de son obligation légale de modération», ont-elles expliqué dans un communiqué. Selon une étude menée par leurs soins du 17 mars au 5 mai, «le nombre de contenus racistes a augmenté de 40,5% (sur la période), celui des contenus antisémites de 20% et celui des contenus LGBTphobes de 48%». (12/05, Le Figaro)

* IOS 13.5 continue à affiner ses fonctions médicales. La version bêta du système d’exploitation propose à l’utilisateur le partage automatique de sa fiche médicale en cas d’appel d’urgence. Concrètement, les informations qu’elle contient seront transmises au 911, le service des secours américain. Pour l’instant, cette option n’a pas été confirmée pour l’Europe. Parfois méconnue, la fiche médicale est accessible depuis l’écran verrouillé de n’importe quel iPhone.  iOS 13.5 proposera aussi le célèbre système de « contact tracing » conçu en collaboration avec Google, mais qui ne sera pas utilisé en France par l’application StopCovid. (07/05, 01Net)

* Comme Google mardi soir, Facebook rassure ses actionnaires en annonçant qu’au mois d’avril la chute de la publicité observée en mars s’est interrompue. Plus que les performances financières du géant des réseaux sociaux de janvier à mars, ce que Wall Street attendait avec impatience était la tendance depuis la mi-mars, date du début du confinement de la plupart des utilisateurs de ses applications. (30/04, Le Figaro)

* L’agence américaine de protection des consommateurs accusait le réseau social Facebook d’avoir trompé ses utilisateurs sur leur capacité à contrôler leurs informations personnelles. Il va donc devoir payer. L’amende record de cinq milliards de dollars imposée l’été dernier par l’agence américaine de protection des consommateurs (FTC) à l’entreprise pour ne pas avoir su protéger les données personnelles de ses utilisateurs, a été validée jeudi par un juge. La décision a été qualifiée vendredi « d’historique » par le président de cette agence, Joe Simons. C’est après l’éclatement en mars 2018 du scandale des fuites de données vers la firme britannique Cambridge Analytica, qui travaillait pour la campagne de Donald Trump en 2016 et a détourné les données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde, que la FTC avait ouvert une enquête. (25/04, 20 Minutes)

* La société de cybersécurité CyberNews a découvert la présence d’une centaine d’applications malveillantes sur le Play Store. Développées par un seul et même réseau, ces applications téléchargées plus de 69 millions de fois cachent bien leur jeu. Derrière leur apparence d’apps de beauté, utilitaires et de divertissements se cachent en réalité des sangsues qui siphonnent les données personnelles de leurs utilisateurs. Notamment des photos, vidéos et localisation afin de les revendre à des annonceurs ou à des courtiers de données. Elles pouvaient également installer des logiciels malveillants à l’insu des utilisateurs. (24/04, 20 Minutes)

* Confinement oblige, la plateforme Snapchat a vu son utilisation quotidienne monter en flèche au cours du premier trimestre. Conséquence, les coûts d’infrastructure du réseau social ont également explosé. Ses dirigeants ont également exprimé leur optimisme quant à la poursuite de la croissance de ses revenus. Selon son PDG, la base d’utilisateurs de Snap est particulièrement attrayante pour les annonceurs car « notre public est particulièrement bien placé pour aider les entreprises à se remettre » de la crise actuelle. (23/04, ZDNet)

* C’est une révélation très gênante pour Amazon : des employés du leadeur mondial de l’e-commerce ont accédé à des données sur les ventes de produits commercialisés sur sa plate-forme par des vendeurs tiers, avant de lancer des articles concurrents sous des marques d’Amazon. Amazon dispose donc d’informations concernant des produits concurrents. Ces informations ont aidé Amazon à positionner une offre concurrente. Les faits, exposés par le quotidien américain Wall Street Journal, jeudi 23 avril, contredisent le discours toujours tenu par l’entreprise de Jeff Bezos. L’affaire accrédite certains soupçons des autorités de la concurrence. (23/04, Le Monde)

* Facebook investit 7,5 milliards de dollars (6,9 milliards d’euros) pour prendre 10 % de Jio Platforms Limited, une filiale du conglomérat indien Reliance Industries Limited. Facebook tente d’approfondir l’implantation de son réseau social et de sa filiale WhatsApp dans cette nation de 1,3 milliard d’habitants. L’entrée au capital de Jio est à la confluence de deux ambitions stratégiques. D’abord, la volonté de se développer dans le commerce, comme couche supplémentaire de valorisation de ses réseaux sociaux. Au-delà des synergies industrielles, le partenariat avec Reliance Industries présente pour Facebook un intérêt supplémentaire, et plus politique. En 2018, le gouvernement a sommé WhatsApp de davantage lutter contre les rumeurs et les fausses informations, suite à des messages de haine ayant entraîné des lynchages. Cela a poussé la plateforme à, notamment, limiter le nombre de destinataires d’un transfert de messages. Plus récemment, le gouvernement a voté une loi interdisant les cryptomonnaies, qui a barré la route à Libra, le projet de monnaie numérique de Facebook.  (22/04, Le Monde)

* L’Australie vient de prendre la tête des pays qui tentent de réguler l’activité des géants du Net, et plus particulièrement de réduire le déséquilibre entre ceux-ci et les entreprises de presse. Josh Frydenberg, le ministre des Finances, a annoncé que le gouvernement comptait faire payer Facebook et Google pour les articles de presse qu’ils diffusent sur leurs plateformes. Et dont ils tirent de copieux revenus. (20/04, Les Echos)

* Selon Tech Crunch, Google veut nouer des partenariats avec divers établissements bancaires pour lancer une carte bancaire. Contrairement à Apple Card, qui est une carte de crédit, il s’agirait là d’une carte de débit. Elle fonctionnerait de concert avec l’application Google Pay et on pourrait l’associer à un compte bancaire pour effectuer des paiements. Cette carte s’appuiera probablement sur le réseau Visa, mais on ne sait pas encore quand elle sera disponible, ni dans quels pays. (20/04, 01Net)

* Des chercheurs ont présenté ce lundi aux Etats-Unis une carte du coronavirus se basant sur des données recueillies sur Facebook et Google, pour mieux surveiller la propagation de la pandémie. La carte est en train d’être étendue à d’autres pays avec l’aide de chercheurs de l’Université du Maryland. Grâce à sa communauté regroupant des milliards de personnes à travers le monde, Facebook est dans une position unique. Les chercheurs de Carnegie Mellon s’appuient également sur des données anonymisées en provenance de Google et d’autres partenaires sur les symptômes ressentis ainsi que sur les recherches effectuées par les internautes. Cela leur permettra de « surveiller les évolutions au fil du temps » et donc « d’anticiper l’activité du Covid-19 plusieurs semaines à l’avance », affirme le communiqué de l’université. (20/04, 20 Minutes)

* Des comptes baptisés « ficha » (se taper l’affiche en verlan) diffusent depuis le début du confinement des photos et vidéos intimes de jeunes filles, souvent mineures, sans leur consentement. « Près de 50 signalements ont déjà été effectués auprès de Snapchat », indique à « 20 Minutes » la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa. Depuis le début du confinement dû à l’épidémie de coronavirus, cette nouvelle forme de revenge porn et de slut shaming a déferlé sur Snapchat et sur la messagerie cryptée Telegram. (09/04, 20 Minutes)

* Facebook lance Tuned, un réseau social privé pour les couples aux Etats-Unis. Lancée en pleine période de confinement, cette nouvelle application est censée devenir un « espace privé » pour les couples sur Internet. Elle sera gratuite et il ne semble pas nécessaire de détenir un compte Facebook pour pouvoir en bénéficier, selon le site The Information, cité par Phonandroid. En revanche, les utilisateurs devront accepter la politique de collecte des données de Facebook. Pour l’heure, l’application est encore en phase de test et n’est donc disponible qu’aux Etats-Unis sur iOS. (09/04, 20 Minutes)

* Presque 60% des fausses informations sur la pandémie au COVID-19 ayant été dénoncées comme des fausses nouvelles continuent de circuler sur les réseaux sociaux. Une étude de l’université d’Oxford donne des précieuses indications à ce sujet. Pour ce faire, les chercheurs se sont penchés sur un échantillon de 225 fausses nouvelles labellisées comme telles par les journalistes et autres vérificateurs de nouvelles (« fact-checkers »). Les résultats jettent une lumière inédite sur l’efficacité réelle des stratégies des réseaux sociaux mises au point contre les fausses nouvelles. Les moins bons résultats sont enregistrés par Twitter. Pas moins de 59% des « fake news » pourtant vérifiées continuent de circuler sur le réseau social sans être affublées de l’avertissement prévu aux utilisateurs. C’est bien pire que sur YouTube (27% continuent à y circuler sans être étiquetées) et Facebook (24%). Whatsapp n’est pas épargné. « Il est surprenant qu’autant de faits dont il a été démontré qu’ils sont faux continuent de circuler en ligne » sans être labellisés comme tels, s’est étonné un des auteurs de l’étude, Philip N. Howard, directeur de l’Internet institute d’Oxford. (08/04, Le Figaro)

* La star montante des applications plonge dans la tourmente. Taiwan, le Canada mais aussi l’Australie ou encore Space X, la Nasa et certains états américains ont annoncé interdire l’utilisation du service de visioconférence Zoom. Les écoles sont également priées de trouver un moyen alternatif d’assurer les cours à distance. En cause, les craintes grandissantes concernant la confidentialité et la sécurité de l’application. (07/04, Les Echos)

* Depuis le 3 avril, Google met à disposition certaines données de géolocalisation, pour aider au suivi de la pandémie de Coronavirus. Le géant du Net distribue avec parcimonie ses informations. La fréquentation des boutiques et des lieux de divertissement (cinéma, musée, théâtre) a chuté de 88% à la mise en place du confinement, celle des parcs a chuté de 82% et de 87% pour les transports publics. Les magasins d’alimentations et les pharmacies ont eux connu un pic de fréquentation mi-mars, à l’annonce des premières mesures de confinement, avant d’enregistrer une baisse de 72% des visites. En revanche, les lieux de travail (enregistré comme tels par les utilisateurs des services de Google) n’ont vu leur fréquentation ne baisser que de 56%. Seuls les lieux de résidence marquent une progression de 18%. La Corse et l’Ile de France sont les deux régions dans lesquelles le taux de fréquentation des lieux de résidence a le plus augmenté sur la période en hausse respectivement de 21% et 20%, contre 18% pour la moyenne nationale. A l’échelle européenne, les écarts sont plus importants. Les Italiens sont plus confinés que les Allemands. (06/04, Le Figaro)

* Google va publier certaines données de géolocalisation dont il dispose. Le groupe explique vouloir « aider les responsables de la santé publique à lutter contre le COVID-19 ». Les rapports publiés par le groupe permettent d’évaluer les changements dans les habitudes de déplacement, par pays ou par région. Ces informations, disponibles depuis 8 heures ce vendredi matin, devraient fournir de précieux renseignements sur les mouvements des populations, et surtout, sur la fréquentation de différentes catégories d’endroit. Ces rapports seront publiés dans 131 pays, pour commencer. La granularité des informations collectées par Google est suffisamment fine pour lui permettre de déterminer si la fréquentation des parcs et jardins a baissé, ou si celles de pharmacie et des commerces d’alimentation a progressé, pendant une période donnée. Quelques interrogations : c’est le moyen de prendre conscience de l’importance des données collectées par ces groupes, qui disposent désormais d’un niveau d’information sur la population parfois supérieure à celui d’un Etat. C’est aussi l’occasion pour chacun de s’interroger sur la nature des informations qu’il accepte de partager pour bénéficier de tel ou tel service. (03/04, Le Figaro)

* Même dans une société ultra connectée, la création d’une application pour tracer l’évolution de la pandémie de coronavirus fait grincer des dents. 37 millions de Français échangent une partie de leur vie sur Facebook, d’autres ont donné le numéro de leur carte bleue à Amazon, les Parisiens adorent être géolocalisés par Waze pour éviter les bouchons du vendredi soir. Selon Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, une application de « tracking » « ne sera pas mise en œuvre, ce n’est pas dans notre culture ». (02/04, Le Figaro)

* Le droit à l’oubli ne s’étend pas au-delà des frontières de l’Europe. C’est le sens de la décision rendue ce vendredi par le Conseil d’Etat, qui a donné raison à Google face à la Cnil. Le géant américain a obtenu l’annulation d’une délibération du gardien français de la vie privée, qui l’avait condamné en 2016 à une amende de 100.000 euros pour avoir limité le droit à l’oubli aux seules versions européennes de son moteur de recherche. (27/03, Les Echos)

* L’adoption soudaine du télétravail a poussé des centaines de milliers de salariés à trouver des solutions pour maintenir un contact avec leurs collègues et leur hiérarchie. Nombreux sont ceux à s’être tourné vers une solution de vidéo comme Zoom, une application de réunion vidéo, qui a vu son utilisation grimper en flèche ces dernières semaines. L’application IOS d’appels vidéo utilise une API de Facebook et envoie des statistiques d’utilisation à ce dernier, même lorsque l’utilisateur ne possède pas de compte sur ce réseau social. (27/03, 01Net)

