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a non utilisation de la vie privée, donc des données personnelles sont parmi les principaux arguments marketing mis en avant par ces réseaux. Au départ et au minimum, contrairement à ce qui était annoncé : scan du répertoire téléphonique d’un utilisateur pour obtenir les numéros de téléphone de ses contacts afin de proposer des invitations, collecte des statistiques anonymes de fréquentation et du journal de données (adresse IP, présence de l’utilisateur, sa localisation, etc.), rétention des données en Data sur une durée excessive. La signature des Dark UX étant la gratuité (vous êtes le produit) de leur business model. On peut se poser la question de la viabilité économique d’un business model proposant simultanément la gratuité et un abonnement. L’hébergement de vos données personnelles dans un DATA d’une société non Française ou Européenne, pose aussi question

A cela s’ajoute la dictature des algorithmes ciblés et opaques. Ils trient vos résultats de recherche et personnalisent votre page d’accueil, et choisissent les vidéos à vous présenter. Nous voyons l’énorme importance des algorithmes  pour ces réseaux sociaux.

Il serait intéressant pour vous de faire cette démarche : demandez et téléchargez votre vie numérique (dossier / archive) sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes inscrits (c’est un droit). Vous allez être surpris de l’utilisation et de ce qu’ils savent sur votre vie privée !

Ne respectant pas l’âge légal de 15 ans, ces réseaux Orwelliens encouragent les enfants à l’utilisation à outrance des écrans, entraînant une dépendance et d’éventuelles conséquences cérébrales.

En prime, l’autorisation d’ouvrir un compte anonyme ou sous pseudonyme, encourageant le cyberharcèlement, la pédocriminalité, les fakes-news et deepfakes. Nos enfants et les femmes en sont les premières victimes.

Les fausses espérances…