* Créée par le fondateur de la célèbre application de vidéo en direct Meerkat, Houseparty est désormais l’un des outils privilégiés des Français en période de confinement soucieux de conserver des liens entre amis. L’application, comptant plus de 20 millions d’utilisateurs, est critiquée quant à sa politique de confidentialité. Sur BFMTV , Suzanne Vergnolle doctorante en droit à l’Université Paris-II-Panthéon-Assas met cependant en garde : le service est « libre d’utiliser le contenu de toutes les communications passées via ses services, dont toute idée, invention, concept ou techniques […] cela implique que les conversations personnelles, ou au sujet d’une idée de start-up, sont à éviter ». (26/03, Les Echos)

* Avec la crise économique, la majorité des entreprises coupent dans leurs budgets annonceurs. Le temps passé sur Facebook et Google explose mais les deux géants de la publicité n’arrivent pas à monétiser cette attention supplémentaire. Le géant de la recherche en ligne souffre notamment de la déroute du secteur du tourisme, qui représente 10 à 15 % de ses revenus publicitaires. (25/03, Les Echos)

* Les fronts juridiques se multiplient pour Google, sommé de justifier la légalité de ses pratiques concernant la vie privée des utilisateurs. La société Brave, qui édite un navigateur concurrent de Chrome, a porté plainte ce lundi devant la CNIL irlandaise. Elle estime que l’utilisation faite en interne par Google des données personnelles des utilisateurs est contraire aux règles européennes (RGPD). (16/03, Les Echos)

* Mozilla vient de publier la version 74 de son navigateur Firefox. Cette nouvelle mouture apporte une série de nouveautés, à commencer par la gestion des extensions installées par les applications tierces. Firefox 74 intègre par ailleurs la fonction Facebook Container, que Mozilla proposait jusqu’alors sous la forme d’une extension. Cette nouveauté intégrée érige un barrage entre le site Facebook et les autres, de sorte que le réseau social ne peut pas suivre les internautes à la trace. (11/03, 01Net)

* Des VPN et des applications de blocage de publicités proposées par Sensor Tower auraient été utilisés pour recueillir des données d’utilisateurs. Les programmes en question ont été téléchargés plus de 35 millions de fois sous Android ou iOS, révèle BuzzFeed News ce lundi. L’espionnage s’est fait à l’insu des victimes : les applis ne précisent à aucun moment leur lien avec Sensor Tower, ni le fait qu’elles communiquent les données au spécialiste des analyses numériques. L’opération se fait grâce aux certificats racines que le logiciel demande aux utilisateurs d’installer. L’outil permet à l’éditeur d’accéder à tout ce qui passe par le smartphone des personnes concernées. (11/03, 20 Minutes)

* Poids lourd mondial du ciblage publicitaire, l’entreprise française Criteo ferait l’objet d’une enquête de la CNIL. L’autorité donnerait suite à une plainte déposée contre Criteo par l’ONG britannique Privacy International en 2018. L’organisation avait décidé de poursuivre sept sociétés dans le domaine de la publicité en ligne, les accusant de violer la vie privée des internautes et d’enfreindre le RGPD. La CNIL emboîterait le pas à deux autres autorités européennes de protection des données : les Irlandais se penchent actuellement sur le cas de Quantcast et les Britanniques sur celui de courtiers en données (data brokers) et de spécialistes de l’évaluation des risques clients (credit rating agencies) dont Acxiom, Experian et Equifax. (10/03, 01Net)

* L’autorité de protection des données australienne a attaqué Facebook lundi, pour avoir failli à ses obligations en matière de vie privée des internautes lors du scandale Cambridge Analytica, cette société qui a exploité les données personnelles de millions d’utilisateurs du réseau social au profit de la campagne de Donald Trump et de celle du Brexit. «Nous estimons que la façon dont Facebook est conçu a empêché ses utilisateurs de choisir librement la façon dont leurs informations personnelles ont été diffusées», a déclaré dans un communiqué la commissaire de l’OAI Angelene Falk. (09/03, Le Figaro)

* Les conversations privées sur WhatsApp ne le sont peut-être pas vraiment… Plusieurs médias ont révélé ces derniers jours un vaste scandale lié à la vie privée de centaines de milliers d’utilisateurs de la messagerie appartenant à Facebook. Des moteurs de recherche, et notamment Google ou Bing, référenceraient les informations de certaines conversations échangées sur la messagerie chiffrée. Pour partager l’accès à un groupe de discussion Whatsapp, les utilisateurs peuvent générer un lien à envoyer aux personnes qu’ils souhaitent voir rejoindre ce groupe. Et c’est ce fameux lien qui se retrouverait ainsi indexé sur les moteurs de recherche sans que les utilisateurs ne soient au courant, détaille le site américain Vice. Une simple recherche sur l’adresse « chat.whatsapp.com » permet d’obtenir des informations sur une discussion en particulier. Des centaines de milliers de conversations, et des milliers de numéros de téléphone, dont ceux de personnalités publiques, sont ainsi accessibles en quelques clics sur le Web. (23/02, 20 Minutes)

* Google et Fitbit dans le viseur des CNIL européennes. Le comité européen de la protection des données s’alarme du rachat pour 2,1 milliards de dollars des montres connectées Fitbit par Google. De nombreux utilisateurs n’imaginaient pas que les données de santé enregistrées par ces appareils tomberaient un jour entre les mains d’un groupe de publicité comme Google. (20/02, Les Echos)

* Facebook a investi dans une technologie qui vous géolocalise sans GPS. Il a récemment fait l’acquisition de 75 % des parts de Scape Technologies, une start-up britannique spécialisée dans les systèmes de localisation n’utilisant pas le GPS, mais utilisant la vision par ordinateur. La transaction aurait coûté près de 40 millions de dollars (environ 36,5 millions d’euros), rapporte TechCrunch. Les questions, les hypothèses et les doutes se multiplient quant à l’objectif du réseau social avec cet investissement. (12/02, 20 Minutes)

* Instagram mise sur l’e-commerce. L’appli rachetée par Facebook en 2012 multiplie les expériences pour pousser ses utilisateurs à l’achat. Terrain de jeu favori des influenceurs, Instagram est devenu un outil de communication stratégique pour les marques. L’application basée sur la diffusion de photos veut convertir cet atout en ventes sonnantes et trébuchantes. Instagram multiplie les initiatives pour inciter ses utilisateurs à acheter les produits des marques membres de son réseau. (09/02, Le Figaro)

* Twitter franchit le cap du milliard de dollars de revenus trimestriels et séduit Wall Street. Le site de micro-blogging a vu le nombre de ses utilisateurs actifs quotidiens, dits « monétisables », grimper de 21 % sur un an, à 152 millions de personnes. Ce qui signifie que ces usagers peuvent être exposés à de la publicité sur la plate-forme. En Bourse, l’action décolle ce jeudi. (06/02, Les Echos)

* Instagram est devenue la poule aux œufs d’or de Facebook. Instagram aurait généré 20 milliards de dollars de revenus publicitaires en 2019, d’après Bloomberg. Bien au-dessus des 15,1 milliards de dollars de YouTube annoncés par Google. Cela représenterait le quart des revenus du groupe Facebook. Rachetée pour 715 millions de dollars en 2012, cette application de partage de photos est devenue très rentable. Elle accueille aujourd’hui de plus en plus de publicités. (05/02, 01Net)

* Le groupe californien Facebook a publié mercredi un chiffre d’affaires annuel de 70,7 milliards de dollars, en croissance de 27 % sur un an. Il parvient toujours à tirer plus de chiffre d’affaires des utilisateurs de ses services. Selon une étude, Debra Aho Williamson, analyste pour eMarketer, constate que Facebook détient 21,1 % du marché de la publicité numérique mondiale, derrière Google (32 %) mais très loin devant ses autres concurrents – le chinois Alibaba pointe en troisième position avec 9 % du marché et Amazon suit avec 3,8 %. (30/01, Les Echos)

* Avast, l’antivirus gratuit, revend à de grandes sociétés les données comportementales de ses utilisateurs. Google, Microsoft et d’autres payent pour y avoir accès. Avast rétorque qu’elles sont toutes anonymisées. Dans une enquête menée conjointement, Vice et PC Mag expliquent les détails de cette collecte. (28/01, 01Net)

* Une start-up analyse les photos des réseaux sociaux pour la police américaine. Le « New York Times » a publié une enquête sur cette entreprise financée par Peter Thiel (Palantir, Facebook) qui fournit son logiciel à la police américaine. Fondée par Hoan Ton-That, 31 ans, l’entreprise a, pour faire fonctionner son logiciel, discrètement copié des milliards d’images publiées sur les plates-formes sociales les plus courantes du monde occidental : profils Facebook ou LinkedIn, photos Instagram ou Twitter… Elle a ainsi pu constituer une gigantesque base de données, dans laquelle un moteur de recherche par reconnaissance faciale permet ensuite d’identifier des suspects ou des témoins. Cette efficacité affichée inquiète fortement les défenseurs des libertés individuelles. L’entreprise affirme que son système trouve une correspondance dans 75 % des cas, mais ne donne pas le taux de « faux positifs » – le nombre de personnes identifiées par erreur. (20/01, Le Monde)

* Deux domaines font saliver les géants de la tech américains plus que tout : la finance et la santé. Deux gigantesques réservoirs de croissance, jusqu’à présent préservés de leurs appétits par les réglementations sectorielles.  L’offensive des Gafa a singulièrement gagné en intensité ces derniers mois. « Ils ont pressé le jus du citron médiatique et maintenant il faut qu’ils trouvent un autre millier de milliards de dollars de capitalisation boursière combinée ailleurs, expliquait en fin d’année dernière Scott Galloway, professeur star de la New York University dans le podcast  « Pivot » . Il n’y a pas tant de pays gigantesques avec des réserves pétrolières que vous pouvez envahir. C’est la santé : 16 % du PIB ! ». (19/01, Les Echos)

* Facebook veut des pubs dans WhatsApp Status. Les conversations WhatsApp, Messenger et Instagram seront bientôt chiffrées autour d’une messagerie commune et ce chantier empêche certainement Facebook d’atteindre son but. Le WSJ explique cependant qu’à moyen terme, Facebook compte ajouter des publicités entre les publications WhatsApp Status, équivalentes aux Stories d’Instagram. (17/01, 01Net)

* La CNIL précise aux « Echos » ses attentes sur les cookies. Pour le gendarme des données, il doit être aussi facile pour un internaute d’accepter que de refuser d’être pisté en ligne par des marques. La CNIL reconnaît qu’il y aura un impact économique, mais estime qu’il est temps de faire appliquer la loi européenne. (14/01, Les Echos)

* Effacées la correction magistrale de la seconde moitié de l’année 2018 et les doutes émis après l’affaire Cambridge Analytica. L’action du groupe de Mark Zuckerberg a retrouvé ses sommets : lundi, elle a dépassé en séance son record historique, au-dessus de 221 dollars. Depuis le 2 janvier 2019, elle a gagné plus de 60%. En dépit des scandales, des enquêtes et des sanctions qui se sont multipliées des deux côtés de l’Atlantique l’an dernier, Facebook a convaincu les investisseurs que rien n’avait entamé la solidité de son modèle, fondé sur sa capacité à attirer toujours plus d’utilisateurs et d’annonceurs. (13/01, Le Figaro)

* Facebook ne censurera pas les pubs politiques, même mensongères. Le géant du Web a confirmé jeudi que les publicités politiques, même mensongères, ne seront que très exceptionnellement censurées, Un post de blog publié jeudi par le directeur produit de Facebook, Rob Leathern. Facebook tire l’essentiel de ses revenus et de ses immenses bénéfices de sa capacité à cibler de manière extrêmement précise une audience donnée. Un avantage qui n’a notamment pas échappé aux candidats à la présidentielle américaine, qui dépensent d’importantes sommes sur le réseau, à commencer par le président Donald Trump. (09/01, 20 Minutes)

* Google déconnecte les caméras Xiaomi de ses Nest Hub, elles violaient votre vie privée. Après avoir pu visionner des images provenant des domiciles de tiers depuis sa propre caméra de surveillance intégré à un Nest Hub, un utilisateur témoigne sur le forum Reddit. Contacté par Android Police, Google n’a pris aucun risque et a retiré les autorisations nécessaires à Xiaomi pour fonctionner avec son Assistant. Une déconnexion qui concerne non seulement les caméras du constructeur chinois mais aussi tous les appareils appartenant à l’écosystème Mi Home de Xiaomi, telles les ampoules connectées ou… les aspirateurs. (03/01, 01Net)

* Loi sur les données personnelles : la Californie ouvre le bal aux Etats-Unis. Alors que le Congrès américain planche actuellement sur une loi fédérale, la Californie ne l’a pas attendu pour se doter de sa propre loi : le California Consumer Privacy Act (CCPA), inspirée du RGPD européen, offrant de nouveaux droits aux consommateurs et des obligations aux entreprises collectant des données. Le texte est entré en vigueur le 1 er janvier. Dans un territoire nourri depuis l’avènement du web social au pétrole des données personnelles, le changement est tout sauf anecdotique. A la différence cependant du RGPD, englobant l’ensemble des organisations, associations ou administrations publiques, le CCPA est limité aux seules entreprises à but lucratif dont le revenu dépasse les 25 millions de dollars annuels ou qui détiennent des informations sur au moins 50.000 consommateurs, ou génèrent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires via la vente de données, énumère le « Wall Street Journal ». De quoi exclure du périmètre nombre d’entreprises à taille réduite et celles ne dégageant pas de revenus grâce au « business de la donnée ». Selon l’International Association of Privacy Professionals (une ONG américaine de défense de la vie privée), 500.000 compagnies restent concernées rien qu’aux Etats-Unis. (02/01, Les Echos)

* Le Brésil inflige une amende de 1,5 million d’euros à Facebook. Le premier réseau social du monde est sanctionné pour « pratique abusive » par les autorités brésiliennes. La société Cambridge Analytica aurait eu accès aux données personnelles de 443 000 internautes Brésiliens. (02/01, 01Net)

En 2019

* La messagerie instantanée de Facebook, qui pouvait être utilisée avec un simple numéro de téléphone nécessite désormais obligatoirement un compte Facebook. Ces derniers mois, Facebook a montré plusieurs signes laissant penser qu’il pourrait unifier l’accès à l’ensemble de ses services. L’été dernier, Le réseau social confirmait ainsi qu’il souhaitait apposer la mention « by Facebook », sur ses sites WhatsApp et Instagram. (27/12, 01Net)

* ToTok, le faux TikTok qui espionne ses utilisateurs. Derrière cette populaire messagerie se cache en réalité un cheval de Troie des Emirats arabes unis, révèle le « New York Times ». L’application siphonnerait de nombreuses données pour les transmettre aux services de renseignement émiratis. Désormais bannie des magasins d’applications d’Apple et de Google, ToTok s’est taillée en quelques semaines un joli succès, au Moyen-Orient mais aussi aux Etats-Unis où elle a figuré parmi les réseaux sociaux les plus téléchargés. (23/12, Les Echos)

* Google condamné (encore) à 150 millions d’euros d’amende pour abus de position dominante. Le moteur de recherche, s’est vu infliger, vendredi 20 décembre, une amende d’un montant de 150 millions d’euros par l’Autorité de la concurrence pour abus de position dominante. Le montant représente moins d’1% de son chiffre d’affaires, mais la sanction se veut exemplaire. En cause : les règles imposées par l’entreprise américaine aux annonceurs qui utilisent les services de sa régie publicitaire, Google Ads. Google a déjà fait l’objet de plusieurs sanctions de la part de la Commission européenne pour des pratiques anticoncurrentielles, notamment autour de sa régie publicitaire. (21/12, 01Net)

* Facebook travaille sur son propre système d’exploitation. Pour l’heure, encore peu d’informations circulent quant à l’utilisation exacte de l’OS développé par Facebook. Mais le casque de réalité virtuelle Oculus Quest et l’écran connecté Portal pourraient faire partie des premiers appareils à en profiter, les deux fonctionnant actuellement avec une version modifiée d’Android. (20/12, 01Net)

* Facebook traque les informations de localisation de ses utilisateurs, même s’ils ont désactivé la géo localisation. Facebook a répondu à deux sénateurs américains qui lui demandaient des comptes sur la manière dont le groupe collectait les données de ses utilisateurs. Pas sûr que les internautes vont « liker » cette information. « Même si vous désactivez l’option “position”, ils continuent de traquer votre emplacement pour faire de l’argent [en vous envoyant des publicités], a réagi Josh Hawley sur Twitter. Pas de contrôle sur vos infos personnelles. (…) C’est pour ça que le Congrès doit agir ». Le groupe californien collecte des données personnelles de toutes sortes sur ses quelque 2.2 milliards d’utilisateurs quotidiens d’au moins une de ses plateformes (Instagram, Messenger, WhatsApp, Facebook). Elles constituent le socle de son modèle économique : l’exploitation commerciale des profils de consommateurs via le ciblage publicitaire ultra-fin, à très grande échelle. Aux Etats-Unis, seule la Californie a ratifié une loi sur la protection de la vie privée et des données personnelles des consommateurs. (18/12, 20 Minutes)

* L’anti trust américain veut éviter l’intégration entre Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. La FTC veut empêcher l’accroissement de la puissance de Facebook. Elle se dit prête à sévir. Selon le Wall Street Journal, Facebook pourrait faire l’objet d’une injonction préliminaire, menée par la Federal Trade Commission (FTC), qui régule le commerce et la concurrence des États-Unis. La raison ? La volonté affichée du réseau social de renforcer la communication entre ses différents services. La FTC craint qu’une telle manœuvre nuise aux données personnelles des utilisateurs de Facebook, déjà vivement critiqué sur ce sujet après la révélation du scandale Cambridge Analytica. Le gendarme de la concurrence américaine voudrait également s’assurer que ces applications soient bien interopérables avec la concurrence: quelqu’un qui n’utilise pas Facebook doit, selon eux, pouvoir accéder quoi qu’il arrive à ces services. (13/12, Le Figaro)

* Ces entreprises qui vous tracent même si vous refusez leurs cookies. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) va avoir du pain sur la planche. Les sites Cdiscount, AlloCiné ou encore Vanity Fair sont visés par une plainte déposée ce mardi matin par le Centre européen pour la défense des droits numériques (NOYB). L’association a identifié de leur part une violation de la législation européenne sur la protection des données. Fondée par l’autrichien Max Schrems , l’organisation spécialisée dans la protection de la vie privée sur Internet explique avoir identifié un dépôt illégal de cookies sur les pages en question, en violation de la législation européenne. « Les sites Cdiscount, AlloCiné et Vanity Fair transforment un clair rejet des cookies en ‘faux’ consentement », dénonce l’association dans un communiqué. Gaëtan Goldberg, avocat spécialisé dans la protection des données, explique le procédé : « Si une personne se rend dans les paramètres du bandeau et prend la peine de s’opposer au placement de cookies et autres traceurs, ces trois sites enregistrent tout de même son consentement et transmettent son autorisation à un ensemble d’entreprises publicitaires ». Parmi ces acteurs, on retrouve notamment le géant du secteur, Facebook, ainsi que les sociétés de ciblage publicitaire américaines AppNexus et PubMatic. Se basant sur le consentement vicié des utilisateurs, ce sont elles qui placent illégalement des cookies à visée publicitaire, explique NOYB. Et permettent, in fine, le tracking des activités en ligne des internautes malgré leur opposition. (10/12, Les Echos)

* TikTok accusé d’envoyer en Chine nos données personnelles et biométriques. Une étudiante de Palo Alto (États-Unis), Misty Hong, a déposé une plainte contre l’éditeur de l’application auprès d’une cour californienne. L’application enverrait des données privées en Chine à l’insu de ses utilisateurs. Même s’ils n’ouvrent pas de compte et ne publient rien sur le réseau social. La plainte indique que ByteDance aurait eu recours à différentes tactiques pour dissimuler le transfert de ces données confidentielles. Même l’application fermée, TikTok continuerait à recueillir les données privées et biométriques de ses utilisateurs. TikTok connaît beaucoup de choses sur ses utilisateurs : contacts téléphoniques, comptes sur les réseaux sociaux, adresses électroniques, adresse IP ou encore leur géolocalisation. Surtout, les vidéos montre très souvent les visages en gros plan, une situation idéale pour y appliquer une reconnaissance faciale dont on sait le gouvernement chinois friand. (03/12, 01Net) 

* La Commission européenne a indiqué ce lundi avoir entamé une « enquête préliminaire » à l’encontre de Google et de Facebook, afin de savoir comment les géants du web collectent les données personnelles de leurs utilisateurs et à quelles fins, laissant entendre qu’ils restaient dans sa ligne de mire en dépit d’amendes records ces dernières années. « La Commission a envoyé des questionnaires dans le cadre d’une investigation préliminaire sur les pratiques de Google et Facebook concernant l’utilisation des données » des utilisateurs, a indiqué dans un courriel à l’AFP une porte-parole de l’exécutif européen. « Ces enquêtes portent sur la manière dont les données sont collectées, traitées, utilisées et monétisées, y compris à des fins publicitaires », a ajouté cette porte-parole. (30/11, Le Figaro) 

* Face au refus du géant de négocier, la presse française attaque le moteur de recherche devant l’Autorité de la concurrence. Un « choix mortifère » entre « la peste et le choléra ». Voilà comment Jean-Michel Baylet, patron de la Dépêche du Midi et président de l’Alliance de la presse d’information générale, décrit l’option laissée par Google aux éditeurs de presse concernant l’application du droit voisin. Plusieurs plaintes viennent d’être déposées auprès de l’Autorité de la concurrence. (21/11, 01Net)

* Facebook et Google sont une « menace » pour les droits humains, dénonce Amnesty International. L’ONG a vivement critiqué ce mercredi dans un rapport le modèle économique « fondé sur la surveillance » des géants du net, le qualifiant de « menace systémique pour les droits humains ». Leurs services en ligne gratuits sont devenus indispensables à des milliards de personnes. Mais les données personnelles collectées par ce biais sont utilisées pour des publicités ciblées, menaçant ainsi les libertés d’opinion et d’expression. « Leur contrôle insidieux de nos vies numériques sape le fondement même de la vie privée et c’est l’un des défis majeurs de notre époque en termes de droits humains », a déclaré Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty, cité dans un communiqué. (21/11, 20 Minutes)

* Selon le « Wall Street Journal », le département de la Santé américain veut s’assurer que l’accord passé entre Google et le réseau de santé Ascension respecte bien la loi. Un projet qui doit permettre de recueillir et analyser les données médicales de dizaines de millions de patients, qui vont de l’identification (nom, date de naissance, adresse, famille…) aux antécédents et aux analyses de laboratoires, en passant par les médicaments administrés. Et ce, selon les promoteurs du projet, dans le but d’aider les médecins à mieux déterminer les traitements et assurer une meilleure continuité administrative. Le patron de Google Health, David Feinberg, a martelé qu’aucune donnée n’était exploitée pour les recherches de Google en matière d’intelligence artificielle. Le partage des données de santé est visiblement un marché très lucratif au Royaume-Uni. Selon le « Financial Times », près de huit sites de santé en ligne sur 10 outre-Manche partagent les données dont ils disposent (y compris celles liées aux diagnostics effectués, aux médicaments prescrits…) avec de nombreuses entreprises commerciales telles que Google, Amazon, Facebook ou bien encore Oracle. Le tout afin de leur permettre de mieux cibler leurs publicités. (13/11, Les Echos)

* La Californie assigne Facebook en justice et exige plus de transparence. Après dix-huit mois de non coopération, l’État américain a attaqué le réseau social en justice afin d’obtenir des documents sur le traitement des données personnelles. Le procureur général a saisi la justice, mercredi 6 novembre, pour obliger Facebook à fournir des documents requis dans le cadre d’une enquête sur ses pratiques en matière de respect de la vie privée. « En un an et demi, nous avons émis sept requêtes pour obtenir des documents et réponses de la part de Facebook », a expliqué Xavier Becerra, le procureur général de Californie, lors d’une conférence de presse. (08/11, 01Net)

* Comment Facebook a voulu étouffer ses concurrents sous couvert de protection de la vie privée. Plus de 7.000 pages de documents internes, publiés dans le cadre d’un procès intenté par un développeur (Six4Three) à Facebook, révèlent l’existence du plan « Switcharoo ». Ou comment la plate-forme cherchait, en réalité, à empêcher l’émergence de rivaux potentiels. Dans un mail daté de 2013, un cadre classe ainsi les applications « en trois paniers : les concurrents, les concurrents potentiels [ou] les développeurs qui sont en phase avec notre business model ». Ceux qui se voient couper le robinet sont les tiers considérés comme les menaces les plus sérieuses, comme l’application de partage de vidéos courtes Vine. A l’inverse, certains partenaires : Netflix, Lyft ou Badoo entre autres, disposent d’un accès privilégié aux données personnelles, toujours à l’insu de leur propriétaire et bien après les changements apportés en 2015 , selon une première version expurgée des documents internes remise en 2018 par Six4Three au Parlement britannique. (07/11, Les Echos)

* Facebook reconnaît une nouvelle fuite de données personnelles. Plus d’une centaines d’applications pouvaient récolter les données personnelles de membres de groupes Facebook, alors que cet accès aurait dû être bloqué depuis plus d’un an suite au scandale ‘Cambridge Analytica’. Onze d’entre eux ont même pu récolter ce type d’informations durant les 60 derniers jours. Cette fuite de données a été révélée à la suite d’un audit de sécurité interne. (06/11, 01Net)

* Facebook a annoncé qu’il adoptait la même politique que Google quant à l’affichage de liens enrichis vers des articles de presse. Une attitude qui déplaît fortement aux professionnels de la presse. Les éditeurs de presse français ont dénoncé « l’attitude de Facebook », qui préfère « dégrader l’affichage des articles » plutôt « que d’engager des négociations loyales sur la rémunération des droits voisins », dans un communiqué transmis à l’AFP ce 27 octobre. (28/10, 01Net)

* Twitter change de stratégie publicitaire. Après avoir annoncé des résultats financiers mitigés ce 24 octobre, le réseau social a décidé de modifier l’affichage des publicités dans nos timelines. Ces dernières semaines, certains utilisateurs se sont plaints de voir apparaître beaucoup plus d’annonces qu’à l’accoutumée dans leur fil. D’autres ont soulevé des problèmes de ciblage : certaines publicités ne semblaient pas du tout correspondre à leurs habitudes de vie. D’après CNBC, un porte-parole de Twitter a précisé que l’augmentation de la charge publicitaire était due à un changement de stratégie. (25/10, 01Net)

* Le patron de Facebook était venu pour défendre son projet de monnaie numérique Libra, mais il a dû batailler avec des élus remontés. Il l’a vite réalisé : il a un problème de confiance. Et les élus américains ne se sont pas privés de le lui rappeler. L’élue Nydia Velazquez l’a repris de volée, rappelant que Facebook avait promis que WhatsApp resterait séparé : « Comprenez-vous que nous sommes inquiets vu votre passif ? Avez-vous appris à ne plus mentir ? ». La jeune représentante new-yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez a tiré à boulets rouges sur Mark Zuckerberg pour l’ensemble de son œuvre à la tête de Facebook. Dans un échange tendu de cinq minutes, le dirigeant a répondu plusieurs fois « Je ne me souviens pas » (sur la chronologie de Cambridge Analytica) et a peiné à expliquer les standards de l’entreprise sur les publicités politiques. (24/10, 20 Minutes)

* L’enquête antitrust contre Facebook prend de l’ampleur. 45 Etats américains enquêtent désormais pour déterminer si le réseau social s’est rendu coupable d’abus de position dominante. Elle porte aussi sur la gestion des données personnelles et les pratiques commerciales de Facebook, déjà sous le coup de plusieurs investigations des autorités aux Etats-Unis. La coalition qui a lancé cette vaste enquête début septembre compte désormais 47 procureurs généraux, « tous inquiets que Facebook ait pu mettre en danger les données des consommateurs, ait réduit la qualité des choix s’offrant à eux, et augmenté le prix de la publicité », a déclaré mardi Letitia James, procureure générale de l’Etat de New York. (22/10, 20 Minutes)

* Google et Facebook captent plus de 75 % du marché de la publicité digitale en France. La mainmise des deux géants californiens a passé ce cap symbolique en 2018, selon les calculs du cabinet d’études eMarketer. Facebook et sa pépite Instagram, qui ont engrangé 55 milliards de dollars de revenus publicitaires en 2018, disposent pour leur part d’un savoir-faire inégalé en matière de ciblage et sont les plus importants vendeurs de publicités sur les réseaux sociaux. (17/10, Les Echos)

* L’OCDE détaille les contours de la future taxe Gafa. L’Organisation a dévoilé mercredi ses propositions visant à régler la question de la taxation des géants du numérique. Elle a dévoilé ses propositions de réforme de la fiscalité internationale destinée à régler le cas épineux des grands groupes du numérique qui échappent largement à l’impôt. L’approche se veut unifiée et simple d’application puisqu’elle concernerait les activités numériques de l’ensemble des grandes multinationales. Les ministres des Finances du G20 en débattront la semaine prochaine à Washington. (09/10, Les Echos)

* Google suspend un programme controversé pour améliorer sa reconnaissance faciale. D’après une enquête du New York Daily News, Google aurait choisi de confier à des prestataires le soin de courir les rues de villes américaines pour proposer à des passants de leur scanner le visage. Les participants étaient remerciés par des bons cadeaux de 5 dollars. Les sous-traitants étaient encouragés à viser plus particulièrement les personnes noires, et même des sans-abris, pour qu’ils ne révèlent pas l’opération aux médias. Ils ciblaient aussi des étudiants sans leur préciser qu’ils agissaient pour le compte de Google. L’entreprise a suspendu le programme de collecte. (06/10, Le Figaro)

* PayPal a annoncé vendredi sa décision de ne finalement pas prendre part au projet de monnaie numérique de Facebook, la Libra, dont le lancement est prévu pour mi-2020, mais qui subit l’opposition croissante de nombre d’acteurs et régulateurs à travers le monde. Ils s’inquiètent notamment de la mauvaise réputation de Facebook en matière de confidentialité et de protection des données personnelles. (05/10, La Tribune)

* Criteo porte plainte contre Facebook devant l’Autorité de la concurrence. Le champion français de l’adtech estime que le réseau social l’a exclu injustement de sa plateforme, tout comme d’autres entreprises. Criteo demande des « règles claires » pour inciter le géant américain à ne pas favoriser ses propres services aux dépens des tiers. (01/10, Les Echos)

* Depuis quelques temps, Facebook est dans le collimateur de la puissante Federal Trade Commission (FTC), qui enquête sur de possibles entorses à la concurrence loyale dans le secteur des réseaux sociaux. Selon le Wall Street Journal, l’entreprise Snap a collecté toute une série de faits ou d’indices sur la stratégie supposée malveillante de Facebook à son encontre. Toutes ces informations ont été présentées à la FTC sous le nom de « Projet Voldemort », en référence au célèbre sorcier maléfique de la saga Harry Potter. Ainsi, pour détecter le potentiel économique de Snapchat, Facebook se serait appuyé, entre autres, sur Onavo Protect, une appli de VPN que la firme proposait sur Android et iOS. Celle-ci était présentée comme un logiciel de sécurité et de protection des données personnelles. En réalité, elle permettait à Facebook de détecter les tendances d’usage, en collectant la liste des applications installées sur le terminal et en analysant les flux réseau. Ce subterfuge aurait permis de voir combien de temps un utilisateur consacrait à Snapchat et combien de messages il envoyait. Apple a éjecté Onavo de son App Store en août 2018. Facebook a fini par le retirer de Google Play en février 2019. (24/09, 01Net)

* La visite de Mark Zuckerberg à Washington a été rythmée par des rencontres privées avec des élus et une entrevue à la Maison Blanche avec le 45e président des Etats-Unis. Au Congrès américain dans la même journée, Mark Zuckerberg a rejeté l’idée de vendre Instagram et WhatsApp, a affirmé Josh Hawley, sénateur républicain qui le lui a suggéré. « Je l’ai mis au défi de faire deux choses pour montrer que Facebook est sérieux sur les questions de l’impartialité, de la protection des données personnelles et de la concurrence », a ajouté le sénateur Hawley sur Twitter : « 1) Vendez Whatsapp et Instagram, 2) Soumettez-vous à un audit indépendant, extérieur sur la question de la censure. Il a répondu non aux deux », a écrit le sénateur, qui avait déjà poursuivi le réseau de ses foudres quand il était procureur général du Missouri. (20/09, 01Net)

* Roger McNamee a investi dans Facebook à ses débuts et fait partie des anciens mentors de Mark Zuckerberg. Il livre ses pistes pour démanteler concrètement le réseau social. « Le Facebook de 2006 était extrêmement prometteur. À l’époque, Facebook ne menaçait pas de nuire à la santé publique, à la démocratie, à la vie privée et à l’innovation. Il y avait des signes de problèmes en cours de route, mais je les ai mal interprétés. Le meilleur moyen de remédier aux problèmes de santé publique, de démocratie et de vie privée serait d’éliminer le commerce de données personnelles par des tiers, en particulier de données relatives aux transactions financières, à la santé et au bien-être, à la localisation et à l’activité Internet. Aucune entreprise ne devrait être autorisée à tirer profit des «poupées vaudou» construites à partir de données personnelles. Les projets de villes intelligentes de Google et le projet de devise «Lybra» de Facebook constituent une terrible escalade du mal. Désormais, c’est le gouvernement avec le soutien des utilisateurs qui doit les forcer à changer. » (20/09, Le Figaro)

* Facebook connaît peut-être tout de votre cycle menstruel. Les informations récoltées par certaines applications de suivi menstruel seraient communiquées à des entreprises extérieures, sans le consentement des utilisatrices. Parmi les plateformes peu respectueuses de ces données personnelles très intimes, on trouve MIA Fem et Maya. Ces applications ont notamment transmis les dates d’ovulation, des derniers rapports sexuels et des dernières règles, révèle une enquête de l’ONG britannique Privacy International relayée par Buzzfeed. La transmission de ces données s’effectue via le Software Developpement Kit (SDK) de Facebook. Cet ensemble d’outils permet aux développeurs de faciliter les interactions entre leurs applis et Facebook, notamment pour le ciblage de publicités. (13/09, 20 Minutes)

* Vos photos Instagram et Facebook ne sont pas aussi privées que vous l’imaginez. Les photos et les vidéos publiées au travers de ces réseaux sociaux sont accessibles au travers d’adresses publiques que l’on peut partager avec n’importe qui, comme vient de révéler BuzzFeed. (10/09, 01Net)

* C’est un élément de plus dans une enquête complexe, celle ouverte au printemps par la Cnil irlandaise sur le respect par Google de ses obligations au titre du règlement général sur la protection des données (RGPD). Mais il est potentiellement explosif. Un petit concurrent du géant américain a fourni au gendarme de Dublin des preuves de ce qu’il considère comme un mécanisme de contournement de la protection de la vie privée des internautes. La société Brave, qui édite un navigateur concurrent de Chrome et « respectueux de la vie privée », a détaillé mercredi dans un post de blog ses accusations, révélées plus tôt dans la journée par le Financial Times. Selon Brave, Google utilise un système de pages web cachées, les « Push Pages », attribuées individuellement à chaque internaute. Celles-ci permettent à ses clients publicitaires de mieux cibler leurs annonces, à l’insu des internautes et à rebours des engagements de Google. Les 8,4 millions de sites qui utilisent le système d’enchères en temps réel de Google pourraient ainsi croiser et échanger entre eux des informations parfois sensibles (localisation, orientation politique, sexuelle, religieuse, état de santé…). (04/09, Les Echos)

* Un bras de fer se profile. Google se trouverait sous la menace imminente d’une vaste enquête antitrust aux Etats-Unis. Selon le Washington Post, plus de la moitié des Etats américains pourraient joindre leurs forces et officiellement ouvrir une enquête, lundi prochain. Elle devrait être chargée d’établir si le géant du Web s’est rendu coupable d’abus de position dominante. Aux Etats-Unis, la lune de miel entre la Silicon Valley et les élus a explosé après des scandales à répétition sur les données personnelles, de Cambridge Analytica aux utilisateurs écoutés par leurs enceintes connectées. (04/09, 20 Minutes)

* Quand vous surfez sur le web, peut-être avez-vous déjà aperçu des boutons de partage WhatsApp en dessous de certains articles ou notes de blog. Si vous tenez à la confidentialité de vos échanges sur WhatsApp, il est conseillé de ne pas les utiliser. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces boutons ne respectent pas le principe de chiffrement de bout en bout prôné par la filiale de Facebook. D’après l’analyse du chercheur en sécurité Nadim Kobeissi, le lien partagé est d’abord envoyé vers un serveur de WhatsApp, avant d’être intégré dans l’application mobile. « Facebook peut ensuite corréler cette information avec l’adresse IP depuis laquelle vous vous connectez sur WhatsApp et savoir quels liens vous partagez et avec qui », explique l’expert sur Twitter. Contacté par 01net.com, WhatsApp a tenté de minimiser les propos du chercheur et, surtout, de nous embrouiller. (02/09, 01Net)

* Sheryl Sandberg, responsable des opérations de Facebook, s’est exprimée dans une interview à NBC News. Elle avait exclu l’arrivée d’un outil permettant aux utilisateurs de bloquer le transfert de leurs informations personnelles aux annonceurs publicitaires car « il s’agirait alors d’un produit payant ». (31/08, 20 Minutes)

* Facebook, Google et Amazon, tous unis contre la taxe Gafa à la française. « Précédent troublant », « impôt discriminatoire », « rupture brutale de règles établies de longue date» : les grands groupes numériques ne tarissent pas de reproches à propos de cette taxe. À Washington, des représentants d’Amazon, de Facebook, de Google et d’autres personnalités du numérique ont été entendus, lundi 19 août, lors d’auditions dans le cadre d’une enquête ouverte par les services du représentant américain au Commerce (USTR), au sujet de l’impôt français sur les services numériques. (21/08, 01Net)

* Facebook écoutait en douce les conversations des utilisateurs de Messenger. Le réseau social payait ainsi des centaines de sous-traitants pour écouter ces extraits anonymisés et les retranscrire en version texte. Une manière de vérifier si l’intelligence artificielle de l’application de messagerie interprétait de manière appropriée ces conversations. Facebook n’est pas la première société à pratiquer ce genre d’écoute par des humains. Depuis le mois d’avril, Amazon, Google, Apple et Microsoft ont ainsi confirmé faire écouter par leurs sous-traitants des conversations audio. Sauf que les utilisateurs n’avaient jamais été prévenus qu’un humain pouvait écouter leurs conversations. Ce système est d’autant plus gênant que certaines d’entre elles étaient extraites de consultations médicales, de discussions d’affaires confidentielles ou encore d’ébats sexuels. (14/08, 01Net)

* Des données personnelles ont été utilisées par Twitter à des fins publicitaires depuis mai 2018 sans le consentement explicite des utilisateurs concernés. Le réseau social l’a admis dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 août. (08/08, 20 Minutes)

* Libra : Facebook sommé de donner des garanties sur les données personnelles. Dans un communiqué commun de 4 pages, publié lundi, plusieurs régulateurs en charge de la protection des données personnelles, aux Etats-Unis, en Europe, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie, tirent la sonnette d’alarme au sujet du projet de cryptomonnaie attendu pour 2020. Ils craignent des abus de la part de Facebook déjà épinglé dans plusieurs affaires (Cambridge Analytica) et de ses partenaires. (06/08, Les Echos)

* La Federal Trade Commission soupçonnerait la firme de Mark Zuckerberg d’avoir cherché à écarter la concurrence en rachetant des rivaux potentiels. Le régulateur a récemment condamné le réseau social à 5 milliards de dollars d’amende pour avoir manqué à ses engagements en termes de protection de la vie privée. La FTC s’intéresserait aux opérations de croissance externe réalisées par la firme de Menlo Park, rapporte le « Wall Street Journal » . Facebook a réalisé une cinquantaine d’acquisitions depuis 2004, en particulier Instagram (2012) et Whatsapp (2014). Les autorités s’interrogent notamment sur les opportunités dont auraient pu être privés les consommateurs du fait de pratiques anticoncurrentielles. (01/08, Les Echos)

* Un spécialiste australien en cybersécurité a découvert que Facebook intégrait aux photos mises en ligne par ses utilisateurs un code secret. Le but : pister les clichés. La traçabilité permise par ces données cachées atteint « un niveau choquant », a estimé Edin Jusupovic sur Twitter le 11 juillet. Facebook « peut potentiellement suivre les photos en dehors de leur propre plateforme avec un niveau de précision dérangeant quant à la personne qui a mis la photo en ligne en premier (et bien davantage encore) », dénonce le programmeur. Selon lui, ce procédé permet d’attacher ces données aux images sans qu’aucune détection ne soit possible. L’objectif : pouvoir identifier plus facilement le détenteur des droits d’une photo, mais aussi les interactions qui existent entre les utilisateurs qui partagent l’image entre eux. Grâce à ce système, le réseau social a la possibilité de développer des stratégies commerciales et publicitaires plus adaptées, voire personnalisées. (18/07, 20 Minutes)

* L’application mobile FaceApp permet de modifier les photos de son visage à l’aide de filtres. Beaucoup ignorent toutefois que l’utilisation de l’application n’est pas sans conséquence pour leur vie privée. FaceApp collecte bien de nombreuses données, comme la plupart des applications : adresse IP, identifiants publicitaires et autres métadonnées, recueillis via une dizaine de traceurs de publicité comportementale, un domaine au cœur de nombreuses polémiques sur la vie privée. FaceApp précise dans les conditions générales d’utilisation, que le partage de l’image revient à céder ses droits sur sa propriété. En outre, la politique de vie privée de FaceApp n’est pas conforme aux lois européennes en vigueur. En effet, il est précisé que les données recueillies pourront être transférées hors de l’Europe où FaceApp dispose d’infrastructures et qu’elles seront dès lors soumises aux lois en vigueur dans ces Etats. Or, le principe du règlement général sur la protection des données (RGPD) en Europe est justement de garantir qu’un citoyen européen dispose du même niveau de protection de vie privée quel que soit le pays où ses données transitent. (17/07, Le Figaro)

* Ce serait l’amende la plus lourde jamais infligée à une entreprise technologique aux Etats-Unis. La Federal Trade Commission (FTC) a voté pour infliger une amende d’environ 5 milliards de dollars à Facebook, selon le Wall Street Journal et le Washington Post. La décision qui n’est pas officielle, doit encore être confirmée par un juge. Il s’agit d’un accord à l’amiable qui mettrait fin à l’enquête de la FTC sur les violations de Facebook sur la vie privée, notamment autour du scandale Cambridge Analytica. L’amende serait accompagnée de nouvelles régulations gouvernementales dont la nature exacte n’est pas connue. Mais si Facebook a accepté ce compromis, cela signifie a priori qu’il ne menacera pas fondamentalement le business model de l’entreprise. (12/07, 20 Minutes)

* Un an après le scandale, l’affaire Cambridge Analytica reste un gros caillou dans la chaussure de Facebook. Le garant italien de la protection des données personnelles a infligé vendredi 28 juin une amende d’un million d’euros au réseau social pour son implication dans le scandale de Cambridge Analytica. En décembre dernier déjà, l’autorité italienne garante de la concurrence avait infligé une amende de 10 millions d’euros à Facebook, l’accusant de vendre les données de ses utilisateurs sans les informer correctement. (01/07, 01Net)

* Un projet de loi alliant démocrates et républicains a été déposé au Sénat américain. Il imposerait aux géants du numérique de déclarer à la SEC les bénéfices financiers tirés de l’exploitation des données, et de faire la transparence sur leur utilisation. Techniquement très compliqué, répondent les plateformes. Ce n’est un secret pour personne, ces géants sociaux basent leur modèle économique sur la collecte de données personnelles, monétisées par le biais de publicités ciblées. En contrepartie Facebook, Google et les autres mettent à disposition « gratuitement » leurs services sur le web. Mais pour le démocrate Mark Warner et le républicain Josh Hawley, ce deal implicite entre utilisateur et plateforme est biaisé. « Les gens ne se rendent pas compte de la quantité de données recueillies, et ils ne se rendent pas compte de la valeur de ces données », explique Mark Warner. (25/06, Les Echos)  

* Un rapport publié jeudi par l’ICO (Information Commissioner’s Office), l’équivalent britannique de la CNIL, jette un pavé dans la mare. Après avoir examiné la façon dont sont vendus les espaces publicitaires en temps réel sur le Web (« Real-Time Bidding » ou RTB), il conclut que les données personnelles des internautes sont largement utilisées sans leur consentement. Y compris lorsqu’il s’agit de données sensibles sur la race, la sexualité, la santé ou les opinions politiques des internautes. Ce qui revient à dire que les entreprises du secteur opèrent alors de manière illégale. (21/06, Les Echos)

* Selon le Wall Street Journal, des mails montreraient l’implication du grand patron de Facebook Mark Zuckerberg dans la politique problématique d’utilisation des données personnelles de ses utilisateurs. Ils ont été dévoilés dans le cadre d’une enquête fédérale en cours aux États-Unis. Les échanges, datant de 2012, révéleraient que Facebook n’aurait pas tenu ses engagements dans l’accord pourtant conclu la même année avec la Federal Trade Commission. Or, c’est précisément ce que reproche la commission américaine dans l’affaire Cambridge Analytica. Ces e-mails pourraient avoir l’effet d’une bombe alors qu’en avril 2018, devant la justice américaine, Mark Zuckerberg regrettait une « grave erreur ». (13/06, 01Net)

* Il reste encore quelques mois aux utilisateurs de WhatsApp pour profiter du service de messagerie sans publicité. En effet, dès 2020, la page « Statuts » de l’application accueillera de la publicité sur iOS et Android, rapporte Tom’s Guide. Après Instagram, le groupe Facebook compte donc faire fructifier son application WhatsApp et ses 450 millions d’utilisateurs mensuels. (25/05, 20 Minutes)

* Anniversaire du RGPD : Les géants du Web continuent de « marchandiser les données personnelles ». Le grand public a pris conscience de la quantité de données personnelles collectées par ceux-ci. Le RGPD, en un an, c’est près de 145.000 plaintes individuelles, 440 enquêtes ouvertes en Europe et… une amende de 50 millions d’euros infligée en France, par la Cnil, à Google, à la suite d’une action de groupe notamment portée par La Quadrature du Net. (25/05, 20 Minutes)

* Google conserve une trace de tous les achats en ligne réalisés par les utilisateurs de Gmail. Le géant californien utilise les courriels de confirmation ou de facturation envoyés par les boutiques virtuelles sur les boîtes mail de leurs clients, révèle CNBC. Les achats d’objets divers sont concernés, mais aussi les réservations de voyages. Interrogé sur cet outil peu mis en avant par l’entreprise, Google a répondu au site The Verge par un communiqué qui explique que la fonctionnalité avait pour but de « vous aider à facilement visualiser et garder une trace de vos achats, abonnements et réservations sur une seule page ». (21/05, 20 Minutes)

* Une nouvelle voix s’est élevée jeudi 9 mai contre Facebook : l’un de ses cofondateurs, Chris Hughes, « Il est temps de démanteler Facebook ». Il l’écrit tout de go dans les colonnes du New York Times. Dans une longue tribune au vitriol, il a appelé à séparer le réseau social initial des applications Instagram et WhatsApp, et à lui imposer un contrôle strict. Chris Hughes l’accuse d’avoir sacrifié la protection de la vie privée des utilisateurs au profit du clic et d’avoir éliminé la concurrence sans état d’âme. Selon lui, Mark Zuckerberg pourrait décider à lui seul de configurer les algorithmes de Facebook pour modifier ce que les abonnés voient sur leur fil d’actualité ou les paramètres de protection de la vie privée. (15/05, 01Net)

* La procureure de l’Etat de New York, Letitia James, a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête sur le téléchargement indu par Facebook de 1,5 million de carnets d’adresses liés à des comptes de messagerie électronique, révélé la semaine dernière. « Le moment est venu pour Facebook d’être placé devant ses responsabilités quant à son traitement des données personnelles des consommateurs », a déclaré la procureure James, citée dans le communiqué publié jeudi. Pour elle, la plateforme « a montré son manque de respect pour les informations personnelles des utilisateurs tout en profitant financièrement de leur utilisation ». Et si 1,5 million de comptes de messagerie électronique sont concernés, Facebook a ainsi eu accès à des informations concernant « des centaines de millions d’individus », contenues dans le carnet d’adresses de ces messageries, a souligné la procureure. Le bureau du procureur de l’Etat de New York avait déjà ouvert une enquête sur Facebook en mars 2018, celle-ci concernant l’obtention par le cabinet britannique Cambridge Analytica de données personnelles d’utilisateurs du réseau social. (26/04, 20 Minutes)

* Les malheurs de Facebook continuent. Une enquête de NBC, qui repose sur 4 000 pages de documents, montre comment la société a partagé les données de ses utilisateurs seulement avec certaines entreprises et pas d’autres. Ainsi, Amazon, Sony, Microsoft ou encore Tinder pouvaient encore exploiter sans aucun souci les données personnelles de millions d’utilisateurs de Facebook. Certains des clients de Facebook étaient tout simplement interdits d’accès, car leur business était parfois trop proche ou concurrent de celui du réseau social. Ces e-mails, chats, présentations ou résumés de réunions ont été produits notamment à la suite d’une plainte déposée en 2015 par Six4Three à l’encontre de Facebook. Depuis la révélation de l’affaire Cambridge Analytica, Facebook est dans la tourmente. Depuis, il se passe rarement une semaine sans que l’on apprenne de nouvelles informations sur le partage de données de ses utilisateurs avec des entreprises tierces, ce que Facebook continue de nier. Celles-ci ont notamment pu être utilisées à des fins variées, comme lors de la campagne présidentielle de Donald Trump. L’équipe du candidat aurait pu s’en servir pour cibler certaines personnes plus que d’autres. (17/04, 01Net)

* L’UFC-Que Choisir se félicite, après 5 ans de procédure, de la lourde condamnation de Facebook par le Tribunal de Grande Instance de Paris par un jugement du 9 avril 2019 (susceptible d’appel). Après Twitter en août dernier, et Google en février, cette victoire d’ampleur (430 clauses jugées abusives et illicites) parachève la série dans le long combat de l’association pour le respect par les principaux réseaux sociaux de leurs obligations en matière de données personnelles. Le réseau social est également condamné à verser à l’UFC-Que Choisir la somme de 30 000 €. (10/04, QueChoisir.Org)

* Facebook est-il face à un nouveau Cambridge Analytica ? Ça y ressemble un peu. Pendant longtemps, la firme de Mark Zuckerberg a laissé des entreprises tierces accéder aux données de ses usagers sans vraiment contrôler ce à quoi ces partenaires extérieurs avaient accès, ni ce qu’ils en faisaient. Selon un communiqué publié mercredi par l’entreprise de sécurité informatique UpGuard, deux applications développées par des tiers ‘ Cultura Colectiva et At the pool’ stockaient les données de 540 millions d’utilisateurs Facebook sur des espaces de stockages Amazon S3 ouverts à tous. Un nouveau coup dur pour le géant américain, qui a reconnu il y a deux semaines avoir stocké en clair les mots de passe de centaines de millions d’utilisateurs auxquels ses employés avaient accès. (04/04, 20 Minutes)

* A l’occasion d’une interview, l’ancien responsable de la sécurité de Facebook a révélé comment Mark Zuckerberg réussissait à prendre les bonnes décisions sur le long terme grâce à toutes les données qu’il collecte sur nous. Lors d’une conférence sur la technologie organisée par le Washington Post, Alex Stamos, ancien directeur de la sécurité de Facebook, expliquait la capacité de Mark Zuckerberg à prendre des décisions qui semblent irrationnelles a priori mais pertinentes sur le long terme. Problème, son explication rappelle également une réalité un peu plus inquiétante : « Mark Zuckerberg est assis sur plus de données sur ce que les gens souhaitent faire en ligne que n’importe qui dans le monde », confiait-il ainsi, naturellement. Une observation qui a toutefois un arrière-goût déplaisant, comme un rappel de la mise en péril régulière de nos vies privées. (29/03, O1Net)

* Une ONG reproche à Facebook de ne pas demander un « consentement libre et éclairé » aux utilisateurs de Facebook et Whatsapp. Internet Society France déposera en septembre son assignation contre Facebook devant la justice française, l’une des premières actions de groupe utilisant la nouvelle législation européenne sur la protection des données personnelles. L’ONG reproche également à Facebook de recueillir des données sur les personnes qui ne sont pas membres de Facebook, mais qui consultent le réseau social. Elle affirme également que Facebook sécurise mal les informations détenues. (26/03, 20 Minutes)

* Facebook a stocké des centaines de millions de mots de passe non chiffrés, pour certains depuis 2012 dans ses serveurs. Le réseau social a reconnu qu’entre 200 et 600 millions d’identifiants d’utilisateurs ont été accessibles, parfois pendant des années, à plus de 20.000 de ses collaborateurs. C’est une preuve supplémentaire du peu de cas de Facebook pour les données personnelles de ses utilisateurs, le moteur de son modèle économique. L’annonce n’en reste pas moins très embarrassante, quasiment un an jour pour jour après les révélations du « New York Times » et du « Guardian » à l’origine du scandale Cambridge Analytica. Malgré les promesses de Mark Zuckerberg, Facebook fait ici preuve d’une négligence qui va à l’encontre de toute précaution élémentaire de sécurité informatique. (22/03, Les Echos)

* Une enquête pénale a été ouverte aux Etats-Unis contre Facebook, accusé d’avoir partagé abusivement les données de centaines de millions d’utilisateurs avec 150 partenaires comme Apple, Microsoft ou Netflix. La procédure est supervisée par les procureurs du district de New-York. Un grand jury réclame les documents internes d’au moins deux grands fabricants de smartphones. L’existence de ses partenariats a été révélée à la fin de l’année dernière. Les tiers avaient notamment accès aux coordonnées et aux amis des utilisateurs de Facebook sans leur consentement. Rappelons que l’entreprise négocie actuellement une amende record avec la Federal Trade Commission à la suite de l’affaire Cambridge Analytica. (14/03, 01Net)

* Mais pourquoi Facebook a tant besoin de nos numéros de téléphone ? Le coup de gueule de Jérémy Burge sur Twitter a relancé la polémique sur l’utilisation des numéros de téléphone par Facebook. Lors de la création d’un profil, Facebook exige que l’utilisateur fournisse un numéro de téléphone ‘par mesure de sécurité’. Mais, selon l’influenceur Jérémy Burge, cela permettrait au réseau social de lier ce numéro à ‘un identifiant unique capable de vous identifier sur n’importe quelle autre plateforme et de le partager avec les annonceurs’. (06/03, 20 Minutes)

* Facebook mis en cause pour ses pratiques de lobbying. La firme aurait ciblé des dirigeants politiques du monde entier en promettant des investissements pour influencer les législations sur la protection des données. C’est l’ampleur de l’opération déployée par Facebook à l’orée de la mise en place du RGPD, considéré comme une menace ‘critique’ pour la santé de l’entreprise. Deux enquêtes conjointes, publiées samedi par le ‘Guardian’ et ‘Computer Weekly’, détaillent cette stratégie. (04/03, Les Echos)

Aux Etats-Unis, Facebook cherche à éviter une amende de plusieurs milliards. Les négociations avec l’administration américaine se poursuivent mais Facebook espère toujours arriver à négocier le montant de l’amende que la société encourt pour non-respect de ses engagements en matière de protection des données personnelles de ses utilisateurs, dans le cadre du scandale Cambridge Analytica. C’est tout du moins ce qu’affirme le Washington Post. (15/02, Les Echos)

Un énième scandale vient ternir encore un peu plus l’image de Facebook. Des anciens agents de sécurité affirment que la société a constitué une liste noire d’employés licenciés ou d’utilisateurs vindicatifs. Les plus menaçants seraient géolocalisés et surveillés grâce aux services web de Facebook. C’est la chaîne d’information CNBC qui révèle aujourd’hui cette pratique. Plus d’une douzaine de témoins ont confirmé l’affaire. Facebook dispose depuis 2008 d’une liste d’une centaine de personnes qui est mise à jour environ une fois par semaine. Y sont consignés leur nom, photo, lieu d’habitation et les motifs de leur présence dans ce fichier. Facebook a la capacité de suivre la localisation des personnes en utilisant les données de localisation de leur smartphone qui sont collectées via l’application mobile ou en s’appuyant sur leur adresse IP connectée au site Web. Les moyens utilisés paraissent largement disproportionnés. Et en infraction totale avec le règlement européen général sur la protection des données. Reste à savoir si Facebook se livre aussi à de telles pratiques sur notre continent… (15/02, 01Net)

L’Allemagne restreint l’exploitation par Facebook des données de ses utilisateurs. Selon le gendarme allemand de la concurrence, Facebook ne peut plus contraindre ses utilisateurs à accepter une collecte quasiment illimitée de leurs données. Il a effet interdit jeudi à Facebook de rattacher d’office au profil de ses utilisateurs les données collectées principalement sur ses filiales Whatsapp et Instagram. Il s’agit de limiter l’exploitation de ces informations personnelles par le géant américain. « Facebook ne peut plus contraindre ses utilisateurs à accepter une collecte quasiment illimitée de leurs données qui place le groupe dans une position dominante », a résumé le patron de l’Office anticartel allemand Andreas Mundt, lors d’une conférence de presse. (07/02, 20 Minutes)

* Après les turbulences, Mark Zuckerberg veut se refaire une réputation. Le fondateur et PDG de Facebook s’offre ainsi une tribune publiée dans le Wall Street Journal et plusieurs titres européens, dont Le Monde en France. Il y défend le modèle gratuit du réseau social. Il y décrit le fonctionnement idéal de sa société : une plate-forme qui permet à des marques d’afficher leurs publicités aux clients dont les profils correspondent le mieux. Mais le patron de Facebook oublie pourtant tous les dysfonctionnements profonds qu’a connu le réseau social depuis un an. L’affaire Cambridge Analytica contredit par exemple totalement l’un des principes mis en avant par Mark Zuckerberg dans sa tribune. Selon lui, les marques n’ont pas accès aux données des utilisateurs, puisque Facebook est justement là pour faire l’interface entre annonceurs et utilisateurs. Mark Zuckerberg ne dit pas non plus comment Facebook récupère les données d’utilisateurs non-inscrits pour créer des profils fantômes à partir de leurs comportements. Leur géolocalisation, les numéros de téléphone enregistrés dans leur carnet d’adresses peuvent ainsi être rassemblés, en recoupant notamment leurs interactions avec des amis quant à eux bel et bien inscrits sur Facebook. Le grand patron ne précise pas plus comment Facebook a laissé durant des années des enfants dépenser l’argent de leurs parents sur des jeux en ligne tels qu’Angry Birds, PetVille ou Ninja Saga. Certains ont ainsi pu dépenser jusqu’à 6 500 dollars sans avoir à obtenir l’autorisation de leurs parents et sans remboursement possible. (25/01, 01Net)

Facebook veut fusionner les systèmes de messagerie de Messenger, WhatsApp et Instagram. C’est le projet lancé par Mark Zuckerberg en personne : permettre l’interopérabilité entre les trois services de messagerie qu’il possède. La société a en effet dépensé des milliards de dollars pour WhatsApp et Instagram, mais l’essentiel de ses revenus est encore à mettre au crédit du seul Facebook. En 2017, la Commission européenne avait infligé une amende de 110 millions d’euros à Facebook. La société avait été accusée de combiner les données des utilisateurs de WhatsApp et Facebook en 2016. Deux ans avant, Facebook avait assuré à la Commission que cela était impossible et n’arriverait jamais. (25/01, 01Net)

* La Commission nationale de l’informatique et des libertés vient d’infliger une sévère amende de 50 millions d’euros à Google, reprochant au géant américain de ne pas informer suffisamment clairement ses utilisateurs sur l’exploitation de leurs données personnelles. Cette décision intervient après deux plaintes déposées à son encontre par None Of Your Business (NOYB) et la Quadrature du Net, fin mai 2018. (21/01, 01Net)

Facebook : L’Allemagne veut obliger le réseau social à mieux protéger les données personnelles des utilisateurs. L’office fédéral de lutte contre les cartels veut empêcher Facebook de livrer nos données à des acteurs ou applications tierces… Cette décision intervient après une enquête de trois ans menée par l’organisme allemand, rapporte 01.net. (15/01, 20 Minutes)

En 2018

Des applis partagent vos données avec Facebook (même si vous n’avez pas de compte). Les données personnelles communiquées à certaines applis Android seraient partagées avec Facebook, que l’utilisateur possède ou non un compte sur le réseau social. C’est ce qu’ont affirmé deux spécialistes de l’ONG Privacy International lors de leur récente intervention au Chaos Communication Congress, une conférence sur le piratage organisée en Allemagne. Les chercheurs ont cependant expliqué qu’il est actuellement « impossible de savoir comment les données personnelles sont utilisées ». Frederike Kaltheuner et Christopher Weatherhead se sont intéressés à 34 applications parmi les plus populaires sur les appareils Android. Ils ont constaté que 61 % d’entre elles « transmettent automatiquement des données à Facebook ». Les informations sont parfois « incroyablement détaillées », alertent les deux experts. Comme celles collectées par le portail de réservation de voyages Kayak, qui envoie au réseau social les recherches effectuées et les informations sur les prestations achetées. L’ONG a également découvert que certaines applis faisaient parvenir à Facebook l’identifiant publicitaire. Cet identifiant permet donc aux annonceurs de bénéficier d’un « portrait » détaillé de l’utilisateur : activités, intérêts, santé, religion etc. (31/12, 20 Minutes)

Facebook : les photos de 6,8 millions d’utilisateurs ont fuité à cause d’un bug. Des centaines d’applications tierces ont pu accéder à des photos qui leur étaient normalement interdites. L’autorité irlandaise de la protection des données personnelles a démarré une enquête. « Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée », écrit Facebook une nouvelle fois sur son site. Le réseau social vient en effet de révéler un problème dans ses fonctions de partage de données. Cette fuite de données a concerné plus de 1500 applications tierces et a impacté 6,8 millions personnes entre le 13 et le 25 septembre dernier. Ce n’est pas la première fois que Facebook est confronté à une fuite de données. Le cas le plus connu est celui de ‘Cambridge Analytica’. (17/12, 01Net)

* Données personnelles : Facebook a envisagé de commercialiser nos informations dès 2012. Les dirigeants se sont interrogés très tôt sur le bien-fondé de la vente des informations personnelles… Des documents internes de Facebook montrent que le réseau social avait envisagé de vendre à des tiers les données personnelles des utilisateurs dès 2012. Les échanges en question ont été saisis par le Parlement britannique dans le cadre d’un recours en justice de la société Six4Three, rapporte Presse-Citron. Ces informations sont corroborées par des e-mails datant de 2012 à 2014, récupérés par le Wall Street Journal. (30/11, 20 Minutes)

* Google accusé de manipuler les utilisateurs pour les ‘espionner’ et les suivre à la trace. Selon des associations européennes de consommateurs, Google recueille des données et suit les utilisateurs via les paramètres ‘historique des positions’ et ‘activité Web et applications’, a annoncé le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC). Une plainte a été déposée en Norvège, aux Pays-Bas, en Pologne, en Grèce, en République tchèque, en Slovénie et en Suède. (28/11, 20 Minutes)

* Une enquête accable Facebook pour sa gestion des récents scandales. Selon le New York Times, l’entreprise a notamment embauché des lobbyistes républicains et la société Definers Public Affairs pour dénigrer ses détracteurs… ‘Retarder, nier et détourner’ c’est le titre de la longue enquête sur Facebook et sa gestion des crises de ces deux dernières années, notamment ‘Cambridge Analytica’ et l’ingérence russe dans la présidentielle américaine. (16/11, 20 Minutes)

* L’ONG Internet Society France lance une action de groupe contre Facebook pour ‘non-respect du RGPD’, qui aurait entraîné des ‘atteintes récurrentes à la vie privée’. Elle a envoyé une mise en demeure à Facebook pour qu’il réponde à sept principaux griefs. (09/11, 20 Minutes)

* Whatsapp, désormais propriété de Facebook, va bientôt introduire de la publicité dans la section ‘statut’ rapporte le site spécialisé Presse-Citron. L’information a été confirmée par Chris Daniels, vice-président de la firme, en marge d’un récent événement en Inde. ‘Nous allons mettre des publicités dans la section ‘statut’. Ce sera le principal mode de monétisation pour la société et une opportunité pour les entreprises d’atteindre les utilisateurs de Whatsapp’ a-t-il déclaré dans une interview au magazine indien Outlook India. (02/11, 20 Minutes)

Facebook est en train de mettre en place une fonctionnalité permettant de récupérer la localisation des utilisateurs d’Instagram ! Un moyen d’affiner encore un peu plus leurs profils et de mieux cibler ses publicités (05/10, 01 Net).

Une étude réalisée par Gizmodo, a révélé cette semaine (27/09) que le réseau social Facebook utilise le numéro de téléphone ou le mail de contact, censés sécuriser les comptes, pour vendre des espaces publicitaires plus ciblés… (27/09, Gizmodo)

Le réseau social Snapchat vient de lancer (26/09) un service de recherche visuelle en association avec Amazon, qui sera bientôt disponible en Europe. Il permettra de faire du shopping à l’aide d’un appareil photo, rapporte le quotidien Les Echos. L’application se présentera comme une sorte de ‘Shazam du shopping’. (26/09, Les Echos)

* Google plaide pour une protection ‘flexible’ des données personnelles. Le géant du web vient de publier un document (Framework for Responsable Data Protection Regulation) qui montre à quoi devrait ressembler, selon lui, une bonne loi de protection des données personnelles. Sans surprise, le RGPD européen n’est pas vraiment conforme à cet idéal.

Comment fonctionnera Dating, le site de rencontres de Facebook ? Une première version du service vient d’être lancée en Colombie. Les utilisateurs qui souhaitent profiter de ce service doivent d’abord remplir un profil assez fourni, différent de celui déjà existant ! (Age et localisation réels, job, religion, taille… Une série de photos et de réponses à des questions personnelles du type : A quoi ressemble pour vous une journée parfaite ?). Une nouvelle mine d’informations qui va permettre au réseau social d’accroître ses revenus publicitaires par la suite…

* Facebook (19/09) accusé d’avoir diffusé des offres d’emploi uniquement aux hommes. Grâce aux outils de ciblage du réseau social, une dizaine d’employeurs ont pu diffuser leurs offres d’emploi aux seuls utilisateurs masculins selon un article de NBC relayé par Slate. Une plainte émanant de l’Aclu (Union Américaine pour les libertés civiles), du syndicat Communications Workers of America et d’un cabinet d’avocats a été déposée en ce sens devant la commission pour l’égalité des opportunités d’emploi.

Le réseau social Facebook veut mettre en relation des internautes ayant pour point commun leur lieu d’habitation, ville de naissance ou un établissement scolaire passé. Baptisée ‘choses en commun’, un test serait actuellement en cours aux USA. Voilà qui pose évidemment la question de la confidentialité des données.

* Linkedin : le réseau social (560 millions de membres) va partager les données personnelles de ses utilisateurs avec des chercheurs. Propriété de Microsoft, il compte devenir incontournable dans le domaine des études économiques et en management dans les années à venir. Cette démarche intervient dans le cadre du programme Linkedin Economic Graph Research Program (EGRP). Risqué quelques mois après le scandale ‘Cambridge Analytica’ !

* Google attaqué en justice pour son utilisation abusive de la géolocalisation. Un californien a déposé une action en justice pour ‘non respect de la vie privée’. Selon une enquête de l’agence Associated Press dévoilée la semaine dernière (21/08), Google traque les allées et venues de ses utilisateurs malgré la désactivation du paramètre ‘historique de localisation’.

La dernière mise à jour de Facebook Messenger sur IOS tente d’obliger les utilisateurs à synchroniser leurs contacts. Quant aux notifications, un premier refus d’obtempérer implique un second rappel pour les activer. Le réseau social veut absolument avaler vos contacts : c’est un constat un peu effrayant qui s’impose avec la dernière mise à jour de Messenger (178.0) sur IOS (11.4.1). Ces procédures forcées ne trompent plus personne !

UFC Que Choisir fait condamner Twitter en France. L’association de défense des consommateurs a obtenu de la justice Française que Twitter supprime 256 clauses considérées comme abusives de ses conditions d’utilisation.

Etats-Unis : ces derniers mois, Facebook a approché de grandes banques américaines (Chase, JP Morgan, Citigroup, Wells Fargo) pour leur demander de partager les donnés de leurs clients, afin de proposer de nouveaux services. En échange, les banques obtiendraient une place à part sur Messenger.

La publicité va bientôt débarquer sur Whatsapp. Le réseau social s’ouvre pour la première fois à la publicité, comme c’est actuellement le cas pour Messenger. L’espoir pour Facebook : monétiser enfin cette application qui malgré son usage massif, ne lui rapporte rien. En 2014, Facebook rachetait Whatsapp pour plus de 16 milliards €.

Après le scandale Cambridge Analytica, Wired a révélé que Mail.ru a eu un accès élargi aux données des utilisateurs du réseau social et ce, après avoir durci ses conditions d’utilisations à l’égard des développeurs en 2015. Le milliardaire russe Yuri Milner, ancien PDG de Mail.ru, est actionnaire de Facebook depuis 2009.

* Facebook dévoile (04/07) les 118 entreprises dotées d’un accès spécial à vos données. Le réseau social a fourni aux parlementaires américains une liste des entreprises avec qui il a des accords spéciaux quant aux données des utilisateurs. Un document hyper complet dans lequel ’01Net’ a relevé 52 partenariats dits ‘d’intégration’. Ces entreprises peuvent accéder à l’API de Facebook et donc aux données des utilisateurs, voire de leurs amis. Le hic, c’est que ces derniers ne sont pas alertés de ce partage.

Et si Cambridge Analytica n’était que la face émergée de l’iceberg ? Les données de près de 120 millions d’utilisateurs de Facebook ont été mises en danger par l’application de quiz Nametests.com. Inti De Ceukelaire, un chercheur en sécurité, à découvert que n’importe qui pouvait accéder aux informations de profil Facebook des utilisateurs inscrits à l’un des nombreux quiz circulant via cette application.

* Facebook, préparez-vous, les publicités vidéo débarquent dans Messenger. A partir du lundi 25 juin, des spots de pub en lecture automatique seront intercalés entre les conversations. Cela a été confirmé auprès de ‘Recode’ par Stéfanos Loukakous, en charge de la régie de Messenger.

* Apple attaque Facebook, les utilisateurs de leurs appareils devraient voir leurs données personnelles mieux protégées. Apple vient de faire de ‘Safari’ le navigateur anti-Facebook.

* Facebook visé par la plainte collective de ses 26 millions d’usagers en Espagne.

Un jour seulement après la mise en vigueur du RGPD dans l’union européenne, une plainte a été déposée contre Facebook et Google. A son origine : Max Schrems, un avocat Autrichien militant pour la protection des données privées. Il les accuse, ainsi que leurs filiales (Instagram et Whatsapp) de pratiquer une stratégie de ‘consentement forcé’. Les utilisateurs ont deux choix : accepter ou supprimer leur compte ! Facebook a même bloqué les comptes d’utilisateurs qui n’ont pas donné leur consentement. Un avis partagé en France par l’association ‘la Quadrature du net’.

* Whatsapp indique vouloir partager dans le futur 100% de ses données avec sa maison mère Facebook !

Cambridge Analytica est l’entreprise qui a récupéré les données de 50 millions d’utilisateurs sans leur consentement sur le réseau social Facebook via une application tierce téléchargée sur celui-ci, dans le but de prédire et d’influencer le vote des électeurs lors de la dernière présidentielle américaine.

* Facebook enregistre les appels téléphoniques de ses utilisateurs… En téléchargeant l’ensemble de ses données Facebook, un utilisateur a constaté que le réseau social avait gardé la trace de ses appels téléphoniques et de ses sms. Tout ceci indépendamment de l’utilisation des applications Facebook et Messenger !

Le géant américain Facebook a fait valider le 6 mars dernier un brevet pour la conception d’un nouveau robot. Il pourrait vous suivre partout chez vous pour prendre des photos… Cette technologie pose cependant des questions éthiques, notamment en ce qui concerne la protection des données personnelles. Et pour cause, le robot peut filmer et enregistrer tout ce qui se passe au sein du domicile. Ce qui pourrait permettre à Facebook de récupérer des informations extrêmement précises et utiles sur les utilisateurs.

* Facebook spamme ses utilisateurs qui ont choisi de sécuriser leur compte en activant l’authentification à double facteur (2 FA) par sms. Le réseau social semble profiter de cette fonction de sécurité pour susciter du trafic et des interactions sur son site. Un curieux mélange des genres qui ne plaît pas du tout aux utilisateurs.

* Protection des consommateurs ! L’union européenne attend plus de Twitter, Facebook et Google +. Elle demande aux opérateurs de médias sociaux de redoubler d’efforts pour mettre leurs conditions d’utilisation en conformité avec le droit communautaire, en matière de confidentialité et de respect des droits de leurs utilisateurs. Celle-ci a en effet déploré qu’ils n’aient que partiellement répondu non seulement à ses exigences sur le volet de la responsabilité légale, mais aussi sur la façon dont les utilisateurs sont informés d’un éventuel retrait de contenu ou de résiliation d’un contrat.

En 2017

* Instagram va vous recommander des publications dans votre fil d’actu. Le réseau social a décidé de s’appuyer sur un algorithme pour vous suggérer des comptes à suivre. Après l’introduction de la publicité et l’abandon du fil chronologique, voici les publications recommandées. Un changement qui agace et qui n’a pas eu l’air de plaire aux utilisateurs ayant déjà eu accès à cette nouveauté.

* Whatsapp sommé par la CNIL d’encadrer le transfert des données à Facebook. Ainsi, la CNIL a constaté que Whatsapp transmet à Facebook des données concernant ses utilisateurs : numéros de téléphone, informations relatives aux habitudes d’utilisation, notamment sans avoir au préalable recueilli leur consentement. La présidente de la CNIL Isabelle Falque-Pierrotin a en conséquence donné un mois à Whatsapp pour se conformer à la loi. Whatsapp estime ne pas être en mesure d’y répondre, car il considère être uniquement soumis à la législation des Etats Unis, étant installé là bas.

La publicité sur mobile fait bondir le bénéfice de Facebook de 79% au 3ème trimestre. Quelques chiffres du marché américain de la publicité en ligne (en milliards de dollars) : Google 35, Facebook 17.4, Microsoft 3.6, Oath 3.6, Amazon 1.7, Twitter 1.2, Yelp 0.7, Snapchat 0.6, Lac 0.4.

* Facebook va suivre à la trace via la géolocalisation ses utilisateurs pour proposer des publicités ciblées. Le réseau social va informer les annonceurs de leurs déplacements et leur indiquer les magasins dans lesquels ils se rendent pour qu’ils ciblent mieux leurs annonces. En même temps, un de vos amis qui, lui n’est jamais allé dans ce magasin, pourra recevoir une offre promotionnelle destinée aux nouveaux clients !

* Facebook a été condamné en Espagne à une amende de 1,2 millions € pour atteinte à la vie privée.

Le géant des réseaux sociaux Facebook profite d’Onavo (utilisés par des millions d’internautes dans le monde, qui est un service censé ‘vous protéger ainsi que vos données’), un VPN gratuit racheté en 2013 entre 100 et 200 millions de dollars, pour siphonner et analyser le trafic de ses utilisateurs. Et en apprendre beaucoup sur ses concurrents au passage. Un rachat dont la firme se vante peu. Dès que l’on surfe en activant les services d’Onavo, nous fournissons l’intégralité des données de navigation à Facebook. Une mine de données stratégique pour Facebook. Les données recueillies par Onavo ont servi à d’innombrables reprises pour des décisions stratégiques (rachat de Whatsapp en 2014, orienter la stratégie du vidéo et des stories, etc.).

* Facebook vient d’annoncer le déploiement de la publicité sur ‘Messenger’ à partir du 11 juillet. Son appli de messagerie cumule 1,2 milliards d’utilisateurs. Une annonce pourra s’insérer entre les conversations et renvoyer directement vers un site externe. A terme, Facebook espère faire de ‘Messenger’ une plateforme incontournable de la relation client. Le but est de capitaliser sur une nouvelle base de données personnelles et de renforcer ce modèle économique.

* Snapchat a déployé ‘Snap Map’, une fonctionnalité permettant de localiser ses amis sans interruption. Une démarche qui ne laisse rien présager de bon pour l’avenir. L’appli compte 300 millions d’utilisateurs dans le monde, 1/4 ont moins de 17 ans. On peut donc potentiellement suivre les trajets de millions de mineurs partout dans le monde. Une situation qui a conduit des polices locales à publier des avertissements pour alerter les parents.

Une enquête du ‘Guardian’ nous en apprend un peu plus sur les ressorts de la modération des posts Facebook. Ils ne sont pas traités de la même façon, exp: une menace de tuer le président américain sera supprimé, mais un contenu similaire contre une personne lambda ne sera jugé crédible que si des commentaires laissent penser à une mise en œuvre de la menace ! La crédibilité d’une menace est jaugée par rapport au choix de la victime, ‘frapper un roux’, ‘allons tabasser les gros’ est toléré par Facebook car la victime n’est pas d’intérêt public. Dans les documents révélés par le ‘Guardian’, Facebook estime que les ‘gens utilisent un langage violent pour exprimer en ligne leur frustration’. Et donc ne doivent pas tout le temps être pris au sérieux lorsqu’ils utilisent le réseau.

La commission Européenne à infligé une amende de 110 millions € au réseau social Facebook car la société américaine a fourni des renseignements inexacts pendant l’enquête de l’UE concernant son rachat de l’application mobile Whatsapp. En août 2016, Facebook avait modifié la politique de confidentialité de Whatsapp, permettant aux données récoltées sur celui-ci d’être utilisées pour proposer une publicité ciblée sur les autres applications (Facebook, Instagram).

Le quotidien ‘The Australian’ s’est procuré un document secret de Facebook. Le réseau social explique que ses algorithmes lui permettent d’identifier ‘les moments où les jeunes ont besoin d’un regain de confiance, où ils se sentent anxieux, nerveux, stupides ou inutiles’. Ce rapport confidentiel est en fait destiné à ses annonceurs Australiens et Néo-Zélandais. Les pages conseillent les publicitaires et les invitent à planifier leurs campagnes en fonction du ‘mal être des ados’, plus précisément ceux de 14 ans. Exemple : un ado en surpoids voulant perdre du poids, etc.

L’Allemagne a plusieurs fois menacé Facebook et Twitter de lourdes amendes pour ne pas en avoir fait assez pour freiner les discours haineux et fausses informations postés sur ces deux réseaux. Un projet de loi est en préparation, si celle-ci est adoptée, les réseaux pourraient se voir infliger 53 millions € d’amendes si ils ne se montrent pas plus promptes à supprimer ces discours.

Facebook améliore à vitesse grand V sa technologie de reconnaissance faciale. Vous publiez des photos et y ‘taguez’ vos proches et du coup vous permettez ainsi aux amis de vos amis d’avoir accès aux photos. Cette action rend service au réseau social : vous ajoutez quelques données (ici des visages associés à une identité) à la base déjà astronomique qu’il détient. Votre visage repéré parmi 800 millions de photos, pourquoi ? Parce qu’il est, au même titre qu’une empreinte digitale, une caractéristique biométrique de plus en plus utilisée pour l’identification. L’anonymat en public pourrait être une chose du passé !

* Facebook ne recule devant rien pour attirer les annonceurs. Dans un document publier vendredi (3 février) sur le site ‘Facebook IQ’ dédié à ceux-ci, le réseau social explique aux publicitaires comment profiter des ruptures amoureuses pour trouver de nouveaux clients. Les utilisateurs qui passent de ‘en couple’ à ‘célibataire’ passent nettement plus de temps sur celui-ci après leur rupture. Les célibataires de fraîche date sont plus enclins à ‘tenter de nouvelles expériences et à voyager’.

* Facebook veut étendre l’intégration des publicités dans ses vidéos, après le déploiement de celles-ci dans ses vidéos live en août dernier. Les annonceurs pourrons choisir des catégories de vidéos dans lesquelles ils acceptent de voir leurs publicités apparaître et préciser lesquelles ils souhaitent éviter.

En 2016

* Instagram se met au e-commerce, l’appli s’apprête à offrir la possibilité à ses utilisateurs d’acheter ‘plus facilement’ des produits visibles sur sa plateforme. Un système de recommandations personnalisées va être mis en place en fonction des goûts des abonnés.

* Facebook aurait surestimé le temps de visionnage de ses vidéos auprès des annonceurs, en ‘omettant’ de comptabiliser celles n’excédant pas 3 secondes. Résultat, les données ont été gonflées de 60 à 80% environ, avant de leurs être envoyées.

* Whatsapp va partager ses données avec Facebook, et change sa charte d’utilisation. Rachetée en 2014 par le réseau social, l’app de messagerie avait jusqu’ici fait du respect de la vie privée sa pierre angulaire… Le numéro de téléphone de ses utilisateurs est concerné, pour permettre au réseau social de Mark Zuckerberg de proposer des publicités encore plus ciblées.

* Facebook vient de publier la liste des 98 types de données personnelles (âge, sexe, lieu de résidence et scolaire, achats de médicaments, taille de sa maison, appartenance ethnique, type de carte de crédit, etc…) de ses utilisateurs que la firme vend aux publicitaires !

* Mauvaise nouvelle pour les quelques 200 millions d’internautes qui utilisaient des bloqueurs de publicité dans le monde. Facebook, vient en effet d’annoncer son intention de désactiver les logiciels antipub des utilisateurs se connectant à son service.

* Facebook, une action en justice est lancée à New-York par des victimes Israéliennes et Américaines du Proche-Orient. Les plaignants arguent que celui-ci met sa plateforme de communication à disposition des islamistes en violation de la loi antiterroriste américaine.

* Facebook a avoué qu’il utilisait la position géographique de ses utilisateurs pour suggérer des amis dans sa rubrique ‘connaissez-vous’, en rapport avec les centres d’intérêts, etc… Un certain nombre de ceux-ci sont choqués et trouvent que c’est une atteinte à leur vie privée.

* Snapchat se lance dans le contenu sponsorisé, séduire plus de 150 millions d’utilisateurs en 5 ans, c’est fait. Reste à engranger des revenus, l’application a donc choisi de se tourner vers la publicité. Et un de plus !

* La publicité ciblée géolocalisée arrive sur Google Maps, même lorsque l’on fera une recherche.

* Révélé par un rapport interne, les internautes de Facebook partageraient moins d’informations personnelles sur leur fil d’actualités, dû à la multiplication des publicités et des publications de médias qui ont ainsi fait ‘changer l’atmosphère’ du fil, donnant logiquement un réseau moins ‘intime’.

* Facebook est dans le collimateur de la justice allemande. Une enquête pour abus de position dominante et transgression des lois sur la protection des données a été ouverte. En effet, elle le soupçonne de profiter de sa position dominante sur le marché pour imposer à ses utilisateurs des conditions d’utilisation qui enfreignent les lois de protection des données.

En 2015

* La justice Belge donne 48h à Facebook pour arrêter de tracer ses utilisateurs sans consentement. Il place des cookies qui retiennent si un internaute a visité une page Facebook, mais aussi la page d’une chaîne de magasins, etc… Il conserve des cookies sur les intérêts éventuels et les préférences des internautes, ceci pendant 2 ans, et Facebook peut les consulter à chaque fois qu’un internaute arrive sur une de ses pages ou un site qu’il peut ‘liker’.

* Google va référencer les contenus de l’appli Facebook, pages officielles ou événements, le réseau social autorise désormais Google à indexer les contenus publics de son appli dans la version mobile.

* Google refuse ‘le droit à l’oubli’ défini par la CNIL et va à l’affrontement. Le géant américain a annoncé qu’il refusait de se mettre totalement en conformité avec la question du ‘droit à l’oubli’ imposée par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. Il a reçu plusieurs milliers de demandes d’internautes, mais a refusé d’effacer plus de la moitié !

* Nouvelle plainte déposée par le jeune avocat Max Schrems contre Facebook, la justice autrichienne examinera le 9 avril 2015 le recours du collectif de 25 000 européens. Voici les points importants qui concernent l’utilisation abusive des données personnelles des utilisateurs :

  • une politique d’utilisation des données invalide en vertu de la législation européenne,
  • l’absence de consentement effectif à de nombreux types d’utilisation des données,
  • le soutien au programme de surveillance Prism de la NSA,
  • le suivi des internautes sur des sites web extérieurs à Facebook,
  • le suivi et l’analyse du comportement des utilisateurs grâce à des systèmes de big data,
  • l’introduction illicite de graph search,
  • la transmission non autorisée des données d’utilisateurs à des applications externes.

* Facebook examine désormais le temps passé à lire une publication, le réseau social veut savoir quels contenus sont les plus pertinents pour chacun de ses utilisateurs. Il décortiquait déjà tous les clicks et habitudes de ceux-ci.

* Twitter va cibler des publicités en fonction des applications sur les smartphones, le groupe cherche à améliorer ses revenus. Un outil publicitaire permettant de cibler les annonces que voient ses utilisateurs en fonction des applications installées sur leur mobile va être lancé sur le réseau social. Twitter annonce qu’il va mettre à la disposition de tous les publicitaires de nouvelles données analytiques sur les applications qu’installent ses utilisateurs, afin d’améliorer l’efficacité du ciblage publicitaire.

* Tf1, M6, C+, France Tv et l’association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA), ont adressé le 6 Mai 2015 un courrier à Mark Zuckerberg patron de Facebook, et à Dick Costolo celui de Twitter, pour se plaindre de la mise en ligne de leurs contenus (vidéos / audios) sans autorisation (droit de propriété intellectuelle).

En 2014

* Recours déposé auprès de la FTC contre Snapchat. Le gendarme américain de la concurrence accuse Snapchat d’avoir trompé ses utilisateurs. Ses publications éphémères n’étaient pas si éphémères que cela. La FTC leur reproche aussi d’avoir collecté sans le dire, le carnet d’adresses des utilisateurs possédant un  iPhone, iPad, iPod.

* Recours déposé auprès de la FTC (Commission Fédérale du Commerce) contre le rachat de Whatsapp par Facebook, il crée une inquiétude chez les utilisateurs qui craignent que leurs données soient commercialisées. Whatsapp a construit une base d’utilisateurs en se basant sur l’engagement à ne pas collecter des données sur ses utilisateurs à des fins publicitaires, or Facebook utilise des informations sur ses utilisateurs pour la publicité !

* Firefox va afficher des publicités ciblées s’appuyant sur l’historique de navigation, la fondation Mozilla veut diversifier ses sources de revenus. Cela peut surprendre venant d’une organisation à but non lucratif !

* C’est officiel, Gmail scanne les courriels pour mieux cibler sa publicité. Google a mis à jour les conditions générales d’utilisation de gmail le 14 avril 2014 pour y notifier clairement que les e-mails reçus et envoyés par les utilisateurs sont lus par les logiciels pour un ciblage publicitaire, et de plus avec l’arrivée de Gmailify.

* Facebook accusé de scanner les messages privés pour vendre des données aux annonceurs. Deux américains (Matthew Campbell, Michael Hurley) ont porté plainte à la cour de San José, car leur vie privée à été enfreint. Facebook est à nouveau attaqué en justice, il est accusé de scanner les messages privés que s’envoient entre eux ses utilisateurs. Son objectif ? rechercher les liens URL qui mènent vers d’autres sites web et partager les données avec les annonceurs. Un comportement qui met à mal la politique de confidentialité prônée par Facebook.

* UFC Que Choisir lance un ultimatum à Facebook, Google et Twitter : ‘nous devons agir pour que les internautes gardent la main sur leurs données personnelles’, car ils suivent une opacité sur celles-ci. Twitter se permet même de modifier, supprimer des données sans recueillir au préalable le consentement de l’internaute. UFC les assignent devant le tribunal de grande instance de Paris pour clauses abusives (les conditions générales sont toujours aussi inaccessibles, illisibles).

* L’historique de navigation des utilisateurs va permettre à Facebook de mieux cibler ses publicités. En 2011, Mark Zuckerberg avait juré qu’il ne ferait jamais comme Google, 3 ans et une entrée en bourse plus tard, il a changé d’avis.  Il va utiliser des données collectées sur des sites extérieurs visités par ses utilisateurs pour mieux cibler la publicité qu’il propose sur son réseau.

* Snapchat lance Discover en partenariat avec 11 médias pour diffuser des vidéos et des articles d’actualité. L’objectif est bien évidemment de garder ses 100 millions d’utilisateurs plus longtemps en ligne et de gagner de l’argent. Les contenus seront accompagnés par des publicités sur lesquelles Snapchat prélèvera une commission.

* Twitter se met aux publicités vidéo, comme Facebook. Il a dévoilé une offre pour les annonceurs, qui devrait, espère Wall Street, booster ses revenus. Il se définissait au départ ‘comme l’un des plus fervents partisans de la liberté d’expression’ !

* La publicité se généralise sur Instagram, déjà activée aux USA, l’insertion de photos et vidéos publicitaires se généralisera dans d’autres pays d’ici fin 2014. Le bon temps est fini, passé dans le giron de Facebook en avril 2012, la vente de publicités s’accélère.

* Les publicités vidéo en lecture automatique arrivent sur Facebook, spots de 15 secondes (si l’utilisateur click dessus). Les actionnaires devraient apprécier, les utilisateurs sans doute moins. Les annonceurs pourront cibler leur audience : âge, sexe, zone géographique, heure de la journée, etc…

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